Jungle est le portrait de Bonnie, Dounia, Solveig, Héloïse et Lila. Aujourd’hui âgée de 25 ans, la cinéaste Louise Mootz a grandi dans le XXe arrondissement, et livre une approche sans filtre de cette " clique de Stalingrad ", dont elle a suivi le parcours et pérégrinations au cours des trois dernières années.
En mal de financement pour son nouveau projet, Marc Isaacs décide de filmer des personnages chez lui : deux ouvriers, sa voisine voilée, un SDF slovaque et sa femme de ménage colombienne qui veut mettre son vieux matériel de tournage à la poubelle.
À Lussas, dans le Sud de la France, un petit groupe s’est réuni dans l’ancienne épicerie du village. Parmi les champs de vignes et les cerisiers en fleur, l’entreprise qui se prépare là est toute singulière pour le monde rural : créer une plateforme ultra-moderne de diffusion de films documentaires sur internet.
À la fin du Moyen Âge, à Florence, en Italie, une révolte des ouvriers les plus pauvres du textile, les Ciompi, parvient à renverser le gouvernement. À Florence, je filme sur leurs traces pour faire surgir les fantômes de cette révolte. Dans les banlieues industrielles, j’en découvre les échos au présent, dans les usines textiles modernes où sont exploités des travailleurs immigrés. À Paris, je dialogue avec le chercheur militant qui a mis en lumière cette révolte. Nous questionnons ensemble les enjeux politiques de l’écriture de l’histoire dans la construction d’une mémoire collective féconde.
Les équipes de National Geographic ont suivi le grimpeur Alex Honnold (héros du film FREE SOLO, Oscar® du meilleur documentaire en 2019) et un groupe d’alpinistes chevronnés mené par l’explorateur Mark Synnott alors qu’ils cherchent une nouvelle route vers un tepui niché au plus profond de la jungle amazonienne, un immense plateau rocheux aux contours abrupts englouti dans les nuages.
Prenant pour point de départ et thème central les soulèvements de 2009 en Iran, le film questionne les idées de collectivité, d'autorité, de patriarcat, de mémoire et de répétition par une remise à plat de l'histoire de l'Iran moderne et des images qui ont servi à le construire.
"Un jour, l'homme de ma vie m'a propose de partir au bout du bout du monde... C'est la Patagonie, une terre hostile et forte, de tempetes, de vents, de glace et de ciel."
En 1965, trois ans après l’indépendance de l’Algérie, le cinéaste italien Gillo Pontecorvo entreprend le tournage d’un film reconstituant la bataille d’Alger (1956/1957). Ce film en noir et blanc à l’esthétique inspirée des actualités fait l’effet d’une bombe et rafle en 1966 le Lion d’Or à Venise. Alors qu’en France le film sera interdit de fait jusqu’en 1971, en Algérie il devient mythique, programmé chaque année par la télévision pour la commémoration de l’indépendance. Il est coproduit par la société de Yacef Saadi, un des héros de la lutte de libération devenu producteur et qui joue son propre rôle dans le film de Pontecorvo. Le tournage du film à Alger va servir de leurre pour faire entrer plus discrètement les chars de l’armée de Boumedienne dans la ville lors du coup d’État qui renverse le Président Ben Bella. En 2003, lors des opérations militaires en Irak, le film est montré à des officiers américains comme un exemple de combat réussi contre le terrorisme urbain.
Que se passe-t-il au musée du Louvre quand il est fermé au public ? "La Ville Louvre", déclare Nicolas Philibert, "n'est pas un film d'art, pas plus qu'un reportage de type sociologique sur des petits métiers. J'ai voulu raconter une histoire à partir d'un matériau vivant, transfigurer le réel pour faire naître des émotions ; j'ai filmé ...
« Conversation entre 3 étudiants de Nanterre et 2 ouvriers de Renault Flins, entrecoupée par d'images des événements de mai 68 pris par les États généraux du cinéma. » (JLG, 1968)