Jean-Christophe Dessaint, Amandine Taffin Interview : Le Jour des Corneilles

Vieil intoxiqué de Miyazaki , Chomet et Laloux , je viens de découvrir JC Dessaint et son Gd orchestre ( A Taffin,Chabrol..) avec" le jour des corneilles" . Depuis ce coup de hasard, je suis plus heureux . Je demeure sous influence d' une sorte d' hypnose affective liée à ce chef d’œuvre . Il ouvre -je crois -un registre totalement nouveau : celui de la finesse XXL dans l' expression audiographik des vibrations humano !. Pour la première fois , un film fait par des adultes , réussit à parler aux sens par dessus tout cloisonnement d'âge . Je suis prêt à croire que , même les humanos aux sens les + rassis , les profils bovins dotés d'une sensibilité à l' affectif humano proche de celle d'un banquier juif , peuvent s'enrichir d'une nouvelle question sur la vie , en recevant ce film. Je ne tenterai pas un démontage , forcément présomptueux , du charme sous lequel ce film nous laisse . Mais on est si habitué à se voir assimilé par le cartoon américain , à des consommateurs abrutis ,autistes sourd & muets ( hyper & grossière redondance de l' info = retape maxi large de clientèle ) , que cette expression aussi fine ,minimaliste et dense que dans le monde réel vous réveille comme l'air frais du matin. Jamais je n' ai rencontré ailleurs cet ensemble de qualités d'expression,sauf peut être chez JF Laguionie dans ce chef d’œuvre méconnu " Gwen, le livre des Sables". ( scène Gwenn , Nockmoun branche d'arbre / fond de pleine Lune) Heureux aussi ,que ce chef d’œuvre soit Français , et + encore de racine Québecoise .Car en effet, cette poésie de la vie ,avec toujours les pieds dans l' herbe humide ,n'existe nul part ailleurs comme chez les humains de la Belle province ..

une faute à "Miyazaki"...