24, la série à voir au moins une fois, avec le principe du "quasi temps réel" qui nous étale 24h enchainées par saison, à raison d'une heure par épisode (pour un épisode durant 45 minutes). Kiefer Sutherland fait de Jack Bauer un personnage mythique, le seul personnage dont la survie est certaine au cours du show, tandis qu'on finit bien vite par apprendre que ce n'est pas le car pour les autres personnages. On déplorera les énormités de la série (les trajets rapides, les méchants majoritairement russes, arabes, ou traitres à la nation, Jack qui s'en prend toujours plein la gueule mais qui est d'aplomb à l'heure d'après). Par ailleurs, 24h chrono est la seule série mettant en scène des personnages qui évoluent en 24 heures comme ils évolueraient en 3 mois. Et malgré les énormités de l'histoire, la série a une dimension dramatique vraiment intense et poignante. Mais la véritable force de 24h chrono, c'est son suspense haletant, l'intensité de ses scènes, sa musique, et ses multiples rebondissements de fin d'épisode qui vous glacent le sang comme dans aucune autre série. La série est partagée entre des saisons ultimes (saison 1, inégalable), des saisons culottées mais énormes (saisons 5 et 7, assez uniques en leur genre), et des saisons assez inégales (saisons 6 et 8), mais dans l'ensemble, la recette marche. 24, une série dantesque et unique, mythique. Même si au bout de 8 saisons ça sentait vraiment le réchauffé, le principe fonctionne toujours autant, prend aux tripes, et au final on regrette que ça soit déjà fini. Rythme haletant jamais vu dans aucune autre série, action, rebondissements, traitres, attentats, écran splitté, sans oublier l'ultime musique. Et le passage d'anthologie qui, une fois sur deux, glace le sang, le TIC-TAC final ! Bref, série pourvue d'énormités mais d'une intensité bluffante. Je me suis laissé prendre au jeu et j'ai aimé ça (presque tout le temps).