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    Star Wars: un célèbre rappeur aurait pu jouer le maître Jedi Mace Windu
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Incarné à l'écran par Samuel L. Jackson dans la prélogie Star Wars de George Lucas, le maître Jedi Mace Windu aurait pu être incarné par un fameux rappeur. Mais le sort funeste en décida autrement...

    Lucasfilm Ltd. & TM. All Right Reserved.

    Si vous êtes fan de Star Wars, on ne vous fera pas l'affront de vous réexpliquer qui est le maître Jedi Mace Windu, incarné par le King of Cool lui-même, Samuel L. Jackson, dans la prélogie signée George Lucas. Entre-autre savoureuse anecdote, on se souvient que l'acteur avait lui-même demandé au cinéaste de choisir la couleur de son sabre laser, violet, pour pouvoir se distinguer dans la mêlée de l'affrontement collectif qui concluait L'attaque des clones.

    En revanche, peut-être ignorez-vous l'anecdote qui suit. Dans une interview accordée au site 2pac-forum en 2014, Rick Clifford, ex dirigeant de Death Row Records, révélait que le rappeur Tupac Shakur aurait pu interpréter le maître Jedi à la place de Samuel L. Jackson !

    "Il m'avait dit qu'il était censé faire une lecture du scénario pour George Lucas et les responsables du studio. Ils voulaient qu'il interprète un Jedi. Oui, je suis sérieux, et c'est finalement Samuel L. Jackson qui a eu le rôle" commentait Clifford.

    Le destin, funeste, en a décidé autrement. Si La menace fantôme est sorti en 1999, la pré-production du film débuta peu avant l'assassinat du rappeur, survenu à Las Vegas en 1996. A cette époque, le chanteur, encore apprenti acteur, avait moins d'une poignée de films à son actif. Juice, son tout premier film, sorti en 1992; Poetic Justice, Gridlock'd, sorti un an après sa mort, et le drame policier Bullet, dans lequel le rappeur incarnait un junkie libéré sur parole après huit ans de prison, rattrappé par ses vieilles habitudes et replongeant dans la violence.

    Tupac en maître Jedi, ca aurait pu avoir de la gueule. Mais Samuel L. Jackson est, finalement, loin de démériter dans son rôle.

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