Avis Doctor Who (2005) S6

Pour cette deuxième saison en compagnie de Matt Smith, Steven Moffat et son équipe de scénaristes ont sorti le grand jeu. En effet, une fois passé le meilleur épisode de Noël de la série (avec Michael Gambon en plus !), la saison s'ouvre sur le Docteur qui va droit à sa Mort, nous livrant ainsi sa ligne directrice, sans aucun doute la plus forte et la plus intense de toutes celles que l'on a vu jusque là. Entre les secrets de River Song (personnage décidément excellent et de plus en plus important), les malheurs qui arrivent à Amy et les pirouettes du Docteur, toujours aussi fantasque et étonnant, cette saison nous réserve bien des surprises. La relation entre le Docteur, Amy et Rory s'intensifie et les scénaristes ont même le culot de nous livrer un épisode qui a tout d'un final en milieu de saison, quitte à nous en donner des frissons et des larmes aux yeux. Gardant l'esprit de la série sans pour autant tourner en rond et en apportant de nouvelles intrigues de plus en plus tordues, cette saison ne perd jamais le rythme, emmené avec brio par Matt Smith, qui se fond parfaitement dans le rôle du Docteur, nous emmenant parfois vers le rire, parfois vers les larmes mais toujours vers l'aventure.

Que dire de cette saison?
Je n'étais pas fan au début de Matt Smith car je regrettais David Tennant.
Cependant, après avoir essayé de m'attacher, j'ai réussi et j'ai adoré.
Certes les personnages secondaires manquent de relief à part River Song et le Docteur est complètement déjanté mais les scénarios des épisodes sont tous plus fous les uns que les autres.
En attendant la diffusion, de préférence en français, de la suivante.

Tout simplement génial, chaque nouvelle saison est meilleure que la précédente !

Du pur bonheur, dommage que l'on ait une saison de retard en France.

Efin une série qui vaut la peine de rester debout toute la nuit pour en découvrir l'origine. Pourtant méconnue en France c'est une série britannique qui fait partie de leur folklore. Depuis 1963 pas moins de 11 docteurs se sont succédés et j'avoue avoir une grosse préférence pour les 2 derniers. Cette saison 6 s'annonce encore plus riche en émotions et en révélations sur le Docteur. J'adore!!!!

La cinquième saison de "Doctor Who", mettant pour la première fois en scène le Onzième Docteur campé par Matt Smith, n'était malheureusement pas très concluante voire même décevante. Un Docteur qui se cherchait encore, des épisodes mal mis en scène, un scénario moins impressionnant qu'à l'accoutumée... On attendait beaucoup de cette sixième saison, toujours dirigée d'une main de fer par Steven Moffat et toujours interprétée par Matt Smith, Karen Gillan, Arthur Darvill et Alex Kingston. Et heureusement pour nous, le résultat est enfin satisfaisant, Moffat et ses scénaristes ayant trouvé la même gniac que Russell T Davies, précédent showrunner de la série. Avant tout, Matt Smith tient enfin la barre dans la peau du Docteur, plus sûr de lui, moins bipolaire et désormais amusant, il arrive à s'éloigner de son prédécesseur en campant le héros-titre de manière globalement plus sérieuse. Cela est ici du à la trame principale de cette sixième saison et son thème lourd : la mort. En effet, dès le premier épisode, le Docteur meurt ou plutôt va mourir. Un thème qui va suivre de près la saison à travers de nouveaux épisodes plus sombres où il y aura finalement peu d'humour en dépit de quelques gags et autres répliques cinglantes du toujours aussi survolté Seigneur du Temps. De plus, cette saison va aller encore plus loin dans les énigmes spatio-temporelles, nous retournant le cerveau dès les premiers épisodes et ce jusqu'à un final étourdissant dont on ne se remettra pas. Centrée sur la fameuse phrase « Le silence tombera » de la saison précédente (voir l'épisode 12), l'intrigue nous emmène dans différentes époques. Une nouvelle race extra-terrestre, les effrayants Silences, font également leur apparition ; une race inédite très réussie qu'on espère vite retrouver. Et outre des péripéties intelligentes où l'on découvre notamment les liens étroits entre le Docteur et son vaisseau, c'est surtout sur River Song, la future femme du voyageur temporel, que la saison va s'intéresser et creuser un peu plus ce personnage si énigmatique. Alors OUI ! Vous saurez enfin qui elle est et combien elle est importante dans la série. Mais attention les yeux, le scénario n'est vraiment pas évident à suivre. Autre point à noter, cette sixième saison n'a que très peu d'épisodes dits "à part" et beaucoup sont très étroitement liés, la plupart étant même des suites logiques, comme des épisodes coupés en deux ou en trois. Jamais on a autant été happé par l'intrigue, aussi complexe et démesurée soit elle. Dommage donc de découvrir, surtout en fin de saison, des épisodes classiques qui nous couperont dans notre élan pour n'être que des resucées d'aventures antérieures. Des péripéties sombres, particulièrement glauques mais aussi assez inutiles à la vue des précédentes qui allaient à un train d'enfer. Mais que l'on se rassure, cette sixième saison reste d'une intensité dramatique impressionnante, marquant au fer rouge la série.

La saison 6 est bien plus agréable à suivre que la S 5 : les personnages se sont enfin "calmés". Amy et Rory se sont mariés, donc fini de flirter avec le Doctor (séquences comiques qui étaient pour les gamins), et ce fameux Doctor qui est plus sérieux (sans excès) qu'avant. Toujours le mot pour rire (ce qui me frustre, personnellement, car j'attends un peu d'émotion sans pirouettes) mais au moins on ne s'ennuie pas. L'acteur Matt Smith commence à vraiment bien cerner son personnage (moins de facéties qu'avant, plus crédible), ce qui lui permet d'en jouer habilement : l'épisode "La Chair vivante" est excellent grâce à son double-jeu parfait (et pour une fois comique sans forcer). Les bons épisodes : en premier (pour ma part) "La Chair vivante" (le Doctor "Bis" m'a touchée et le revirement de situation est astucieux), "Terreurs Nocturnes" (aussi effrayant qu'émouvant à la fin), et la chute finale du dernier épisode (même si depuis, on s'enguirlande régulièrement entre fans sur le terme "d'épouse du Doctor", alors marié ou pas marié ? Chez nous, ça anime les soirées !). En revanche, un très mauvais épisode se détache du lot, "La Fille qui attendait" : le démarrage enchaîne les situations dignes d'un nanar (les garçons n'attendent pas Amy pour entrer dans la salle, ne lui précisent pas sur quel bouton ils ont appuyé, elle ne leur demande pas, elle rentre dans une salle sans voir personne dedans... Du grand n'importe quoi, décevant). De même qu'il y a des incohérences : on ne parle même plus des scénarios bordéliques (excusez le mot) comme "L'impossible Astronaute" ou le début du dernier épisode, mais de vraies incohérences. Par exemple : non, on ne peut pas arrêter le processus de transformation en Cybermen (cf les saisons précédentes, et surtout l'épisode saison 1 de Torchwood qui l'explique !), Mels / Melody qui vieillit au même rythme qu'Amy alors que les Time Lord sont "plus lents" (euphémisme)... Énervant : le Doctor qui ne sait / ne peut jamais rien faire (et se fait sauver par un élément extérieur), Rory et Amy qui meurent quasiment à chaque épisode et reviennent par des pirouettes scénaristiques qui deviennent vite épuisantes (on n'y croit plus...), et les "vues" de l'épisode suivant avant le générique qui dévoilent tout (cela devient un exercice de style d'attraper la télécommande quand on sent la fin arriver et de tenir "en joue" la télévision pour zapper ces spoilers...). Heureusement, les créatures du Silence sont géniales (ayant rencontré l'acteur qui est un chic type qui ne fait pas peur, lui !), quelques épisodes sont vraiment très agréables à regarder (je me répète, mais : La Chair Vivante et Terreurs Nocturnes), les personnages se sont enfin calmés, et Matt Smith est beaucoup plus à l'aise. Malgré les défauts ponctuels, c'est addictif, et "l'épouse" du Doctor anime nos soirées en de délicieux débats houleux depuis : alors, marié ou pas marié ?!.

Pour le moment, il s'agit de ma saison préférée ! On avance tellement dans l'univers ! J'adore vraiment ce petit groupe de personnage !

Matt Smith n'est pas David Tennant, mais cette saison est très intéressante même si le côté colérique du nouveau docteur m'exaspère.
en tout cas le silence est un méchant sympa, et le file conducteur avec River nous tient en haleine.
Bref une super saison, même s'il manque quelques Dalek !!!

Définitivement LA meilleure saison et de loin!!!
Bravo a Russel et Steven Moffat ainsi qu'a Matt Smith
qui est.. LE meilleur docteur!!!
Une saison 6 qui nous tient en haleine jusqu'au dernier épisode,
malgré que l'intrigue commence dès le premier.. Chapeau bas!!!
Un dénouement inattendus et des épisodes originaux avec toujours
autant de profondeur dans le scénario…
Encore un fois, saison ouffissime, du même niveau que l'épisode 50 ans!
Merci au Docteur.

De loin la meilleure saison de Matt Smith et probablement l'une des meilleures depuis 50 ans. J'ai vite accroché à l'interprétation du Docteur par Smith dès la saison 5 mais son personnage prend une ampleur indescriptible dans la saison 6. Un trio de compagnon drôles et attachants à la très forte personnalité, les Silences, ennemis les plus originaux depuis les Anges Pleureurs, le premier épisode de Neil Gaiman... Cette saison est parfaite en tout point.

La saison 6 est probablement l'une des plus sombres de la série où le Docteur oublie petit à petit qu'il est un guérisseur pour devenir un guerrier qui va faire beaucoup de choix discutables pour sauver sa propre vie ainsi que spoiler: la fille de ses amis Amy et Rory
. Un aspect très sombre qui ne fera que rendre le 11ème Docteur plus intéressant en ajoutant de la consistance au personnage.

Mais tout d'abord, parlons de l'épisode spécial de Noël qui est, à mes yeux après 9 saisons, le meilleur diffusé à ce jour (sans compter celui de la régénération du 11ème Docteur en 12ème Docteur). "Le fantôme des Noëls passés" est un épisode qui reprend les codes de la très célèbre histoire de Scrooge. Dans cet épisode, nous retrouvons l'excellent Michael Gambon (Albus Dumbledore) dans le rôle de Kazran Sardick, un vieil homme très riche et aigri qui déteste Noël. Pour sauver ses amis, le Docteur va devoir modifier le passé de cet homme (limite qu'il franchit pour la première fois) afin qu'il finisse par aimer cette fête. Un épisode émouvant et très poétique digne d'un chant de Noël.
Au début de la saison, nous retrouvons Amy, Rory et River qui reçoivent une lettre de la part du Docteur. Ils ne se doutent pas une seule seconde qu'ils viennent assister à la mort de ce dernier. Pourtant, ils finissent par retrouver le Docteur (avant qu'il ne meurt) sans pouvoir lui dévoiler ce qui l'attend dans le futur.
Cette saison comporte un fil rouge qui est pourtant constitué de deux questions : Qui est la mystérieuse petite fille dans la combinaison d'astronaute spoiler: qui se régénère à la fin du second épisode
? Et sera-t-elle la personne qui tuera le Docteur ? Même si ces questions sont rapidement résolues au milieu de la saison, le final sera tout de même là pour résoudre la simple question qu'on se pose généralement le temps d'un épisode : Comment le Docteur va-t-il s'en sortir ? Le fait que cette fois-ci on se la pose sur un ensemble de 13 épisodes en fait une saison pour le moins inhabituelle mais pas moins appréciable, bien au contraire