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    New York, la mafia, la religion... Le cinéma de Martin Scorsese
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    La Mafia, New York, la famille, la religion, le Rock'n Roll, la violence, la cinéphilie... Retour sur l'univers et les thèmes fétiches du grand cinéaste, qui souffle ses 75 bougies aujourd'hui.

    DOMINIQUE JACOVIDES / BESTIMAGE

    La cinéphilie

    S'il y a bien un cinéaste incarnant mieux que quiconque la cinéphilie la plus absolue, c'est bien Martin Scorsese. Sa connaissance du cinéma et de ses auteurs est véritablement encyclopédique. Une passion qui, là encore, lui remonte à l'enfance. Enfant chétif et asthmatique, il est régulièrement emmené au cinéma par son père. C'est précisément à cette époque qu'il va découvrir ses films préférés : Duel au soleilLe Fleuve de Jean Renoir, et surtout Les Chaussons rouges de Michael Powell et Emeric Pressburger. Ces deux cinéastes auront d'ailleurs une influence majeure sur Martin Scorsese. Dès 1982, Scorsese s'intéresse à la préservation des films de patrimoine, puis à leur restauration plus tard lorsqu'il créera sa Film Foundation en 1990.

    A ce jour, 28 films, provenant aussi bien d'Afrique que d'Asie, Europe de l'Est, Amérique Centrale et du Sud ou Moyen-orient, ont été restaurés grâce au programme de préservation mis en place au sein de la Fondation. Depuis sa création, ce ne sont pas moins de 750 films qui ont été restaurés. Parmi eux, on peut citer quantité de chefs-d'oeuvre comme La Fureur de vivre, Colonel Blimp, le Richard III de Laurence Olivier, Rocco et ses frères, Les Chaussons rougesSalvatore Giuliano de Francesco Rosi...

    Les Dix films préférés de Martin Scorsese

    Dans ses films, ses références aux maîtres du cinéma sont innombrables. On pense par exemple au somptueux Temps de l'innocence, où Scorsese nourrit une fascination pour l'oeuvre de Luchino Visconti (et notamment la scène du bal du Guépard). Quand ce ne sont pas des références, Scorsese s'attache directement à travailler avec de très grands noms. Il fait ainsi appel à Saul Bass pour réaliser le générique de nombreux films (Les Nerfs à vif, Les Affranchis, Le Temps de l'innocence et Casino). Ce dernier, l'un des plus grands Title Designer, signa les génériques des plus fameuses oeuvres d'Alfred Hitchcock comme Sueurs froidesPsychose ou La Mort aux trousses. Citons également Bernard Herrmann, qui composa la BO de Taxi Driver mais fut surtout la compositeur fétiche d'Alfred Hitchcock. Et même lorsque nous le rencontrons peu de temps pour évoquer avec lui les références de Shutter Island, sa cinéphilie (re)prend le dessus !

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