C’est l’un des visages phares et le brushing le plus emblématique de la télévision. En 2006, après plusieurs années sur M6, Laurent Delahousse est devenu le joker de David Pujadas à la présentation du journal de 20 heures de France 2, puis, en 2007, il a hérité des journaux du weekend de la deuxième chaîne, remplaçant à Béatrice Schönberg, la femme de Jean-Louis Boorlo. À la base, le remplacement devait être provisoire, le temps de la campagne présidentielle. Laurent Delahousse est finalement resté. Ainsi, il n’a “pas de weekend depuis 15 ans”, a-t-il glissé dans une interview accordée à Society, publiée jeudi 16 mars 2023. Et ce même s’il a ralenti le rythme en 2017, laissant le JT de 13 heures du weekend à Leïla Kaddour-Boudadi.
Les vacances de Laurent Delahousse perturbée par l’actualité
Laurent Delahousse vit dans “un flot extrêmement dense et intense d’actualités, souvent anxiogènes“. Flot qui rythme sa vie, et notamment sa vie privée. Père de deux enfants, fruit de son amour avec sa compagne actuelle Alice Taglioni, Swann, 7 ans, et Lino, 3 ans, il a également deux filles, Liv, 18 ans, et Sacha, 15 ans, de sa précédente relation avec Florence Kieffer. “Pas de weekend depuis quinze ans, ça peut finir par peser, mais j’aime ça ; il y a bien pire non ?“ Il n’a pas beaucoup de vacances non plus, la faute à l’actu. “L’année dernière, je n’avais pas pris de vacances depuis très longtemps et je suis parti au ski avec deux de mes enfants et ma compagne. Or, je crois que Poutine déclare la guerre en Ukraine quand j’arrive sur le quai de la gare. Mes enfants ont vu la tête que j’ai faite. Dans mon regard, il y avait quelque chose d’un peu schizophrénique : “Qu’est-ce que tu fais là ?“”
Laurent Delahousse : “J’ai fait voeu de silence”
Des confidences rares. Et c’est Laurent Delahousse lui-même qui le dit. “Des interviews ? J'ai dû en accorder six en six ans. Présenter le 20 heures c'est un peu comme rentrer dans les ordres : j'ai fait vœu de silence“, a expliqué le présentateur, toujours à Society. Et d’ajouter : "Le Journal de 20 heures, c'est un rendez-vous qui impose une responsabilité, et qui m'a imposé un silence. Une forme d'empêchement. L'incarnation d'un journal qui reste un totem pour les Français impose, selon moi, une forme de retenue, de silence public.“ Mais ce n’est pas un sacrifice pour lui : “Cela me convient assez."
