Rétrospective david lynch
DU 8 AU 21 MAI
RÉTROSPECTIVE DAVID LYNCH
ERASERHEAD
USA I 1977 I 1h29 I VOSTF I Avec Jack Nance, Charlotte Stewart, Allen Joseph
Dans une banlieue industrielle cauchemardesque, une femme accouche d'un bébé monstrueux. Elle abandonne bientôt son mari et l'enfant à leur triste sort.
"Toujours étrange, conduit par un design sonore claustrophobique, Eraserhead regorge d’images entêtantes, flirtant parfois avec la ligne du nauséabond, adoucies par un éclairage cotonneux et un noir et blanc stylisé." Julie Delem - Les Inrockuptibles
ELEPHANT MAN
USA I 1980 I 2h04 I VOSTF I Avec John Hurt, Anthony Hopkins
César du meilleur film étranger 1982
Londres, 1884. Le chirurgien Frederick Treves découvre John Merrick, un homme complètement défiguré et difforme, devenu attraction de foire.
"Du tournage mouvementé [...] rien ne transparaît à l'écran. Seules demeurent la maestria du cinéaste, l'atmosphère onirique et cauchemardesque autant inspirée de Tod Browning que de Charles Dickens. Lynch signe le portrait bouleversant d'un être sensible qui, face à la bestialité des hommes, tenta de leur faire voir qu'il n'était pas un animal mais bien un être humain. Un cri de douleur qui, une fois entendu, reste à jamais gravé dans les mémoires." Elsa Colombani - La Cinémathèque française
BLUE VELVET
USA I 1986 I 2h I VOSTF I Avec Isabella Rossellini, Kyle MacLachlan, Dennis Hopper
Après avoir fait la découverte d’une oreille humaine coupée dans un champ, Jeffrey, étudiant attiré par le mystère, mène l'enquête avec Sandie, sa petite amie, Tous deux plongent dans un univers sombre et dangereux, peuplé de personnages singuliers.
"Après la démesure et le gadin de Dune (1983) au box-office, le cinéaste revient à un projet d'envergure plus modeste et canalise en une même forme les deux grandes tendances de son cinéma : un classicisme imprégné des mythologies hollywoodiennes et d'angoissantes bouffées d'étrangeté plastique. Leur réunion inaugure le modèle lynchien du récit scindé, boucle de fascination où la réalité n'est jamais d'un seul tenant, mais multiple, débouchant régulièrement sur son envers." Mathieu Macheret - La Cinémathèque française
SAILOR & LULA
USA I 1990 I 2h04 I VOSTF I Int -12 ans I Avec Nicolas Cage, Laura Dern, Diane Ladd, Willem Dafoe, Isabella Rossellini
Palme d'or - Festival de Cannes 1990
Sailor et Lula, deux jeunes amoureux, fuient la mère de la jeune fille qui s'oppose à leurs amours. Pendant leur périple, ils croisent toute une série de personnages aussi mystérieux que dangereux.
"Plongée inquiétante au cœur de l'Amérique de la toute fin des années 1980, entre La Nouvelle-Orléans et Big Tuna, Texas, Sailor & Lula est hanté par les réminiscences du Magicien d'Oz. Et sa noirceur entêtante, porté par une bande originale solide, annonce les grands films de Lynch des années 1990." Bernard Payen - La Cinémathèque française
TWIN PEAKS – FIRE WALK WITH ME
FRANCE, USA I 1992 I 2h14 I VOSTF I Int -12 ans I Avec Sheryl Lee, Kyle MacLachlan, Moira Kelly, David Bowie, Chris Isaak
Les agents Dale Cooper et Chester Desmond mènent l'enquête suite à la mort mysterieuse de Teresa Banks. Un an plus tard, ce sont les sept derniers jours de Laura Palmer, qui se termineront par sa mort brutale, annonçant ainsi le début de Twin Peaks, la série culte.
"Le film se situe ainsi au croisement du rationnel et de l'inexplicable, dans cette mince frontière où le réel est contaminé par les rêves, les angoisses, les fantasmes de personnages à la logique schizophrène. Twin Peaks, Fire Walk with Me est ainsi traversé de scènes fugitives et énigmatiques : il ne faut pas forcément chercher à les comprendre, il suffit de les admirer dans leur beauté surréaliste." Samuel Douhaire - Libération
LOST HIGHWAY
USA, FRANCE I 1997 I 2h15 I VOSTF I Avec Bill Pullman, Patricia Arquette, Balthazar Getty
Après avoir reçu d'étranges cassettes, le saxophoniste Fred Madison est soupçonné du meurtre de sa femme Renée. Libéré, il rencontre Alice Wakefield qui ressemble étrangement à Renée.
"Lost Highway est un film panique : les sens sont paniqués, la rationalité est paniquée ! Tout ce qui est familier devient inquiétant. Une cassette vidéo, un simple appel à l'interphone deviennent des gouffres dont on n'arrive pas à se remettre." Guy Astic - France Culture "Sans oser le demander"
UNE HISTOIRE VRAIE
USA, ROYAUME-UNI, FRANCE I 1999 I 1h52 I VOSTF I Avec Richard Farnsworth, Sissy Spacek, Harry Dean Stanton
Un vieil homme privé de permis décide de traverser les États-Unis sur son tracteur-tondeuse pour rejoindre son frère malade.
"À travers ce périple élégiaque, David Lynch nous raconte simplement un amour fraternel qui ne se formule pas autrement que par un échange de regards. Toute la beauté d’Une histoire vraie réside dans la simplicité de son geste, celui d’un vieil homme qui prend la route pour retrouver son frère." Thibault Lucia - Les Inrockuptibles
MULHOLLAND DRIVE
USA, FRANCE I 2001 I 2h26 I VOSTF I Avec Naomi Watts, Laura Harring, Justin Theroux
Prix de la mise en scène – Festival de Cannes 2001
À Hollywood, Rita, une jeune femme, devient amnésique suite à un accident de voiture sur la route de Mulholland Drive. Elle fait la rencontre de Betty Elms, une actrice en devenir qui vient de débarquer à Los Angeles.
"L’illusion hollywoodienne et son revers cauchemardesque. Tel est le cœur du projet Mulholland Drive, qui décrit une étrange relation entre deux femmes que tout oppose : Betty, une blonde en apparence naïve qui s’installe à Los Angeles pour tenter une carrière d’actrice, et Rita, brune mystérieuse devenue amnésique après un accident de voiture." Romain Blondeau - Les Inrockuptibles
INLAND EMPIRE
USA, FRANCE, POLOGNE I 2006 I 2h52 I VOSTF I Avec Laura Dern, Jeremy Irons, Justin Theroux
Une histoire de mystère. Au cœur de ce mystère, une femme amoureuse en pleine tourmente.
"Un récit qui ne s’attache plus au sens logique d’une histoire, mais à la manière dont se confrontent les images, les sensations, les voix, les sons, pour former un sens qui se rapproche de l’association d’idées, de l’inconscient. […] Lynch y livre, comme un testament, une apogée de son style en convoquant, puis en poussant les curseurs au maximum de tout ce qui a construit son univers." Sophie-Catherine Gallet - France culture "Plan large"
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