Avis Bloodlands

L'intrigue est assez alambiquée et difficile à suivre. Même l'explication dans le dernier épisode (le 4) de la saison 1 est incompréhensible. D'autre part on n'éprouve aucune empathie pour le personnage principal. Pour tout dire on le trouve antipathique au possible. Et pour couronner le tout il faudrait se taper la saison 2 (plus longue) pour arriver à une véritable fin !!. Non sans moi!!

« Bloodlands » est avant tout une série policière britannique portée par l’excellent James Nesbitt que j’avais découvert dans les années 2000 dans la très bonne série « La part du diable ». Si vous êtes adeptes des séries françaises simplistes et conventionnelles, cette série n’est pas pour vous. Lors de la saison 1, il faut s’accrocher dans un jeu de pistes tortueux. L’ambiance générale ressemble plus à un thriller qu’à un policier. Une des forces de cette série est la difficulté qu’a le spectateur à se positionner face à ce flic qui a en lui une très grosse part d’ombre et dont on ne sait par moments quoi penser : fait-il son boulot au service (a) de la justice, (b) de sa propre justice ou (c) de ses intérêts propres ? Le twist lors du dernier épisode de la saison 1 est d’une imprévisibilité et d’une force exceptionnelle. Dans la saison deux, on repart sur les mêmes standards. « Bloodlands » est une série troublante, voire dérangeante, car pas très morale. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).

Bloodlands commence comme n'importe quelle série d'enquête et, mis à part les paysages glaciales de l'Irlande, on pense alors que l'on va assister à une série policière lambda. Il faut passer ce premier épisode avant de constater que Bloodlands va aller loin, nous surprendre et jouer avec nos nerfs.

Bloodlands évite tout rebondissement inutile - habituellement réservé en fin de saison - dès le deuxième épisode. La série choisit d'être transparente en montrant la personnalité parfois questionnable de certains personnages dès le début. Reste alors pour le spectateur de comprendre le pourquoi du comment et de suivre le cheminement des vrais héros de la série.

Bloodlands parvient à être de plus en plus intéressante au fil des épisodes, en offrant quelques rebondissements et un final réussi pour sa première saison.

La deuxième reprend peu ou prou l'intrigue de la première pour révéler d'autres secrets. La série aurait pu conclure de manière satisfaisante cette longue enquête mais se perd malheureusement dans un final simple et banal où toutes les questions n'ont pas été répondues. La faute certainement à une production qui pensait qu'une troisième (et dernière) saison officielle verrait le jour. Néanmoins, Bloodlands a su convaincre par son casting sans faute, James Nesbitt en tête, son enquête fouillée, ses paysages irlandais et ses personnages.

Scénario très original, et intelligent, tordu à souhait mais je ne trouve rien de compliqué à suivre ,c'est un bon thriller très bien joué.
...l'intrigue est très bien montée, logique et implacable.
2 saisons en 6 épisodes, c'est parfait. Avec Mare of eastrow, une des meilleures séries policières toute plateforme confondues.

Tout en ambiguïtés, l’acteur principal est excellent. Mise en scène nerveuse, c’est bien filmé. Les histoires sont tout à fait crédibles. A recommander !

Série agréable avec un personnage principal accrocheur et une intrigue alternant présent et passé très intéressante. Nous sommes tenus en haleine pour voir comment chaque saison va se terminer même si, seul bémol, chaque fin peut paraître un peu rapide et légèrement décousue. Série qui permet de passer un bon moment.

Mini-série britannique (4 épisodes) produite par Jed Mercurio (créateur de la série d'espionnage culte britannique "Line of Duty").

Si la série "Bloodlands" prend, peut être, un peu de temps à démarrer, et si l'intrigue nécessite une certaine attention, elle s’avère doublement intéressante car elle nous permet de suivre un thriller efficace avec, en toile de fond, le conflit nord irlandais, qui, même aujourd'hui, est toujours latent comme une braise sous la cendre.

Tom Brannick (James Nesbitt / La loi de Murphy et The Missing) est un policier en poste depuis plus de 20 ans, il est le père veuf et très protecteur de sa fille Izzy.

Il voit sa vie fortement "secouée" lorsqu’un ancien membre de l’IRA, un homme d’affaires local, est kidnappé et lorsque sa voiture, repêchée, avait de cachée, dans un rétroviseur, une carte postale lui rappelant une affaire, appelée ”Goliath”. Affaire qui avait été étouffée, il y a plus de 20 ans , liée à la disparition de sa femme et pour des raisons évidentes de politique.

A l'époque, l’affaire Goliath avait été vite "classée" afin ne pas mettre en péril la résolution du conflit nord-irlandais après l’accord du Vendredi Saint (également appelé accord de Belfast) qui avait mis fin à celui-ci.

L’action se déroule à Belfast sur deux périodes : celle de l’accord de paix du Vendredi Saint, signé en 1998, par les principales forces politiques d’Irlande du Nord, dont l’IRA, et aujourd’hui.

Cette mini-série maintient un très bon rythme, une intrigue ”au cordeau”, une photographie soignée, une interprétation irréprochable. Il y a de nombreux rebondissements mais sans tomber dans des ”twists” toutes les deux minutes.

Bref, à mon goût, un très bon spectacle.

Je ne veux rien spoiler de l'histoire mais ceux qui ont vu cette mini-série comprendront qu'une "suite" était tout de même souhaitable et une saison 2 vient d'être commandée.

Pour ceux qui n'ont pas suivi l'histoire complexe des conflits entre l'Irlande du nord et le Royaume Unie, n'y verront qu'une banale histoire policière sur font de dépit amoureux. Ce conflit prend naissance dans les années 60 afin de lutter contre la ségrégation confessionnelle qui sévit.

Alors que le Brexit remet en question une paix si durement gagné, voila que Goliath, un tueur en série qui, Il y a des années à tué l'épouse de T Brannick refait surface. Qui est donc ce tueur que l'on soupçonne être un membre de la police mais qui se débarrasse des anciens de l'IRA.

Nous suivons le cheminement du pugnace T Brannick avec des flashbacks inévitables qui nous replongent au sein de l'année 98, lorsque fut signé l'accord du vendredi saint

Une immersion dans la ville de Belfast.
Au cours des deux premiers épisodes le scénario tient la route .
A partir de la fin du second ça devient n'importe quoi et au cours du dernier épisode tout part en sucette avec une fin invraisemblable ( limite débile ).
Dommage...

Malgré un manichéisme qui va d'un extrême à l'autre en quelques heures à peine, cette minisérie est un divertissement honnête et dépaysant, l'occasion d'en apprendre plus long sur les bouleversements sociaux suscités aujourd'hui encore par les divergences d'opinions entre protestants et catholiques en Irlande du Nord (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/05/09/bloodlands-chris-brandon/)

Série anglaise donc déjà bien jouée avec un scénario plutôt original. Ça peut toutefois paraître un peu confus si on n'est pas familier des troubles ayant eu lieu en Irlande du Nord.
Pas désagréable à suivre sur 4 épisodes assez denses.

Un scénario plus tordu que ça tu meurs ! Cette mini-série, qui se passe en Irlande du Nord sur fond d’anciennes querelles protestants-catholiques, avec une IRA souvent évoquée, nous conte l’histoire d’un commissariat de police de Belfast avec enlèvement, meurtres et officier ripoux. Le réalisme est approximatif mais on finit par se prendre au jeu. La fin laisse supposer une nouvelle saison à venir. Pas génial mais j’ai vu pire.

parfait pour s'endormir tranquillement dans son canapé.
d'une lenteur...
Quand je vois le nombre de série annulé alors qu'elles sont largement au dessus de celle-ci...

Dès le début, l'histoire est difficile à comprendre.... surtout qu'il s'avère que plusieurs personnages jouent un double jeu qu'on ne comprend pas à moins peut-être d'être spécialiste des crises nord-irlandaises. Les motivations du personnage principal sont opaques (peut-être dévoilées à la fin ?) et ses actes paraissent arbitraires. Bref, dans ce contexte d'incompréhension, on s'ennuie ferme.