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    Grands jeux vidéo...Films de m.... !
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Grands jeux vidéo, adaptations ratées : cinq films qu’on aimerait effacer de nos mémoires de Gamers, surtout lorsqu'on célèbre l'arrivée fracassante de Street Fighter V aujourd'hui !

    Mais qu'est-ce que Gomez est allé faire dans cette galère ?

    La séquence nostalgeek...

    Série de jeux de baston à la longévité exceptionnelle et vendue à plus de 60 millions d'exemplaires, la saga des Street Fighter a vu le jour en 1987. Mais c'est surtout avec Street Fighter II : the World Warrior, sorti en 1991, que la franchise a gagné ses lettres de noblesse. Révolutionnant le genre en proposant huit personnages jouables et huit styles de combats différents, un système de jeu rapide et novateur, et une grande performance technique due à des graphismes et une bande sonore riches et variés, Street Fighter II s'est imposé comme la référence des jeux de combat.

    Certains se souviennent encore, émus, des sommes englouties dans la borne d'arcade du jeu de Capcom, avant de casser leurs tirelires pour acheter à un tarif prohibitif la cartouche de jeu sur Super Nintendo, vendue à l'époque  690 Fr. Depuis sa sortie, le succès ne s'est donc jamais démenti. Tellement d'ailleurs que des tournois sont régulièrement organisés sur Street Fighter IV... Et depuis ce mardi, sur Street Fighter V.

    Pour le plaisir, ci-dessous, la cinématique d'introduction de Street Fighter V et la présentation de son roster de combattants !

    Le Game Over

    Et dire que Street Fighter est l'ultime apparition à l'écran du grand Raul Julia, avant qu'il ne décède en 1994 d'un cancer. Misère...Mais qu'est -ce qui a bien pu passer par la tête du génial Gomez de la famille Addams et sa suite, à l'extraordinaire acteur du chef-d'oeuvre poignant Le baiser de la femme araignée, de participer à cette catastrophe, sous les traits du grand méchant Mr Tatanka Bison ? Et ne parlons pas ou si peu du reste du casting, entre un Dr Dhalsim risible, Ryu et Ken pitoyables, une Kylie Minogue qui vient faire du rab entre deux chansons, un Wes Studi alias "Sagat" qu'on aurait préféré voir rester chez Michael Mann...Même JCVD est complètement à côté de la plaque. Quand on pense qu'il a refusé le rôle de Johnny Cage dans Mortal Kombat pour celui-ci...Il a beau être kitchissime, mais au moins il passe mieux l'épreuve du temps, et a un vrai capital de sympathie.

    A l'époque, il était difficile de flairer le piège. Le réalisateur, Steven E. De Souza, était surtout connu comme un scénariste plutôt solide dans les années 80. "Je ne veux pas faire un simple film d'arts martiaux" déclara sans rire l'intéressé; "mon ambition est de faire un mélange entre Star Wars, James Bond et un film de guerre". Evidemment, il n'y aura rien de ces trois influences. Reste que le film a quand même ramassé près de 100 millions de $. A l'époque, il ne fallait sans doute pas trop en demander aux fans, déjà trop contents de voir leurs personnages préférés se coller des mandales, même atrocement filmées. 

    Le Bonus Round

    Adapté en 1995 du film, le jeu Street Fighter: The Movie est le seul Street Fighter à contenir des graphismes digitalisés, ainsi qu'un mode de jeu incluant des scènes tirées du film. Copiant la série Mortal Kombat, ce titre ne s'est jamais hissé au niveau des autres titres de la franchise. Ci-dessous, un petit extrait.

     

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