Mon compte
    The Neon Demon sur Canal+ Cinéma : pourquoi Nicolas Winding Refn a-t-il engagé Keanu Reeves ?

    À l'occasion de la diffusion télévisée de The Neon Demon, découvrez en cinq anecdotes le thriller horrifique à l'atmosphère éthérée de Nicolas Winding Refn, porté par la diaphane Elle Fanning.

    De Nicolas Winding Refn avec Elle Fanning, Jena MaloneBella Heathcote

    Une jeune fille débarque à Los Angeles. Son rêve est de devenir mannequin. Son ascension fulgurante et sa pureté suscitent jalousies et convoitises. Certaines filles s’inclinent devant elle, d'autres sont prêtes à tout pour lui voler sa beauté.

    Koch Media

    1. De Tokyo à Los Angeles

    La ville de Los Angeles n'était pas le premier choix de Nicolas Winding Refn pour son prochain film, comme il le raconte lui-même : "Après le tournage d’Only God Forgives à Bangkok, je voulais tourner un film à Tokyo, mais Liv a dit, “Je ne veux pas aller vivre à Tokyo”. Alors je lui ai demandé quel serait le compromis et elle a répondu, “Los Angeles”". Tourner à L.A. nécessite toutefois un budget très important ; une contrainte que le cinéaste a contournée en collaborant avec de jeunes équipes très prometteuses. "Après avoir tourné à Los Angeles, je crois que cette ville a deux réalités : la soi-disant réalité « réelle » et la réalité « artificielle ». La réalité artificielle est l’illusion de Los Angeles, ce que je trouve très intéressant car il s’agit donc d’une mythologie", conclut-il.

    2. Tournage à l'improviste

    Nicolas Winding Refn a tourné The Neon Demon dans l'ordre chronologique, comme c'est le cas pour ses précédents films. "C’est un procédé que j’utilise sur tous mes films parce que j’aime la peur provoquée par l’incapacité de voir la forme que prendra le film avant qu’il soit terminé. Cela force tout le monde à se soumettre car le film est un organisme en évolution constante dont on doit s’occuper, que l’on doit toucher de près et ressentir. Et chaque jour, un changement est possible. Cela peut être tout aussi effrayant qu’excitant", confie le cinéaste.

    Koch Media

    3. Le choix de Keanu Reeves

    Pour Nicolas Winding Refn, travailler avec Keanu Reeves était une opportunité en or : "À la minute où le nom de Keanu Reeves a été prononcé, j’ai su qu’il serait le meilleur choix. Et c’était une façon pour moi de boucler la boucle car Keanu et moi nous étions rencontrés il y a une dizaine d’années lors de mon premier gros contrat à Hollywood. Ce film ne s’est jamais fait… mais j’ai toujours espéré avoir la chance de travailler avec lui. Peu d’acteurs ont son statut d’icône populaire, son talent et une véritable aura de star".

    4. Une esthétique travaillée

    Nicolas Winding Refn a voulu tourner The Neon Demon avec des objectifs anciens, par souci d'économie et d'esthétique. "J’ai passé deux mois à chercher les bons objectifs anamorphiques et à les faire réparer car j’ai choisi des objectifs anciens qui sont peu utilisés de nos jours. (...) Ils sont formidables parce qu’ils sont doux et ont un rendu “cosmétique” sur les visages", explique le réalisateur. "J’avais besoin que la peau ressemble le plus possible à ce que l’on voit sur les photos de mode qui sont extrêmement retouchées sur Photoshop. Mais je savais qu’avec notre budget, nous ne pourrions pas traiter la peau en postproduction, et que je devais par conséquent parvenir à ce résultat au tournage".

    5. Musique soignée

    En plus des morceaux composés par Cliff Martinez, avec lequel Nicolas Winding Refn a collaboré pour DriveOnly God Forgives, et My Life Directed By Nicolas Winding Refn, le réalisateur a également incorporé à la bande originale un morceau de son neveu Julian Winding. Comme musique temporaire, le cinéaste avait choisi des morceaux de Bernard Hermann, le compositeur historique d'Alfred Hitchcock.

    Voir toutes les anecdotes de The Neon Demon

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Commentaires
    Back to Top