Si Disney est assis sur le toit du monde question adaptation de comic-books, pour la concurrence, la vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Warner/DC, Sony ont souffert de hauts et de bas et Fox s’est parfois embourbée avec sa franchise X sur les mutants. Les numéros trois ont d'ailleurs souvent été problématiques : les déroutes critiques de L’Affrontement Final et Apocalypse. Concernant ce dernier, Olivia Munn, l’interprète de Psylocke, vient de désigner les coupables : il s’agit du réalisateur Bryan Singer et du scénariste (et réalisateur de Dark Phoenix) Simon Kinberg.
Dans une vidéo pour GQ, l’actrice s’est ainsi exprimée à propos des commentaires de fans, parfois impitoyables quand il s’agit de d’adapter l’objet de leur culte. S’est-elle sentie blessée ? « non, parce que je peux être comme ça moi aussi » elle poursuit « je pense que le gens ne seraient pas aussi extrêmes si les films étaient bons ». Il est parfois compliqué d’expliquer les raisons d’un échec mais pour Olivia Munn, sur X-Men Apocalypse cela se déduit par le manque de connaissances des auteurs du film :
J’ai été surprise que le réalisateur et le scénariste ne savaient même pas que Psylocke avait un frère jumeau. Et j’ai dû leur expliquer beaucoup de choses à propos de mon personnage ainsi que sur l’univers [des X-Men] dont ils ne savaient pas grand chose, et ça, pour une fan, c’était particulièrement frustrant. (Olivia Munn)
Olivia Munn réactive ainsi l’éternel débat des adaptations. Faut-il être absolument fidèle ou peut-on s’offrir des libertés ? La réponse se situe dans l’idée qu’il faut savoir trahir intelligemment. Comprendre que les logiques d’un comic-book (ou tout autre médium) ne répondent pas à celles d’un film, tout en sachant conserver les intentions et la philosophie générale de l’oeuvre originale. Un équilibre que Bryan Singer et Simon Kinberg n’auraient pas réussi à atteindre selon Psylocke.
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