Evénement dans les bacs : La Cité des enfants perdus et Delicatessen, réalisés par le duo Jean-Pierre Jeunet & Marc Caro, sortent ce mercredi 24 octobre en édition double DVD chez StudioCanal Vidéo. Ces films sont disponibles soit séparément, soit sous la forme d'un coffret qui comprend en bonus le court-métrage Le Bunker de la dernière rafale.
A la vision du résultat, aucun doute ne subsiste : l'univers unique des deux hommes trouve son parfait prolongement dans ces disques qui permettent aux spectateurs de s'immiscer un peu plus dans leur monde étrange et envoûtant qui a donné un nouveau relief au paysage du cinéma français...
Le prolongement d'un rêve
Ce qui marque d'emblée à la vision des disques, c'est l'esthétique (élément primordial du cinéma de Jeunet & Caro) qui bénéficie d'un soin tout particulier pour ce passage en DVD. Les deux films sont accompagnés d'un commentaire audio passionnant de Jean-Pierre Jeunet. Quant au DVD bonus propre à chaque film, il présente un intérêt certain pour les amoureux de l'univers des deux cinéastes : making-of, "Archives de Jean-Pierre Jeunet" (un document qui donne, entre autres, un aperçu des répétitions et de la conception du film), teasers, bandes-annonces et story-boards.
La Cité des enfants perdus est ainsi accompagné d'un making-of de 25 minutes signé Marc Caro, détaillant l'élaboration de ce film ovni. Un document indispensable agrémenté de nombreuses interventions, dont celles de Jeunet & Caro bien entendu, mais également de Dominique Pinon et Pitof, directeur des effets spéciaux numériques. Un making-of que Jean-Pierre Jeunet conclut par : "si l'on ne rêve pas, on en meurt, on devient vieux prématurément". Avec ces deux DVD, le cinéaste prolonge ce rêve qu'il souhaite éternel et qu'il sait si magnifiquement mettre en images...
Le dernier film de Jean-Pierre Jeunet, Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, sera disponible en DVD à partir du 16 décembre prochain dans une version collector en édition limitée, et le 09 janvier 2001 dans une édition "normale" double DVD.
C.C.
