(...) Los Angeles, commissariat de Farmington. « The Barn ». Ses bons éléments, ses brebis galeuses. Ses coups de filets, ses coups fumants aussi. Gangs, trafic de drogue, prostitution, tueurs en série, violeurs, indics, interrogatoires, perquisitions, interventions musclées, magouilles politiques et autres arrangements entre mafias ou cartel et quelques membres de la police. Et une chasse aux sorcières qui commence au sein même du commissariat, après que Mackey et les siens se soient aventurés en terrain boueux…, plus glissant qu’à l’accoutumée tout du moins. Vaguement inspiré par une affaire de corruption au sein du LAPD, The Shield, c’est avant tout une ville, une multitude d’enquêtes et d’embrouilles. Tout un programme. Los Angeles, commissariat de Farmington. « The Barn ». Ses bons éléments, ses brebis galeuses. Ses coups de filets, ses coups fumants aussi. Gangs, trafic de drogue, prostitution, tueurs en série, violeurs, indics, interrogatoires, perquisitions, interventions musclées, magouilles politiques et autres arrangements entre mafias ou cartel et quelques membres de la police. Et une chasse aux sorcières qui commence au sein même du commissariat, après que Mackey et les siens se soient aventurés en terrain boueux…, plus glissant qu’à l’accoutumée tout du moins. Vaguement inspiré par une affaire de corruption au sein du LAPD, The Shield, c’est avant tout une ville, une multitude d’enquêtes et d’embrouilles. Tout un programme.
(...) Ce qui frappe d’emblée, outre l’aspect visuel brut de décoffrage et la qualité d’interprétation, c’est la manière dont la série de Shawn Ryan joue avec nos émotions. Vous détestez un personnage dès le début de la première saison ? Sachez que vous risquez de l’adorer par la suite. L’inverse est valable également. Les motivations de chacun sont telles qu’il est difficile de ne pas s’attacher à tel ou tel personnage, voire à tout le cast. A un moment donné, tout le monde se retrouve devant un, voire plusieurs choix difficiles. Une décision et ses conséquences, pour l’intéressé comme pour son entourage. Car dans « The Shield », il y a aussi une vie en dehors du commissariat. Parfois, la situation est désespérée et entraîne une action extrême, on se dit alors que l’on vient de consommer le divorce avec ledit personnage. Souvent, on se trompe.
Pas d’introduction à chaque épisode, à peine un jingle. Un générique de fin brutal, fait de cris et de riffs ravageurs, couplés à des sonorités hip hop. La rue, la violence, simple, direct (dans la face), tout y est. Au fil des saisons, légèrement inégales mais de haute tenue quoiqu’il en soit, l’on se rend compte du remarquable travail au niveau de l’écriture. Les événements s’imbriquent parfaitement. Les premières saisons construisent, les trois dernières détruisent. Elles s’enchaînent à vive allure vers un chaos et une noirceur sans pareil. Il est juste regrettable de voir venir l’un des éléments clés de l’intrigue à des kilomètres, mais inutile d’en dire plus, on pardonne volontiers, et pour cause: même en m’attendant à la suite des événements, l’impact a été tout aussi fort, car superbement amené et mis en scène, sans concessions (...)