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    Zombi Child, La Horde, Goal of The Dead... 8 films de zombies français à dévorer
    Vincent Formica
    Vincent Formica
    -Journaliste cinéma
    Bercé dès son plus jeune âge par le cinéma du Nouvel Hollywood, Vincent découvre très tôt les œuvres de Martin Scorsese, Coppola, De Palma ou Steven Spielberg. Grâce à ces parrains du cinéma, il va apprendre à aimer profondément le 7ème art, se forgeant une cinéphilie éclectique.

    À l'occasion de la sortie en salles de Zombi Child, petit zoom sur un genre qui n'est pas très représenté dans le paysage ciné français, le film de morts-vivants. Du nanar le plus loufoque au film d'auteur, nos zombies ont touché à tout !

    Playtime

    Zombi Child - Bertrand Bonello (2019)

    Zombi Child : Haïti, 1962. Un homme est ramené d'entre les morts pour être envoyé de force dans l'enfer des plantations de canne à sucre. 55 ans plus tard, au prestigieux pensionnat de la Légion d'honneur à Paris, une adolescente haïtienne confie à ses nouvelles amies le secret qui hante sa famille. Elle est loin de se douter que ces mystères vont persuader l'une d'entre elles, en proie à un chagrin d'amour, à commettre l'irréparable. Dans un carnet de notes, Bertrand Bonello avait inscrit il y a un certain nombre d’années déjà ces deux mots : "Zombi, Haïti". L'idée de départ vient de là.

    La nuit a dévoré le monde - Dominique Rocher (2018)

    En se réveillant ce matin dans cet appartement où la veille encore la fête battait son plein Sam doit se rendre à l’évidence : il est tout seul et des morts vivants ont envahi les rues de Paris. Terrorisé, il va devoir se protéger et s'organiser pour continuer à vivre. Mais Sam est-il vraiment le seul survivant ? Dans La nuit a dévoré le monde, le cinéaste Dominique Rocher ne souhaitait pas réaliser un film d’horreur qui cherche à faire peur. "Les scènes où l’on voit des cohortes de zombies en extérieur respectent les codes du genre sans vouloir impressionner. Si j’avais voulu cela, j’aurais filmé de nuit, en close-up, avec la caméra au sol, par exemple, pour produire beaucoup d’effets avec peu de moyens. J’ai choisi le contraire : des plans larges, de jour, qui sont en fait totalement anti-dramatiques, qui désamorcent la tension".

    Goal of The Dead - Benjamin Rocher / Thierry Poiraud (2014)

    Pour l’Olympique de Paris, aller disputer ce match amical à Capelongue aurait dû être une simple corvée de fin de saison. Personne n’aurait pu anticiper qu’une infection très semblable à la rage allait se propager, et transformer les habitants du petit village en créatures ultra-violentes et hautement contagieuses. Pour Samuel – l’ancienne gloire près de la retraite, Idriss-le prodige arrogant, Coubert - l’entraîneur dépressif, ou Solène - la journaliste ambitieuse, c’est l’heure de l’affrontement le plus important de leur vie. Les deux volets de Goal of The Dead durent près d'1h10 chacun. Prévus pour être projetés à la suite, avec un entracte, le diptyque se voit comme un grand spectacle horreur-comédie à la manière des films Grindhouse de Quentin Tarantino et Robert Rodriguez : Boulevard de la mort et Planète Terreur. C'est un double programme qui rapproche le film d'un certain cinéma de genre des années 70.

    Dead Line - David Aboucaya (2012)

    Dead Line : Des chercheurs travaillant sur une nouvelle molécule propagent par négligence un fléau fulgurant transformant les hommes en morts vivants. Un petit groupe de survivants oublié dans une ville mise en quarantaine, va tenter de survivre dans cet environnement hostile.

    La Horde - Yannick Dahan, Benjamin Rocher (2010)

    Au Nord de Paris. Décidé à venger la mort d'un des leurs, un groupe de policiers prend d'assaut une tour HLM, dans laquelle s'est barricadée une bande de gangsters, et se retrouve sans le savoir confronté à une horde de zombies. Flics et malfrats n'auront d'autre solution qu'unir leurs forces pour venir à bout de ces êtres terrifiants. C'est en travaillant sur le magazine Opération Frisson, en parlant de jeunes réalisateurs, en voyant des journalistes passer derrière la caméra, et surtout en rencontrant les frères Rocher, que l'idée de mettre en scène son premier film, La Horde, s'est imposée dans l'esprit de Yannick Dahan" Avec Benjamin Rocher, avec qui je travaille depuis longtemps, on souhaitait monter un projet de film fantastique qu'on n'ait pas encore vu dans le cinéma de genre français, raconte-t-il.

    La revanche des mortes vivantes - Pierre B. Reinhard (1987)

    La revanche des mortes vivantes : Un conducteur de camion-citerne contenant du lait prend en stop Sonia, une jeune fille peu farouche. Il s’arrête avec elle dans un moulin abandonné et un complice de cette dernière (qui en fait est une prostituée en mission) en profite pour verser dans la citerne un produit toxique. Très vite, trois jeunes femmes qui ont consommé ce lait contaminé meurent instantanément. On apprend que cette manœuvre est orchestrée par Brigitte, la secrétaire d'Alphan, le patron de l'usine de lait O.K.F., afin de le faire chanter. De mèche avec une autre prostituée, elle filme les ébats d'Alphan préalablement drogué. Parallèlement, Alphan confie l'évacuation de ses déchets toxiques à Nimier, un aventurier sans scrupule. Celui-ci déverse le produit dans le cimetière local, le liquide se répand dans le sol et atteint les tombes des trois jeunes victimes qui se transforment en mortes-vivantes. Celles-ci vont s'efforcer d’éliminer les uns après les autres tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à leur mort.

    Ogroff - Norbert Moutier (1983)

    Pour Ogroff, le bûcheron fou, la guerre n’est pas encore terminée. Trépané et ayant subi l’ablation d’un œil pendant la guerre, le mort-vivant continue la lutte et massacre sauvagement tous ceux qui pénètrent dans sa forêt. Avec un budget dérisoire, le cinéaste Norbert Moutier réalise son rêve, celui de mettre en scène un mélange entre Vendredi 13La nuit des morts-vivants et Massacre à la tronçonneuse à la sauce française. Bien qu'il soit fauché, Ogroff s'offre le prestige de l'acteur Howard Vernon, visage connu du cinéma française, vu dans L'armée des ombresLe Diabolique Docteur Mabuse ou Alphaville.

    Les Raisins de la mort - Jean Rollin (1978)

    Dans Les Raisins de la mort, une jeune femme découvre la présence d'un pesticide sur les vignes des propriétés environnantes. Elle apprend rapidement que le produit est très toxique : tous ceux qui goûtent au vin produit par les grappes contaminés deviennent de dangereux zombies tueurs. Le réalisateur Jean Rollin spécialiste du fantastique kitsch à petit budget teinté d'érotisme, mettra en scène 2 autres films de zombies après celui-là : Le Lac des morts-vivants et La Morte-Vivante. Les Raisins de la mort reste toutefois le premier film de zombies français, celui qui a introduit le genre dans l'Hexagone.

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