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    Et si le héros de Jurassic World était déjà dans Jurassic Park ?
    Thomas Imbert
    Thomas Imbert
    -Chef de rubrique - Infotainment
    De la Terre du Milieu aux confins de la galaxie Star Wars en passant par les jungles de Jurassic Park, il ne refuse jamais un petit voyage vers les plus grandes sagas du cinéma. Enfant des années 90, créateur des émissions Give Me Five et Big Fan Theory, il écrit pour AlloCiné depuis 2010.

    Une curieuse théorie circule actuellement sur la toile. Le dresseur de raptor incarné par Chris Pratt dans Jurassic World et le petit garçon terrorisé par Alan Grant au début de Jurassic Park seraient en fait... une seule et même personne.

    Universal Pictures
    Ça n’a pas l’air très effrayant. C’est juste… comme une grosse dinde.

    Nous sommes en 1993, au début de Jurassic Park, et un petit garçon d’une dizaine d’années cherche à faire son intéressant en expliquant au paléontologue Alan Grant (Sam Neill) que les raptors ne l’intimident pas le moins du monde.

    Après une explication extrêmement convaincante du scientifique, mise en scène et griffe de raptor à l’appui, le gamin est calmé. Il y réfléchira désormais à deux fois avant de dire du mal des terrifiants dinosaures.

    Universal Pictures
    Essaie de te montrer un peu respectueux…

    La dernière recommandation d’Alan Grant semble l’avoir particulièrement marqué, car s’il faut en croire la théorie qui circule actuellement sur la toile, le petit garçon en question aurait grandi pour devenir… Owen Grady, ce dresseur de raptors incarné par Chris Pratt dans Jurassic World, et dont le mot d’ordre pour dompter ses dinosaures est justement le respect.

    L’hypothèse a même été validée par Colin Trevorrow, réalisateur du dernier opus. Et en effet, on peut arriver à y croire sans peine quand on sait que Chris Pratt n’a qu’un an de moins que Whit Hertford, l’interprète du fameux petit garçon. Ce dernier, quant à lui, dément catégoriquement sur son compte Twitter, expliquant que le rôle lui appartient, à lui et à lui seul.

    Universal Pictures

    A vous de trancher, donc, quand vous irez (re)voir le film en salles. Pour le plaisir, on se repasse le monologue de Sam Neil…

    "Essaie de t’imaginer à l’ère crétacée. Tu jettes ton premier coup d’œil sur cette grosse dinde en débouchant dans une clairière. Elle avance comme un oiseau, en hochant de la tête. Et tu ne bouges plus, parce que tu te dis que peut-être, son acuité visuelle est basée sur le mouvement, comme le tyrannosaure, et qu’il t’oubliera si tu ne bouges pas, mais non ! Pas le vélociraptor. Tu le fixes dans les yeux, et il te fixe aussi intensément. Et c’est alors que l’attaque survient. Elle ne vient pas de face, mais par les côtés, des deux autres raptors que tu n’avais même pas encore vus. Parce que le velociraptor n’est pas un chasseur solitaire, il utilise un schéma d’attaque coordonné, et il est sorti en force aujourd’hui. Il fend l’air et te lacère avec ça : une griffe, rétractile, de 20 centimètres, coupante comme un rasoir sur le doigt du milieu. Il ne prend pas la peine de te mordre à la jugulaire comme le lion. Non… Il t’entaille ici, ou ici. Il t’ouvre peut-être le vendre, qui déverse tes intestins. Le pire c’est que tu es vivant lorsqu’il te dévore. Alors essaie de te montrer un peu respectueux."

    La preuve que Owen Grady a bien retenu les leçons d'Alan Grant : un cours sur le dressage des raptors...

     

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