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Xyrons
598 abonnés
3 360 critiques
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1,0
Publiée le 15 décembre 2012
Un film décevant de Robert Altman. Le scénario est négligé, l’histoire ne m’a pas intéressé et les répliques sont très légères. J’ajouterais que le casting est loin de sauver le film avec des acteurs comme Marcello Mastroianni et Jean-Pierre Cassel un peu décevants. Je me suis ennuyé.
Robert Altman est apte à faire des grands films donc lorsqu'il nous met à disposition pléthore de comédiens sans raconter d'histoire, on ne peut être satisfait.
C'est quoi ce truc?Robert Altman,qui n'était pourtant pas le premier venu,s'est commis,dans cette caricature nauséabonde de l'univers de la mode parisien.Ainsi,il a opportunément profité des défilés printemps-été,pour y tourner son film choral en vase clos.C'est comme ça qu'il a pu réunir 24 actrices et acteurs internationaux(j'ai compté!)et une myriade d'apparitions(grands couturiers,stars de passage...).Mais,loin de reproduire la réussite de "Shors Cuts",il ne lie aucune des vignettes,ce qui fait que cela ressemble à un magma tape à l'oeil.Remarque subjective:ce milieu de riches qui s'auto-congratulent en dénigrant le monde extérieur,a le don de me mettre en boule.Plus que jamais,l'univers du prêt à porter me semble superficiel,creux,hystérique.Beurk!"Prêt à porter"(1994)donne l'impression de balançer sur l'univers des grands couturiers,alors qu'il ne fait que le vénérer.Quelle hypocrisie crasse!Et encore une fois,les clichés sur Paris vu par un Américain sont tenaces.Reste le clin d'oeil de la réunion des septuagénaires italiens,Sophia Loren et Marcello Mastroianni.
Loin d’être la calamité annoncée, PRÊT-À-PORTER est une satire de la mode très réussie, bien qu’assez superficielle. Mais qu’importe, c’est ce côté léger et l’humour qui l’entoure qui fait son charme. Porté par un casting de stars internationales, Robert Altman nous entraîne au cœur d’une enquête policière qui touche le monde de la mode, où nombreux sont les secrets encore cachés... J’ai, pour ma part, beaucoup aimé, je vous conseille de vous faire vous votre propre avis...
Une curiosité cinématographique constituée d'un faux vrai reportage sur les milieux de la mode et ses petites intrigues. Evolue là-dedans tout une kyrielle très inégale d'acteurs internationaux dominée par Mastroianni, Kim Basinger, Sophia Loren et Julia Roberts. Malheureusement le film se disperse dans une foultitude d'intrigues secondaires traitées de façon anecdotiques (dont certaines inachevées et obscures). Evidemment c'est très bien fait et puis il y a la fausse audace de la fin qui a quand même de la gueule. Ce film intéressant, et souvent amusant n'a pourtant pas grand-chose à nous dire et n'est pas un grand Altman.
Un film mineur du cinéaste. Sorte de chronique de l'univers de la haute couture mais je trouve ce film trop descriptif et pas assez critique. Pourtant avec un casting aussi international et des acteurs comiques qu'il avait sous sa direction, il y avait de quoi faire.
C'est vraiment dommage que Prêt-à-porter soit un film si raté car avec une telle distribution internationale d'acteurs (au passage signalons qu'ils jouent tous très bien leurs rôles) il y avait de quoi faire une bonne comédie policière se situant dans le milieu de la mode.
"Prêt à porter " est un film qui propose un regard acide sur le milieu de la mode, aussi vide que le scénario. Les personnages les plus intéressants sont peut-être ceux incarnés par les deux amoureux qui finalement passent au lit toute la semaine que dure le salon du prêt-à-porter. Tout cet univers fait de paillettes, de superficialité, n"a pas beaucoup de profondeur. Tant pis. Car pourtant, la beauté y est omniprésente. On se laisse aller, on profite de ce ravissement visuel et on en redemande. Le film s'est bonifié avec le temps. On retrouvera, tel un documentaire, des acteurs majeurs de l'univers de la mode des années 90. La distribution est de premier plan. Sofia Loren est sexy à tomber et éclipse les autres acteurs à chacune de ses apparitions.
Altman fait du bon et du moins bon. Là on est dans le très mauvais. Le scénario est affligeant de platitude. Dommage car le casting impressionnant du film méritait d'être bien mieux servi.
Plat, ennuyeux, sans saveur et pas drôle du tout ; quelle tristesse quant on songe à ce que fut Altman. Seule la beauté des filles à la fin sauve le film, un moment de grâce.
Ennuyeux, et prétentieux. Quant à la fin, Altman se la joue provoc, ne choque sans doute que les américains prudes, et croit sans doute faire de la philo. Un bon conseil : voyez plutôt sur le même thème le Diable s’habille en Prada. Au moins vous passerez un bon moment
Et vous ? Êtes vous prêt à regarder ce film d'Altman censé mettre en avant tout le coté dérisoire du monde de la mode. A vrai dire il aime tellement montrer cela qu'au bout du compte il aime ce milieu (du moins on peut se le demander), cet étalage de m'a tu vu, fantasque, farfelu et capricieux, ou bien encore misogyne. Si le spectateur est pas friand de la mode, il risque de se tordre la cheville et dira par dessus tout, mais qu'est-ce c'est plat, long et assommant. Au début moi même qui pourtant vénère le world-fashion-people me suis dit pareil. Et bien au plus Prêt-à-porter défiler et plus j'adhérer, le plaisir de bien m'assoir et de suivre le tout. Le casting rempli son quota avec une ribambelle d'acteurs, de couturiers, un régal. Le défilé final est évocateur et sublime et oser.
Pas mal ! 'Prêt-à-porter' est le genre de film qu'on regardera qu'une seule fois dans sa vie, alors qu'on a passé un assez bon moment pendant le visionnage... car le tout n'est pas assez marquant, ni charismatique ! Le scénario est trop plat, ainsi que les personnages. C'est vraiment dommage car le casting était plutôt bon (surtout Julia Roberts qui donne une pointe d'humour au long-métrage).
Altman est un fou. Après avoir exploré Hollywood en faisant des folies de caméra et d'acteurs avec The Player, voici qu'il remet ça sur le sujet de la mode avec un casting trois étoiles, qui ne sont pas des stars mais des pays : France, Italie, États-Unis. De quoi faire un cocktail mondain bien serré. Bien... ou trop ?
D'abord, l'œuvre semble flotter au-dessus de son propos, comme portée au-dessus de lui par la très littérale foule de stars. Ce qui se passe est bien trop pailleté pour laisser de marbre : comment ne peut-on pas être intéressé par l'océan même si l'on a peur de l'eau ? Pourtant, l'impression qui se dégage de ces grands noms houspillés par une Kim Basinger qui sert de fil rouge avec son rôle de journaliste people, c'est l'oppression. Le luxe et l'ambiguïté de l'expression artistique sont bien présents, mais Altman semble avoir oublié de distribuer des masques à oxygène à ses spectateurs ; où est le Central Park de de New York, l'oasis de ce désert, l'île de cet océan en furie qu'il a créé ?
Le film finit par donner l'impression qu'il a été monté directement dans la matière première de la mode, traduisant au grand écran la ligne pointillée de la vie des créateurs qui semblent tenus d'avoir une vie privée différente de celle des autres artistes ; ne prenant pas position, Ready to Wear baigne dans l'ambiguïté de son traitement, ne sachant même pas quoi faire de ses plus gros éléments scénaristiques ; il y a des couples qui se font sur les lames de son plafond, et c'est toujours le même film qui passe... L'on s'insurge, l'on fait scandale, l'on s'en fiche, les liens qui devraient relier ce qu'on voit à l'écran avec la presse sont à sens unique, et le défilé de stars ne se démarque pas des défilés de top models.
L'atout (énorme) du film est un peu trop discret ; malgré la diversité des acteurs dont l'aura tire malgré eux la couverture à eux, tous sont productifs. Étrangement, ils arrivent à ne pas donner l'impression de faire joli (contrairement à dans The Player) et tous vont construire une partie du pont devant nous conduire jusqu’à la fin de la route. [Spoiler] Et la fin arrive à dissoudre le sentiment que le film faisait preuve d'une neutralité indésirable ; le dernier défilé qu'il nous montre ne diffère pas des autres en ce qu'il arrive comme un cheveu sur la langue, mais l'authenticité du grabuge qu'il maintient nous aura absorbé, car on ne s'attend pas à ce que tous les mannequins soient nues (ah, l'affiche le spoile ?) ; encore moins qu'elles soient applaudies par un public ravi de se faire les panégyristes de leur propre négation.
En conclusion, disons qu'Altman aurait mieux fait de chercher le contrepied de The Player plutôt que de réitérer l'erreur relative de donner l'illusion de la profondeur, car elle n'était pas si compliquée que cela à atteindre. Le défilé des mannequins fait un peu trop passer le casting pour un défilé lui aussi...