Cette série me fait penser aux taste vins. Ces messieurs se vantent de connaître les vins : ils regardent la couleur (appelée alors robe, la femme n'est pas loin), le sentent, le mettent en bouche, et...le recrachent! Or, il me semble que la première fonction du vin, c'est d'apporter l'ivresse. Comment peut on connaître un vin sans le boire, et au moins plus de deux verres, ce qui est le minimum dans un bon repas ? Comment peut on consacrer 6h à Brigitte Bardot sans montrer ses fesses et ses seins, au moins cachés sous un bikini ? Cette série c'est du Canada Dry: on voit Bardot, on l'entend parler, on la voit se suicider, parler, pleurer, crier, conduire une 2cv, mais on ne voit pas ce qui a fait sa gloire : la même chose que sa cousine d'outre Atlantique Marylin, le sexe, la sensualité, son corps, sa chair. Elle même le dit dans le troisième épisode :" quand je serai morte, les gens se rappelleront surtout de mes fesses." Lucide, la drolesse! Par contre, on voit les fesses nues de Vadim dés le premier épisode : encore une série pour homos, après " plus belle la vie"( qui aurait dû s'appeler " plus beau le vit")? Ah mais non, suis je bête ! et malhonnête aussi. Oui, on voit les fesses de Bardot, 10 mn avant la fin de la série, alors qu'elle est à la Madrague et que des meutes de journalistes arrivent de la mer pour la photographier (on se croirait dans un James Bond !). On voit ses fesses (ou celles de Julia Nunes ? On ne sait pas car on ne voit que les fesses, on ne voit pas à qui elles sont). La scène dure une demi seconde. Si tu clignais des yeux à ce moment tu as loupé l image. Je conseille plutôt de regarder le film "le mépris", de Godard : tu n'as pas besoin de te taper le film qui est sans intérêt, comme tous les Godard, on voit Bardot nue de dos dès le début et je peux te dire que ses fesses ne sont pas terribles, elles manquent de galbe (comme celles d'Élisabeth Berkley dans "showgirls"). Mais Bardot n'était pas qu'un corps, comme toutes les femmes, cela va de soi. Série donc puritaine, comme toutes d'ailleurs à notre époque où évangélistes, musulmans et néo - bigots se tiennent la main pour écraser la sexualité des femmes qui leur fait si peur. Bien des années après 1960 Bardot se mit à penser, à parler, et on s'aperçut qu'elle était, aussi, un âne.