Avis Dollhouse S1

L'erreur est humaine et souvent inévitable, Joss Whedon nous le prouve avec Dollhouse qui m'a énormément déçut. Joss ce n'est pas n'importe qui, il est à l'origine de séries telles que Buffy, Angel et Firefly...du lourd en somme ! Malheureusement il n'a pas su réitérer l'exploit avec cette première saison de Dollhouse qui s'avère assez peu intéressante. Le début de saison est le gros point faible de cette première fournée d'épisodes, le pilot est raté au possible (mais on ne peut en vouloir qu'à la chaine, pas réellement à Joss puisqu'il a du en retourner un alors qu'il en avait déjà réalisé un autre qui ne convenait pas à la FOX) et des stand-alone assez inintéressants. L'idée est là mais terriblement mal exploité. Reste un autre problème, et pas des moindre: Eliza Dushku. Son piètre jeu est horripilant et plus que limité. Bref je trouve assez dommage de l'avoir embauché en tant que personnage principal parce que franchement je n'adhère pas, même au bout d'une saison. Globalement je n'arrive pas à m'attacher aux différents protagonistes, à quelques rares exceptions, ce qui est une première aussi avec Joss. Peut-être parce qu'ici l'ambiance est moins intimiste, d'habitude que ce soit dans Buffy, Angel ou Firefly on suivait un petit groupe. Ici c'est tout un centre qui est au cœur de la série (bien qu'on s'attarde sur certains personnages plus que d'autres). Il faudra attendre le sixième épisode pour que cela décolle et devienne réellement digne d'intérêt. Eliza Dushku a toujours un jeu aussi limité mais concernant le reste on se prend au jeu car la mythologie de la série est mise en avant, le fameux Alpha montre le bout de son nez et l'épisode 13 est très déroutant ce que j'ai beaucoup apprécié (on se demande même si on regarde bien Dollhouse au début). Ah oui gros point positif de l'épisode 13 outre le fait qu'il soit bon c'est qu'il nous épargne l'horrible générique à deux balles qu'on a du subir durant les épisodes précédents (oui parce que le générique de la série est mauvais...très mauvais même). Bref une saison 1 avec une première partie faible et une deuxième partie assez bonne même si ce n'est pas non plus extraordinaire, on ne ressent pas vraiment d'addiction. Ce qui est dommage dans ce show également c'est qu'il est impossible de s'attacher à l'héroïne. Qu'on apprécie ou non l'actrice, là n'est pas le problème, c'est vraiment le personnage en lui même qui pose souci. Cela s'explique par le fait que dans chaque épisode il a une nouvelle personnalité, c'est une autre personne...comment dans ce cas de figure réussir à s'intéresser à Echo/Caroline ? Même quand l'intrigue se développe et qu'on en apprend plus sur sa vie antérieure et bien la sauce ne prend pas. Quoique quelques seconds rôles aussi changent de personnalités d'épisodes en épisodes mais étonnement on arrive à s'y attacher à eux. Je ne reconnais vraiment pas la patte de Joss Whedon qui nous a définitivement habitué à l'excellence alors qu'ici on en est assez loin. Contrairement à Angel et Firefly qui ne méritaient pas leur annulation, je commence à comprendre pourquoi Dollhouse n'a pas réussie à trouver son public.

Faire une série TV autour de la prostitution, c"est pas le meilleur concept mais là c'est plutôt réussi.
Alors que l'idée de base estr pas trop mal (une sorte de clones-total recall-profiler-punisher-terminator-xmen-...) et le casting sympa, l'ensemble est plutôt moyens. En grande partie à cause de Fran Kranz qui n'est pas vraiment crédible en neuro-scientifique et ses cabotinages plombent largement la crédibilité de cette première saison 1. Les histoires et les la mise en scènes ne sont pas toujours captivants.
Les vrais bons points sont de beaux décors et un design sympa pour quelques éléments (arc, informatiques, appartements, bureaux...) et une seconde saison très captivante.
L'éclairage utilisé met en valeur les rides et les aspérités de la peau et donne l'impression que tous les acteurs sont passés par la chirurgie esthétique.

Joss Wedhon a mis en scene un des fantasmes de l'être humain mais aussi l'une de ses plus grande peur. Cette saison est la mise en place de la série. Le scénario est bien pensé mais quelque peu lacunaire.

Dollhouse est une série qui démarre en dents de scie, adoptant une approche incompréhensible au début par les mises en scènes des missions assignées aux poupées. A ce moment là on se demande ou ça veut en venir. Finalement, le concept de base, à savoir l'existence de la Dollhouse et tous ce que cela implique, prend rapidement le dessus et arrive à convaincre grâce à des personnages intéressants qui sont joués par des acteurs qui doivent jongler entre plusieurs personnalités, ce qui ne doit pas être évident et qui faut l'avouer est plaisant à suivre. Mais aussi par ses décors soignés, sa bande son somptueuse et prenante. Au final une agréable surprise alors que j'en attendais pas grand chose au départ.

Le début est difficile, la faute à la Fox qui n'a pas laissé Whedon totalement libre, mais à partir du 5ème épisode on commence réellement à apprécier la série, pour finir en apothéose avec l'épitaphe 1.