Avis Sous influence

Quel plaisir de retrouver Emily Watson, qui joue toujours aussi bien.
Cette mini-série possède la qualité des créations britanniques mais aurait pu être plus courte, car sur 4 épisodes, ça manque de matière et de suspense.

Une mini-série captivante du début jusqu'à la fin ! Adaptation d'un roman déjà bien ficelé, l'image apporte une autre vision très intéressante. C'est un jeu sur la force des mots et le passage à l'acte, tout est savamment orchestré pour faire le téléspectateur douté. Emily Watson est époustouflante et Ben Chaplin à la hauteur du talent de l'actrice. La fin est magistrale et rien que pour ça, il faut dévorer cette mini-série anglaise !

Une brillante série britannique, mais pas diffusée par France 3, TV Breizh ou M6, ça vous étonne ? Pas moi ! Rien de spécial, tant on habitue le téléspectateur à des séries médiocres, voire de très mauvaises séries comme pour Docteur Foster (digne d'un roman de gare) ou la fatigante Vera et l'insipide Happy Valley avec leurs simples ressorts dramatiques de la série policière basique. Avec Sous influence on est dans autre chose. Je découvre les séries en DVD. Donc maintenant quand je tombe sur une série britannique, j'y regarde à deux fois, tant je sais que je risque fort d'être une nouvelle fois déçu (et c'est un euphémisme) par une série assommante avec des analyses psychologiques ronflantes, mais dès les premières minutes de Sous influence, on sent la différence. Déjà le scénario dérangeant pose la question de la culpabilité et des faux-semblants. Le personnage de Ben Chaplin fait penser à celui de Antonia Banderas, séducteur à la petite semaine dans the Other Man. Dans le film de Richard Eyre, sorti en 2008. Le personnage de Liam Neeson se demandait ce que son épouse pouvait bien trouver au personnage d'Antonio Banderas, du vieux beau sur le retour ? On pourrait se poser la même question: mais qu'est-ce que le Dr Carmichael (interprétée remarquablement par Emily Watson) peut bien trouver d'extraordinaire à ce minable de Mark Costley ? Peut-être car, comme elle lui fait remarquer, il ne peut plus séduire une femme plus jeune. Et le scénario d'évoquer judicieusement la sexualité des femmes après 50 ans. Le Dr Carmichael se retrouve ensuite embarquée dans un incroyable thriller. On se retrouve dans la dureté d'un tribunal qui reproche tout, et surtout sa sexualité, au personnage de Emily Watson. On est dérouté et révolté d'entre les propos d'une l'avocate qui brise les autres femmes, incriminant leur sexualité, comme si avec ce tribunal anglais on était en pleine période victorienne. C'est assez déconcertant, et c'est sans doute le point de génie de cette série. Dr Carmichael subit toutes les formes de violence à cause d'un adultère qu'elle a caché, et qu'elle n'agit pas selon les normes. Mais qui est capable de dire comment il se comporterait suite à un traumatisme violent ? Si en plus c'est pour être malmené et détruit par un tribunal ! Comment faire pour ressortir de cette épreuve, intact ? Vous l'aurez compris on est à mille lieu des imbuvables séries anglaises qu'on nous impose à la télévision. On est pas dans une zone de confort. La série dérange, choque et questionne. C'est captivant.

Tout d'abord pourquoi cette traduction du titre en "sous influence" ? cela n'a aucun sens. Le titre original est d'une grande justesse et résume à lui seul une bonne partie de l'intrigue. Si le rythme est lent et pourrait en décourager plus d'un, cette série est l'une des meilleures que j'ai visionné ces derniers mois :la descente aux enfers d'une femme dont la vie a toujours été réglée aux millimètres près. Drame psychologique sur fond de passion extra conjugale : ça vaut vraiment le détour.

Une série judiciaire gnangnan qui se voudrait thriller psychologique grâce à son twist final. Mais n'est pas Usual Suspect qui veut ! On a une série mièvre, qui lorgne du côté de 50 nuances de Grey. Les 2 premiers épisodes sont très lents à installer l'histoire et auraient mérité d'être rassemblés. Le procès qui occupe les 2 derniers épisodes est risible car peu crédible (la police omnisciente, les experts qui s'écrasent...).
Reste une bonne description du mécanisme psychologique pendant et post-viol qu'il est toujours bon de rappeler !

Série ringarde et ennuyeuse pendant le premier épisode car 95% des scènes ne servent à rien.Puis tout va bien à partir du 2ème.

Pas mal mais sans plus,
c'est plaisant mais on s'attendait à mieux,
quelque chose de plus inventif et de moins convenu,

Filmée au plus près de ce personnage féminin, incarné magnifiquement par l’actrice Emily Watson, cette mini-série est un thriller psychologique réussi et fort sur la thématique des violences faites aux femmes.

Cette série est juste géniale... déjà Emily Watson est prodigieuse... classe, émouvante, mystérieuse... bref un vrai numéro de grande actrice... mais c'est surtout le scénario qui m'a beaucoup plu... pendant longtemps on se demande à quel petit jeu joue l'amant d'Yvonne mais plus d'une fois des rebondissements nous prennent au dépourvu pour nous emmener complètement ailleurs et c'est fascinant... en plus le thème du traumé post agression est traité avec beaucoup de réalisme et moi cette série m'a beaucoup plu et beaucoup brassé ! Bravo...

Très bonne mini série avec 2 acteurs de grands talents: Emily Watson et Ben Chaplin qui forment un couple ténébreux à souhait. On se demande dès le départ (fin premier épisode) où 1 aventure extra conjugale va mener.
Et, on est pas déçu! Les acteurs dans leur globalité jouent tous très bien des gens de "la vie quotidienne" sur qui il tombe une histoire imprévue mais qui peut arriver à tous. La fin garde en haleine avec 1 procès et la fin nous laisse sur une réflexion inattendue sur la nature humaine.

J'ai été complètement captivée par cette série et comment, l'histoire est décortiquée à travers les flasbacks. Réalisation impeccable, deux acteurs incroyable avec une Émilie Watson au sommet de son art.

Je ne comprends pas les notes positives. Le scénario commençait bien mais l'auteur manque cruellement de psychologie, que ce soit dans la cohérence de l'histoire ou dans celle du comportement des personnages. Quant au pseudo "twist" final, il est encore plus grotesque que tout le reste. Emily Watson est monoexpressive. Quand elle est triste/dépassée/acculée elle ne cesse de cacher son visage dans ses mains. Ça en devient vite ridicule d'être aussi mauvaise actrice.

les acteurs sont magnifiquement crédibles.
le téléspectateur est maintenu en haleine jusqu'à la dernière minute.
j'ai adoré !!