Avis sur Payback

Brian Helgeland oscarisé pour le scénario de L.A Confidential signe ici son premier film .....Mel Gibson interprète un tueur sans conscience exécutant les personnages autour de lui afin de retrouver la somme d'argent de un braquage organisé par ses soins et qui lui a été volé.....Il s'attaque à la mafia ,affronte des flics corrompus et traverse Chicago laissant les cadavres derrière lui ....L'idée du scénario signé Brian Helgeland et Terry Hayes est véritablement géniale car Mel "Porter"Gibson incarnant le truand tueur reflète un univers ou règne désordre et corruption et c 'est ainsi que le spectateur décide par plaisir coupable de le préférer aux autres protagonistes ,alors que en réalité il représente le plus grand danger du récit .Le cinéaste offre à son oeuvre une réputation de noirceur, et les scènes de violence sont souvent désamorcées par un semblant d'humour ..La photographie volontairement délavée de Ericson Core contribue à donner au film un aspect "hommage" ...Mel Gibson reste magnifique ,épaulé par la sublime Maria Bello ainsi que par la trop rare Deborah Kara Unger......La ville est un élément important dans l'articulation de l 'oeuvre et le réalisateur filme celle-ci de très belle manière .. la bande originale signée Chris Boardman est absolument complémentaire à l'atmosphère ...Le director 's cut sorti bien plus tard "Payback straight up" est simplement hallucinant ....Le film change radicalement de ton, "Porter" est plus violent et le final est une perfection ahurissante ....Mel Gibson essayant de échapper à la mafia dans une station de métro tout en exécutant certains membres de cette organisation ,est réalisée avec une virtuosité incroyable ...la scène des toilettes est complètement magistrale ...Cette version est différente de la première et c 'est véritablement la meilleure que nous propose enfin le réalisateur utilisant cette fois-ci les couleurs et changeant la bande originale ...Brian Helgeland réussit à mettre en scène une oeuvre puissante qui obtiendra le Prix du public, lors du Festival du film policier de Cognac 1999...et offre à son immense acteur un rôle ou la plaisanterie n 'existe pas véritablement .

Payback : Ce thriller touche du doigt la perfection dans son genre. Vraiment, un des meilleurs films policier que j’ai jamais vu. Tout est aux petits oignons. Déjà, le film dégage une ambiance sombre et rurale grâce à une réalisation tout simplement magistrale. La mise en scène est très soignée, le grain et le contraste de la lumière pour rendre le film encore plus sombre est juste extra, et puis, les plans de caméra sont très bien choisit, le tout est juste excellent (rien que l’excellente intro donne le ton du film : comment faire pour ce refaire avec zéro dollar en poche, ce film vous le montre : juste jouissif). Ensuite, le scénario est certes du déjà vu mais il est tellement bien ficelé et rythmé comme ce n’est pas permit. C’est simple, on ne s’ennuie jamais car il se passe toujours un truck et on a de l’intérêt pour le film. Car des fois, les thrillers ont quelques longueurs, la jamais. Car, c’est un truand qui se fait volé sa part du gâteau lord d’un braquage et après cette fait passé pour mort, il veut juste son fric, c’est tout. Et donc il va s’attaqué à une organisation puissante de manière culotté et ça c’est bon. Car, il y a une pointe d’humour cynique du film et ça j’adore. Du au personnage principale intelligent et malin qui est superbement interprété par un Mel Gibson des plus sombre et charismatique. Et pour finir, les musiques très jazz collent parfaitement à l’ambiance du film. Donc voila, je crois que j’ai tout dis, vous savez ce qui vous reste à faire.

Un film policier magnifiquement bien réussit, peut être pas le meilleur, mais extraordinaire, du jamais vu au Septième Art. Après que Brian Helgeland ait écrit les scénarios des films '' Le Cauchemar de Freddy (Freddy 4) '', '' L.A. Confidential '', '' Complots '' et '' The Postman ''. Le réalisateur frappe fort avec ce film policier adapté d'un roman qui est une réussite totale dans son genre. La raison pour laquelle ce film est excellent, c'est pour l'acteur principal, Mel Gibson, incarnant un tueur ou voleur sans scrupule, qui est tout simplement excellent, voir génial. Sans Mel Gibson, le film aurait perdu un peu de charme. Non seulement Mel Gibson est excellent, mais son personnage aussi d'ailleurs, qui est maîtrisé comme il le faut. Plus le film avance, plus le personnage principal devient de plus en plus intéressant et attachant. De plus, le personnage de Mel Gibson est vraiment très malin et offre des scènes vraiment très bien trouvées. Le scénario est excellent, tellement excellent, que ce genre d'histoire sera repris dans d'autres films, qui n'arriveront pas au même niveau que celui-ci. De plus, l'histoire un coté sombre et violent, ce qui rend le film vraiment sérieux. En effet, le film semble être filmé d'une manière assez spéciale, ce qui rend l'image assez noire dans l'ensemble. Les musiques sont pas mal du tout, et collent plutôt bien avec l'ambiance froide et sombre. Le suspense est au rendez-vous, comme je l'attendais. Même si le film n'est pas rempli de scènes d'actions à 100%, il faut tout de même avouer qu'elles son réussites et rythmées. Les acteurs sont géniaux, et parviennent vraiment à convaincre les spectateurs de leurs rôles. spoiler: Poussé par sa femme Lynn, Porter, petit gangster teigneux fier d'être à son propre compte, accepte de faire équipe avec Val Resnick, malfrat sans scrupule qui ambitionne d'intégrer l'Organisation, la mafia qui contrôle Chicago. Les deux hommes organisent un hold-up contre la mafia chinoise. L'opération tourne mal, Val s'approprie le magot avec la complicité de Lynn et abat froidement Porter qu'il laisse pour mort. Cinq mois plus tard, Porter refait surface bien décidé à se venger et à récupérer son dû.
En conclusion, '' Payback '' est un film policier magistral de très grande qualité et maîtrisé. Un Chef d'Oeuvre, 5/5.

Léger changement de registre pour Mel Gibson qui, après un 4e épisode estampillé "Arme Fatale" (celui de trop ?) a visiblement décidé d’oublier son personnage de doux dingue qui l’a rendu si populaire pour durcir le ton et s’adonner aux joies du polar hard-boiled. Et c’est peu dire qu’il donne de sa personne dans ce "Payback" où il en prend plein la gueule du début à la fin tout en rendant coup pour coup avec ce sens de la formule si caractéristique. C’est d’ailleurs l’un des intérêts du film : il raconte une sombre histoire de vengeance où les morts violentes s’enchaînent tout en conservant une légèreté de ton permettant de désamorcer la tension du film sans pour autant la flinguer. Il faut voir Porter réclamer sa part du butin au final assez minime et affronter une succession de méchants ne parvenant pas à comprendre ses motivations. Ainsi, "Payback" respecte les codes du genre (la froide vengeance, son code d’honneur, son histoire d’amour avec une prostitué, les guerres de gangs, flics ripoux…) tout en s’en amusant, conférant un film une modernité inespérée. Et quel casting de gueules ! Autour d’un Mel Gibson toujours aussi impeccable, on retrouve Kris Kristofferson, Greg Henry, William Devane, James Coburn, John Glover mais également Maria Bello, Deborah Unger et Lucy Liu. Bref, une réussite incontestable et surtout surprenante au vu du chaotique tournage qui a vu le rélaisateur Brian Helgeland éjecté par le producteur Mel Gibson pour divergences artistiques (Helgeland ayant visiblement espéré une vision bien plus sombre du personnage du du film en général). Il serait d’ailleyurs intéressant de voir ce qu’aurait pu donner cette version même si l’humour injecté par Gibson (qui a repris le film en main par la suite) reste pour moi l’un des points forts du film.

Il n'en a pas l'air comme ça mais Payback est ce que l'on pourrait appeler une nouvelle version. L'originale date de 1967 sous le petit nom de Point Blank (Le Point de non-retour en V.F), avec Lee Marvin. La convergence entre les deux œuvres réside dans leur géniteur putatif Richard Stark (de son vrai nom Donald Westlake), grand nom du polar qu'il a contribué à élever par sa simple écriture. Sauf que la transposition doit d'abord s'adapter au comédien qui va se glisser dans le costume de Parker (renommé ici Porter). Lee Marvin fit corps avec le personnage de papier, taciturne et méthodique. Mel Gibson joue sur un registre analogue tout en y injectant charme goguenard. Bien vu : le film se révèle froid et pince-sans-rire comme le roman original, bien qu'il soit agrémenté d'une ironie plus prononcée, une caractéristique plus proche de son acteur principal. Noir et sec, comme un whisky bien frappé.
L'œuvre présente la particularité d'avoir deux versions. La première (celle-ci), plus vendeuse, présente une patine délavée et bénéficie d'une voix-off sarcastique ainsi qu'un acte final totalement différent. La version director's cut (justement baptisée Straight Up = sec, direct) est une ligne droite continue. Si la photographie offre plus de couleurs et de contrastes, le ton est à contrario plus frigorifique, moins aimable. Le film a beau être identique sur 80 % de sa longueur, ces deux choix suffisent à lui donner l'allure d'un autre animal. Le vrai changement intervient sur ces 20 derniers %, qui troquent les magouilles et le face-à-face avec un baron pour une fusillade impitoyable en lieu public. Personnellement, je préfère la version sortie en salles, elle manie très bien l'humour et le côté jusqu'au-boutiste de Mad Mel.
Un brillant petit film.

Un trés bon film policier mené par l'excellent Mel Gibson. Action, réglements de compte, torture... tous les ingrédients sont présents pour ce polar noir et efficace.

Un grand, bon et vrai polar noir, violent et cynique à l'américaine, avec une dose d'humour et de charme mais surtout un concentré d'acteurs 5 étoiles dans des interprétations magistrales. Au centre bien sûr Mel Gibson qui petit malfrat qui tente un coup et qui se fait doubler par son partenaire et son ex femme est laissé pour mort, reviendra régler ses comptes et récupérer son dû. Personnages sombre, assez primaire, dans l'action sans forcément beaucoup réfléchir et avec une idée fixe, récupérer son argent, Mel Gibson est vraiment excellent. Mais quelle distribution et que de rôles magnifiques avec James Coburn, des piliers des seconds rôles de thriller et 3 actrices exceptionnelles et marquantes, Deborah Kara Unger trop peu reconnue et vraiment magnifique, Maria Bello dans un rôle plus en douceur, soutien, beauté discrète mais protectrice et véritable soutien de Mel Gibson et enfin l'étonnante Lucy Liu dans un rôle presque décalé, implacable et violente mais aussi très drôle et diablement sexy. Un cocktail parfait, une distribution haut de gamme, une réalisation efficace et rythmée pour un excellent polar, thriller à l'atmosphère sombre, multipliant les personnages et parsemé de scènes quasi d'anthologie arrivant à donner une grande place et une identité à chaque acteur ou actrice tout en restant toujours dans l'action.

Un scénario des plus basique mais c'est un bon film d'action, efficace et assez violent !! Mené par un très bon Mel Gibson toujours aussi charismatique !!!

« Payback » est un bon film policier, où l’action est rondement menée. Le scénario est bien écrit, malgré les vicissitudes rencontrées par la production. L’intrigue est correcte et le casting est de très bonne qualité. Un film qui reste très agréable à regarder malgré le poids des années. Mel Gibson dans ses meilleures années…

Le point de départ est des plus simples: un type qui veut récupérer son pognon. Mais le scénario est ingénieux et les acteurs excellents: humour et action sont au rendez-vous. Lucy liu est excellente en maîtresse sado-maso tout de cuir vêtue...

Polar noir et violent avec un Mel Gibson en pleine forme, ce Payback vaut le jus, grâce à sa mise en scène efficace, son image soignée et ses dialogues percutants. Si le scénario ne respire pas une originalité folle, il est néanmoins bien agencé et les interprètes font bien le boulot avec justesse. Nerveux et rythmé comme il se doit pour tout polar de bon calibre.

Eh bah voilà un spectacle bien simple, bien cru, mais qu''est-ce que c'est efficace ! En cela d’ailleurs, le director’s cut apporte clairement quelque-chose par rapport à la version cinéma plus consensuelle et donc, je trouve, moins intéressante. De la bonne orfèvrerie comme je les aime. Bref, je suis très client de ce « Payback ».

'Payback', c'est le plaisir (coupable) de voir Mel Gibson exércer sa vengeance de manière violante et efficace! L'ensemble peut paraître convenu ou même dejà vu, mais au final, on passe vraiment un bon moment.

Un ovni de drôlerie féroce qui nous embarque avec un rythme effréné dans le quotidien d'un Mel Gibson sanguin et sans pitié.
Le film réussit le parfait mélange de fusillades brutes de décoffrages et de dialogues à l'humour noir omniprésent.

« Payback », c’est 70 000 dollars et un déglingué du flingue dénommé Porter face à son rival Val Resnick et à l’Organisation. Un film bourré d’humour avec des répliques hilarantes et des situations terriblement drôles (l’infirme, le drogué, Arthur Stegman, les bagagistes etc.) mais un film assurément violent ! Mel Gibson ainsi que les seconds rôles sont par ailleurs tous excellents et contribuent évidemment à la qualité de l’ensemble. Définitivement un film culte occupant une place de tout premier choix dans ma DVDthèque.