Avis The Man In the High Castle S1

lumiere, costumes, et decors sont techniquement au point. Mais c est lent, ca ne raconte rien, et ca reprend tous les cliches evidents qu un tel sujet pourrait amener. L idee que le monde n aurait pas evolue sans la liberte aux EU, au point que la technologie n ait pas evolue d un poil en 40 ans me laisse perplexe. C est exasperant de mieverie, de bons sentiments, tout est tellement telephonne que l on n est jamais surpris, jamais interresse. L idee de base a du potentiel, mais pas sous le regard ridicule d un scenariste de 17 ans.

4/5 Très bien. Une uchronie sur la guerre gagnée par les Allemands ayant inventé la bombe A les premiers. Une co-habitation avec les Japonais pour dominer le monde et des résistants toujours présents. Cela donne une tonne d'idées à explorer et d'histoires très prenantes à suivre. Très bonne première saison avec des personnages attachantes et une frontière difficile à maitriser entre le bien et le mal quand la majorité pense d'une certaine façon.

Que dire que dire.... J'ai lu le livre de Philippe K. Dick il y a une dizaine d’années. Ma compréhension de l'intrigue avait été alors très limitée (pour ne pas dire plus), mais l'uchronie proposée a continué de m’intéresser (cette période de l'histoire m'interpelle depuis longtemps). Ce fut une bonne surprise de découvrir qu'Amazon en avait produit l'adaptation live, mais plus encore, c'est une immense satisfaction de voir que l'on tient là un petit chef d’œuvre télévisuel! On ne pouvait espérer mieux tant la réalisation est magistrale par moments: le suspense est haletant d’épisode en épisode, les mises en abime sont bien amenées. Les musiques, de très grande qualité, ajoutent de la tension à des situations déjà compliquées pour nos héros. La série ne sombre jamais dans la facilité scénaristique et garde une grande cohérence tout du long. On sent qu'il y a un gros travail d’écriture et c'est appréciable: on ne nous sert pas un manichéisme exacerbé. La série parvient à faire dans la finesse malgré le contexte: il y a de méchants japonais, de méchants allemands, de bons américains, mais aussi l'inverse! La série nous laisse nous questionner sur l'humanité dont chacun de nous pourrait faire preuve dans de telles épreuves. Si je ne lui mets pas 5/5, c'est uniquement parce que certains rôles secondaires me semblent un peu en deçà, mais c'est vraiment pour chipoter! En revanche, il n'y a pas à dire, les acteurs britanniques tirent vraiment les séries américaines vers le haut: Rupert Evans et Rufus Sewell sont juste excellents, mais les autres ne sont pas en reste, Cary-Hiroyuki Tagawa en tête. L’héroïne franco-américaine Alexa Davalos ne devrait pas vous laisser de marbre non plus. J'ai hâte d’être à la saison 2. Une superbe série. Je vais relire le bouquin.

The man in a the high castle c'est une série à 5,5 étoiles sur allocine. L'histoire se passe dans les années 60 dans une dimension où l'Axe a remporté la 2nde guerre mondiale. Les Etats-Unis sont partagés entre l'Empire du Japon et l'Allemagne nazie. Ça c'est le pitch, mais le scénario a été écrit en 5 minutes sur une nappe en papier et les épisodes sont longs comme des jours sans pain car il n'y a pas d'intrigue. L'héroïne qui a le charisme d'un barbiturique spoiler: est fortement soupçonnée d'appartenir à la Résistance, elle se fait même cogner un peu pour ça. Néanmoins elle réussi sans problème un entretien d'embauche qui consiste à servir les boissons dans la salle diplomatique où l'on discute de tous les secrets d'Etat entre Japonais et Américains nazifiés (c'est pas bête, comme ça elle a toutes les infos, et elle n'a plus qu'à les répéter)
. J'ai lâché au 6e épisode.

La reconstitution de cette dystopie est excellente mais c'est quoi l'enjeu !?! L'actrice principale a un charisme de somnifère et les situations déjà vues mille fois dans des films sur la résistance.

Voilà Amazon qui arrive dans la place des producteurs de séries ! Je sais que ça en fera sûrement claquer des dents plus d’un mais, d’un autre côté, quand il s’agit de prendre une œuvre de Philip K. Dick pour faire son baptême du feu, moi, j’avoue, ça attise ma curiosité. Surtout que l’air de rien, l’exercice était clairement casse-gueule, étant donné le sujet. Penser un monde des années 60 où les nazis découvrent la bombe avant les Etats-Unis, ça excite l’imagination certes, mais encore faut-il réussir à rendre ce monde crédible sur la distance. Pour le coup, ce n’est pas sur cet écueil là que la série se vautre, au contraire, c’est même sa très grande force. Le premier épisode m’a, je l’avoue, totalement scotché, tant – avec vraisemblablement peu de moyens – il est parvenu à reconstituer un univers très riche, en y posant qui plus est beaucoup de pistes excitantes à creuser ( spoiler: l’idée de condamner ceux qui s’ouvrent aux cultures étrangères par exemple ; l’idée de présenter notre réalité dans cette série comme un monde parallèle ; l’idée de confronter la morale nazie au quotidien américain des années 60 ; l’idée d’avoir mélangé l’esthétique des années 60 américaines et l’esthétique Bauhaus allemande ; etc…
). Seulement voilà, là où, selon moi, la série peine à se construire, c’est sur ses personnages et la tonalité générale de son atmosphère. Tout ça est finalement trop lisse, trop démonstratif, pour ne pas dire trop caricatural. Ce « Man in the High Castle » souffre selon moi du même vice qui prend certains films qui sont sensés se passer dans les années 60. Ils ne traitent pas la période avec un regard contemporain, mais au contraire, ils finissent par se rapprocher d’un traitement très années 60 des années 60, avec toutes ses conventions et donc, du coup, ces rigidités. Personnellement, je ne me suis pris de sympathie pour aucun des personnages, chacun n’étant finalement qu’un stéréotype de personnage-fonction (même si Rufus Sewell en impose quand même en officier SS américain) ; et je tirerais presque le même constat de l’intrigue qui, au départ annonce plein de pistes excitantes et qui, très vite, rentre elle aussi dans des schémas plus classiques et plus convenus ( spoiler: untel va-t-il se faire prendre ? untel va-t-il se faire tuer ? Ça pourrait marcher si au moins les personnages avaient de l’épaisseur.
) Au final, j’ai terminé cette première saison sans passion, le cliffhanger conclusif ne parvenant même pas à réveiller mon intérêt. Pas mal donc. Ne serait-ce que pour son univers cette série mérite d’être vue. Mais, je l’avoue, je suis très sceptique pour les saisons à venir. Mais qui sait… On peut toujours être surpris…

Si le sujet s’annonçait potentiellement palpitant, j'étais curieux de savoir comment les scénaristes allaient s'en dépatouiller. Force est de constater qu'ils ont réussi leur coup, réussissant à combiner les enjeux mondiaux et les enjeux humains de ses personnages. Certes, le script passe parfois en force au prix de quelques grosses ficelles, mais rien qui démentira la belle impression laissée par cette saison 1. Au casting on notera notamment le rôle mémorable de Rufus Sewell.

Et bien que ce fut lent ! Une lenteur parfaite pour remarquer les incohérences de l'adaptation, savourer les clichés asiatiques, et admirer les très mauvais effets spéciaux. Le matériel de base est pourtant intéressant, les ajouts, surtout visuels, sont souvent accrocheurs (comme la pluie de cendres de l'hopital, les logos nazis US, les charniers japonais....) , et les acteurs sont aussi beaux que bons pour le trio de tête. Prenez ensuite les personnages secondaires et ca se gate, principalement dans la qualité d'écriture. On a envie de jeter la série à la moindre apparition du surjeu du marshall (mais qui a pu valider cet amas pathétique de clichés ?) et du beaucoup trop gentil Ed McCarthy. A l'image de ces derniers, le choix du casting est regrettable. Au delà de la qualité de ses acteurs comme DJ Qualls, le casteur commet l'erreur de mettre en avant des acteurs qui physiquement incarnent sans surprise les stéréotypes du personnage, de son évolution et du scénario : tout semble déjà joué d'avance dès le premier épisode rien qu'en les regardant.

Hitler gagne la guerre et le monde est nettement différent à celui que nous connaissons. Scénario alternatif à notre histoire déjà traité plusieurs fois ces dernières années (notamment via des romans ou jeux video)après tout cette série est une adaptation d'un livre de Philip K. Dick. Mais en série télévisée, c'est une première et, jusqu'à présent, on peut dire que c'est une réussite.

L'ambiance nous donne une idée assez réaliste de ce que serait le monde si les nazis avaient remporté la bataille, tout y est clairement calculé pour laisser une vraisemblance dans le fond et la forme. Le suspens est souvent satisfaisant, des doubles jeux continuels nous font douter. Nous ne savons pas nous même à qui faire confiance.

J'espère que la série ne va pas virer au guimauve comme j'ai pu le redouter en mi-saison. Heureusement, un tournant que je ne vais pas spoiler vient mettre un terme à cette idée.

Au final, la série est intéressante et la fin de la saison laisse présager une deuxième saison prometteuse. Il n'y a plus qu'à voir si ça sera à hauteur de mes attentes.

Petit bémol pour l’hygiéniste que je suis... Trop de clopes! Non sans rire, je n'ai rien contre le tabac comme accessoire dans un film ou une série, mais là c'est exagéré. Dans un épisode j'en ai compté pas moins d'une trentaine allumées! Sur 50 minutes ça fait beaucoup trop pour être un "simple" accessoire. Si j'en parle dans une critique, c'est vraiment parce que je trouve que ça nuit à la qualité de la série.

Liquidons tout de suite le débat inutile sur la proximité de cette série avec le chef d’œuvre uchronique de Philip K. Dick, "le Maître du Haut-Château" : bien entendu, aucun rapport, si ce n'est l'utilisation de l'univers paradoxal créé par Dick dans lequel les forces de l'Axe ont gagné la Seconde Guerre Mondiale, et de quelques uns des personnages du livre. Et là n'est pas le problème, les adaptations fidèles de Dick se comptant de toute manière sur les doigts intacts d'une main mutilée.. Le problème de la première saison de ce "Man in the High Castle", production à gros budget de la maison Amazon, c'est qu'elle est à la fois inepte et horriblement soporifique. Inepte car totalement départie d'un scénario cohérent, se contentant d'un enchaînement aberrant de situations ridiculement fausses, et conduite par un trio de personnages aussi mal écrits que mal interprétés par trois jeunes acteurs incompétents et sans aucun charisme. Soporifique car le(s) réalisateur(s), en l'absence de scènes intéressantes ou même simplement signifiantes à filmer, ont reçu des instructions évidentes de filmer les coûteux décors et de faire durer le tout le plus longtemps possible (sans doute une mauvaise interprétation de la part de la production quant aux spécificités du cinéma japonais...). Cette Bérézina s'amplifie d'ailleurs lorsqu'on s'approche de la conclusion de la saison puisque les scénaristes font une erreur fondamentale sur ce que Dick a voulu représenter par son "Poids de la Sauterelle" (lui aussi uchronique), stupidement remplacé par des bandes d'actualité (ce qui désamorce donc et le thème de la création littéraire séditieuse et le vertige de l'empilement des uchronies), et nous gratifient même d'un final risible que l'on croirait tout droit sortie des fantaisies de "Fringe". Bref, une semi-catastrophe, seulement évitée grâce à quelques seconds rôles conséquents. Pas sûr que je continue sur ce chemin de croix.

Une série dystopienne de qualité même si elle manque d'un certain souffle ou de meilleurs personnages dans cette première saison.

Une série sur les thèmes de l'espionnage et de la résistance, dans une réalité alternative où l'Allemagne Nazie et l'Empire du Japon ont gagné la seconde guerre mondiale et se partagent les USA : Nazis à l'est, Japonais à l'Ouest. En dix épisodes, la série se déploie, lentement, nous faisant profiter du voyage. La reconstitution historique est parfaite, nous donnant l'impression d'être dans un de ces films américains des années 60, sauf que... il y a toujours un détail qui vient nous rappeler qu'on n'est pas vraiment dans cette Amérique bien connue. Les acteurs sont tous bons, notamment Rufus Sewell en général américain Nazi, et Cary-Hiroyuki Tagawa en ministre japonais épris de paix. Les intrigues sont intéressantes, bien traitées, aucune n'est laissée trop longtemps en suspens, l'écriture est globalement bonne. Une série fascinante par son sujet et sa réalisation, mais qui, par son rythme lent, ne plaira pas à tout le monde.

Sympa cette première saison, à la fois surprenante ( sauf si on a lu le livre de Philip K.Dick..) et intéressante. Le suspense est bien ménagé à chaque épisode, les décors sont impressionnants.
Un petit bémol pour les scènes d'actions qui sont un peu en dessous et pas trop crédibles parfois mais ce n'est pas l'essentiel de la série.
Je recommande .

Une première saison un peu molle mais terriblement réaliste. A la manière "d'Un Village Français", les personnages ne sont ni bons ni mauvais (enfin, si quand même), ont chacun leurs convictions (bonnes ou mauvaises, très mauvaises) et se perdent dans les limbes d'un conflit qui les dépasse.
Les acteurs sont très bons, même si les plus jeunes agacent un peu.

Scènes lentes, acteurs principaux sans aucune personnalité, décors sombres etc. Je trouvais l'idée du scénario intéressante mais la réalisation est soporifique au possible. Je passe mon chemin