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    The L Word
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    4,0
    Publiée le 23 septembre 2013
    Sept ans d’absence et je ressors du rayon la saison 1 « The L Word ». La première impression à l’issue de l’épisode 1 et 2 : « Pourquoi j’ai acheté le DVD ? » L’épisode n’a pas vieilli, alors ça vient de moi. Pourtant, voir Bette & Tina, couple solide et amoureux en quête de sperme pour avoir un enfant était sympa ; en tout cas, lors de sa première diffusion, j’étais tombé sous le charme et du couple et de l’épisode. Puis, la deuxième diffusion lors de l’achat du DVD, j’en avais conservé la même fraîcheur parce la série dans sa globalité était une réussite et j’étais empressé de retrouver ce petit monde qui m’était inconnu. Justement, le monde de ces deux premiers épisodes m’a paru futile, dérisoire, artificiel. J’étais plongé dans une réunion de famille où amis de la famille m’étaient étranger. Pourtant, je les connaissais, j’étais ravi de les retrouver, mais le charme était rompu, je ne savais plus quoi dire et leurs tracasseries quotidiennes m’indifféraient à quelques exceptions près. J’ai eu peur d’être complètement déçu. Alors, j’ai décidé de séjourner plus longtemps. En décidant de poursuivre la série, j’ai de suite plus apprécié Shane et son look, alors que j’avais attendu la fin de la saison 1 pour en comprendre tous ses travers, sa sensibilité ; j’ai retrouvé avec autant de plaisir Alice et Dana qui se comportent parfois comme des gamines ; par contre, si j’avais de suite aimé Bette et Tina, là, je suis resté à distance. Je l’avoue, je savais pour Bette. spoiler: J’étais conditionné et j’avais été tellement déçu de son comportement lors de la première diffusion.
    J’en avais gardé le même amour lors de la deuxième diffusion. Enfin, Jenny, je m’aperçois que je suis très partagé et ça continue. Elle m’irrite comme elle peut parfois m’adoucir. Son petit minois adulescent y est pour beaucoup. Parfois, comme Tim, j’ai envie de la propulser loin de ma vue, et parfois, la prendre dans mes bras. Elle est paumée, sensible, écorchée et pour toutes ses raisons, tantôt je mets de l’eau dans mon vin (je déteste le vin) tantôt, je mets du vin dans mon eau (je déteste toujours le vin, c’est dire si Jenny me perturbe !) Bien sûr, il y a les autres comme Tim sympa, trompé mais pas homophobe, Marina, redoutable, Kit, fragile, Robin si attentionnée et si vite partie. Si Shane et Jenny galèrent, il reste que tous les personnages évoluent dans un milieu aisé. On peut regretter qu’il n’y ait pas une pièce rapportée d’une classe plus ouvrière, car la charpentière qui séduit Bette semble être une artisane assez privilégiée. En acceptant cet univers parfois futile et artificiel, on s’aperçoit cependant que le monde « L » est un monde comme un autre ; elles souffrent (peut-être deux fois plus) que les hétéros et encore, parfois, les personnages ne veulent pas être comparés aux hétéros, ils se veulent des personnages à part entière. Les clichés, les a priori ont la vie dure au même titre que pour les émigrés, les seniors, les handicapés etc... La série souligne de temps à autres que les personnages doivent être pris comme de simples êtres humains avant tout. Il y a un épisode où Bette invite son père au restaurant avec Tina pour lui annoncer qu’il va être grand-père. Tina précise que le sperme vient d’un donneur afro-américain. Le père s’en étonne et dit de mémoire : « C’est censé me faire plaisir... » et le voilà parti dans une diatribe assez violente en remontant exagérément sur ses ancêtres qui jouaient du tam-tam ! Tina veut qu’on la considère comme femme, pas comme homosexuelle ou femme d’une femme ; son propos a été maladroit, car inconsciemment, elle réduit son beau-père à une caste, celle-là même qu’elle combat en tant que femme d’une part et homosexuelle d’autre part. La faute aussi à Bette qui a voulu contrôler l’insémination en lui tenant le même discours. Tout ça pour plaire à son père. Si le propos de son père visait juste, il reste qu’il a été violent concernant leur orientation sexuelle. Refusant l’enfant car non biologique ! Des discours qu’on entend encore dès qu’il s’agit d’homosexualité alors que personne ne s’indigne chez les hétéros d’adopter un enfant du quart monde où pour le coup les origines paraissent vraiment très très éloignées ! J’ai pu lire que « The L word » en dit long sur l’Amérique de Bush, non, elle en dit long sur les mentalités des Hommes qui ont du mal à accepter, à évoluer. Il n’y a qu’à voir notre propre actualité du printemps dernier, Hollande n’est pas Bush à ce que je sache. Les artistes, les arts ont une longeur d’avance sur la société et participent activement et difficilement à son évolution, l’épisode 11 en est une belle illustration avec l’exposition « Provocation » » et l’investissement de Bette ; son émotion, dans un des épisodes précédents, où la mère Peabody lui montre une œuvre à son hôtel est contagieusement délicieuse. Alors, l’environnement privilégié était sans doute nécessaire pour accompagner ses filles et les comprendre. Si les personnages étaient toutes issues du monde ouvrier, l’art n’aurait-il pas eu sa place lequel est synonyme d’ouverture d’esprit ? Jenny écrit, Shane va coiffer des stars, Alice est journaliste, Marina est cultivée, Bette gère les affaires d’un musée d’art moderne... Non seulement, les personnages évoluent dans un univers festif, privilégié, mais baigne dans un environnement culturel, indispensable à l’épanouissement intellectuel et spirituel. L’art, l’argent sont-ils nécessaires comme véhicule à la tolérance ? Bref, la saison 1 est comme n’importe quelle série : inégale. Mais l’émotion est là et j’en suis ravi. Des sourires, des silences, des rictus parfois me font craquer. A savourer en VO. Enfin, le générique est une signature discrète est efficace. Dans "J'aime, j'aime pas", j’aime Alice, Dana, Tina, Tim, Shane, Bette, j’aime moins Jenny, Marina, je n'aime pas Tonya..
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 septembre 2010
    Irrévérencieux, cru , très drole aussi , bah culte quoi .A VOIR ABSOLUMENT POUR CEUX QUI NE CONNAISSENT PAS ;
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