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    Braquo : un volet final explosif dès cette semaine sur Canal +

    Lancée en 2009 sur Canal+, le polar débridé Braquo, initialement porté à l'écran par Olivier Marchal, s’apprête à tirer sa révérence. Un bouquet final au rythme effréné qui commence dès le lundi 12 septembre à 20h55. Que réserve cette ultime saison ?

    Un chapitre final magistral

    L’une des productions les plus longues de la chaîne avec Engrenages, Braquo est sur le point de disparaître de la grille des programmes de Canal + . Après quatre saisons à l’antenne et un succès retentissant à l’étranger, l’heure des adieux est arrivée. Un clap de fin volontaire et réfléchi d’après son producteur, Claude Chelli : "C’est une saison plus dramatique que les autres, on sent qu’on a fait le tour des personnages. C’est une décision prise tous ensemble. Si l’on décidait de continuer, ça serait du réchauffé." Cela ne veut pas pour autant dire que la bande de Caplan va sortir par la petite porte, bien au contraire. Fidèle à sa mythologie, la série promet avec ce quatrième opus une bonne dose d’adrénaline, à coup de règlements de compte et braquages qui tournent mal.

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    Dès le 12 septembre, Eddy Caplan (Jean-Hugues Anglade) et ses acolytes armés jusqu’aux dents vont devoir faire face à l’imprévisible Baba Aroudj, en quête de vengeance après que Morlighem (Joseph Malerba) ait tué son fils unique, tout en gérant les conséquences du grand final précédent, où Caplan a été confronté à un choix cornélien par l’instable Roland Vogel. En parallèle, un nouvel ennemi va se dévoiler en la personne de Pierre Laplace (Le fils à Jo, RTT), prêtant ici ses traits au déstabilisant commandant de police marseillais Guido Frankeur. Également, Boris Terral rejoint la famille de Braquo dans la peau de Nathan, le frère cadet du héros interprété par Anglade, les deux ayant déjà collaboré sur le tournage des Menteurs d’Élie Chouraqui. "J’ai reçu un très bon accueil par tout le monde ; Jean-Hugues a toujours été une bonne étoile pour moi", déclare l’acteur. Son alter ego à l’écran, Nathan, se retrouvera impliqué dans le quotidien mouvementé de son aîné tout en s’efforçant de vaincre ses propres démons.

    Une page qui se tourne

    Plusieurs mois après que la production ne soit bouclée, Jean-Hugues Anglade semble apaisé, satisfait de cette ultime salve d’épisodes : "Il y avait énormément de potentiel pour faire une fin passionnante, et je pense que c’est réussi. On sort avec la tête haute, selon nos propres termes." Refaire une série ? Le comédien n’est pas fermé à l’idée, à une condition près, "si c’est un projet différent, pourquoi pas.Geoffroy Thiébaut quant à lui, celui qui se cache sous l’impitoyable et démentiel Vogel, risque d’avoir un peu de mal à se dissocier de son personnage : "On ne me propose que des rôles de salauds depuis, mais ça ne me dérange pas, c’est magnifique de jouer un méchant !".

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    Souvent critiquée sur un certain manque de réalisme, l’auteur et scénariste Abdel Raouf Dafri (Mesrine, Un prophète) se défend : "Quand j’ai rejoint Braquo pour la saison 2, il y a eu un tournant dans son ADN. Nous ne sommes pas à la recherche de la réalité mais plutôt de quelque chose qui est bigger than life. Il n’a jamais été question de faire un documentaire." Des propos appuyés par son collègue Claude Chelli : "On ne souhaitait pas faire une énième série de flics et à la place se concentrer sur des personnages qui traversent des choses qui ne sont pas uniquement liées à leur job. On joue avec les clichés, on frôle peut-être parfois la caricature." Quoi qu’il en soit, avec ces nouveaux épisodes où la tension monte d’un cran, la rentrée de Canal + s’annonce détonante.

    Caplan, Morlighem et Roxane, fusils sous le bras, vous donnent rendez-vous dès le lundi 12 septembre à 20h55.

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