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    J. Edgar
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    benoitG80
    benoitG80

    3 313 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2012
    "J Edgar" est un Clint Eastwood assez classique mais fort intéressant malgré tout... Après le très très décevant "Au delà", on est enfin rassuré de retrouver un film de qualité où la personnalité complexe de J. Edgar Hoover est bien étudiée... Di Caprio y est pour
    beaucoup tant son jeu bonifie avec le temps mais la construction du film avec ces flash back réguliers nous amène à bien comprendre le décalage qui s'installe dans l'état d'esprit de Hoover à travers les différents mandats des présidents successifs. Tout comme le côté sombre, voire maladif du personnage qui est également très bien montré dans l'obsession de monter des dossiers secrets. La part que tient la mère dans le comportement du fils, dans sa culpabilité et dans le déni de son homosexualité est remarquablement bien mise en évidence...
    Donc certes moins spectaculaire que "Invictus" ou moins puissant que "Gran Torino", ce dernier opus est de nouveau à la hauteur en étant passionnant à plus d'un titre !
    Alain D.
    Alain D.

    492 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2018
    Drame parfaitement mis en scène par Clint Eastwood. Le Biopic se déroule de 1919 à 1972, retraçant les actions et machinations de Hoover, sa lutte acharnée contre le communisme, le KKK et tous les ennemis de l'état. Il crée un nouveau service d'investigation indépendant de la politique et de la police.
    Le casting nous offre de bonnes prestations de Naomi Watts dans le rôle d'Helene Gandy, la secrétaire personnelle du patron du FBI. Armie Hammers est lui aussi très crédible dans le rôle de Clyde Tolson l'ami et bras droit de Hoover. Quant à Leonardo DiCaprio, il est sublime et parfaitement méconnaissable dans le rôle principal.
    Biopic oblige, le film pourtant bien conçu, perd beaucoup de s'on intérêt si l'on connait les détails de la vie de Hoover.
    x-worley
    x-worley

    132 abonnés 350 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2012
    Très bon film d'Eastwood, l'histoire de cet ex-patron du FBI(fondateur de l'agence de renseignements) est très prenante, avec une belle reconstitution de l'époque, et un Leonardo DiCaprio impeccablement métamorphosé, et toujours aussi génial. Les seconds rôles sont très intérrésants aussi, comme ceux de sa secrétaire Mlle Helen Grady alias Naomi Watts, et aussi de ses rapports(fusionnels) avec son adjoint Clyde Tolson. Bref je n'ai pas vu le temps passer, j'ai beaucoup aimé l'histoire de cet homme a forte personnalité pleine de secrets.
    elbandito
    elbandito

    315 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2012
    La jeunesse de Clint Eastwood a été profondément marquée par la vie de J. Edgar Hoover, une des personnalités les plus influentes du XXème siècle aux Etats-Unis. C'est donc logiquement qu'il en ressort un splendide biopic, relativement bien documenté, qui explore la vie publique et privée de cet homme inclassable, fondateur du FBI. Si le rythme est parfois un peu lent, l’interprétation de la star Leonardo DiCaprio mérite à elle seule le détour. Peut-être enfin un Oscar à la clé ? Côté maquillage, le rôle titre J. Edgar est parfait, ce qui n’est pas le cas de Helen et Clyde qui n’ont pas bénéficié du même talent.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2017
    Après Charlie Parker ou Nelson Mandela, Clint Eastwood s’attaque à nouveau à la description d’une figure historique en racontant la vie de celui qui dirigea le FBI pendant 48 ans, John Edgar Hoover. Comme dans Bird, Eastwood prend le parti d’une narration non linéaire construite à base de flashbacks alternant ainsi des séquences présentant les personnages vers la fin de leurs vies (aidés par des maquillages très convaincants notamment en ce qui concerne le personnage de Leonardo DiCaprio dont le maquillage rappelle celui d’Orson Welles dans Citizen Kane). Cela permet aussi au cinéaste de jouer sur la véracité de ce qui est montré à l’écran : on découvre ainsi qu’une partie de ce qui est raconté est une falsification de la réalité par Hoover afin de se créer une légende (selon le fameux adage illustré dans L’Homme qui tua Liberty Valence “Quand la légende dépasse la réalité, on publie la légende”). Toutefois, même si l’histoire est narrée par Hoover lui-même, le film montre cependant le directeur du FBI sous ses aspects les moins ambigus : on y découvre un personnage ne faisant preuve d’aucune compassion lorsqu’il annonce à Robert Kennedy l’assassinat de son frère ; il fait chanter Eleanor Roosevelt à propos de son homosexualité alors qu’il est lui-même homosexuel (homosexualité qui est d’ailleurs pour lui considérée comme honteuse car violemment rejetée par une mère qu’il vénère), il est habité par un anticommunisme primaire...
    D’un point de vue qualitatif, J. Edgar est un pur film de Clint Eastwood possédant comme toujours une mise en scène sobre et efficace, une photographie désaturée, une interprétation de haute volée et une musique délicate influencée par le jazz composée par Eastwood lui-même.
    Sans faire partie des meilleures œuvres du cinéaste, J. Edgar est donc un beau film permettant de se remémorer l’existence d’un personnage clé de l’histoire des États-Unis du XXème siècle.
    JokerDreizen
    JokerDreizen

    271 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2012
    Sur le coup je suis partagé entre l'impression globale des 2h15 de film qui sont globalement bien passées, et ça c'est un bon point. C'est finalement l'impression du résultat qui est décevante : Malgré des éléments intéressants de l'époque retracée, malgré des axes assez bien traités, on a l'impression d'arriver à la fin démuni, avec l'impression finalement de ne rien avoir appris de fort sur J. Edgar, le soit disant "salaud" du FBI, traité ici comme un personnage essentiellement très attachant (Le mérite revient à DiCaprio qui, à défaut d'avoir fourni une prestation remarquable et différente de d'habitude, a toujours un charisme magnétique). Par conséquent, c'est pas difficile de constater le manque de prise de risques. A chaque biopic/film historique, on a l'impression que le réalisateur essaie d'adopter le récit le plus original possible plutôt que de faire un récit de format A-Z, mais au final Eastwood aura fait tout aussi classique (et plus embrouillant et barbant) en alternant de manière assez aléatoire entre deux époques (Dicaprio jeune / Dicaprio vieux). Bref, les histoires s'emmêlent, comme si Clint Eastwood ne savait plus lui-même où il voulait nous mener, si bien qu'au final, on sera marqué par 2-3 bons thèmes/évènements dans le lot (Edgar qui tient une demi-douzaine de présidents en laisse mais qui est aux pieds de sa mère), et c'est tout. Même le thème de l'homosexualité, qui prend pourtant pas mal de temps, est pas poussé bien loin et laisse un gros point d'interrogation. Finalement, le maquillage ne rend tellement pas hommage aux acteurs (pourtant tous de bon niveau) : Ca passe pour Dicaprio, pour le reste on a seulement envie d'abréger leurs souffrances à coup de seringue. Bref, plutôt moite/moite pour J.Edgar ; le reste dépend pas mal de l'importance que chacun accorde aux différents thèmes et aspects du film. Personnellement j'irai pas jusqu'à dire que Clint Eastwood avait pas plus de choses à raconter que pour Hereafter, mais faut bien admettre qu'on a du mal à reconnaître l'illustre réalisateur de Gran Torino ou Million Dollar Baby. Si je garde les 3 étoiles, c'est que contrairement à la précédente déception du réalisateur, J. Edgar maintient le spectateur pendant 2h15 ; et pour ça, on doit quand même souligner l'efficacité de la mise en scène et le travail accordé à la forme (L'ambiance grisâtre a un très bon rendu et aide à la retranscription cohérente de l'époque), en mettant de côté la fausse note des maquillages.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 août 2012
    Ah non mais là : merde ! Après Cronenberg et Scorsese, voilà que c'est au tour de Clint Eastwood de chier dans la colle ! Alors j'avoue, dans un premier temps je me suis dit : « c'est pas possible : j'ai dû raté un truc ! » Alors j'ai lu, j'ai écouté, j'ai regardé à droite à gauche pour savoir ce que d'autres ont su voir de ce "J.Edgar" et à côté duquel je suis peut-être passé... J'ai entendu parler de magnifique biopic ambivalent sur un personnage qui a pourtant fait l'identité de l’Amérique, j'ai aussi entendu parler de la subtilité de la mise en scène pour aborder dans un cadre académique une histoire qui elle ne l'était pas. J'ai enfin carrément entendu l'expression « Brockback Washington » pour qualifier ce film, ce qui m'aurait fait exploser de rire si ce n'était pas l'adorable Marie Sauvion qui l'avait prononcé... Alors bon, il y avait sûrement plein de subtilité dans ce film, je n'en doute pas. Malgré tout, autant j'apprécie qu'un film sache se faire riche de sens et d'interprétation, autant j'y suis totalement insensible lorsque cette subtilité est embourbée dans une narration aussi mollassonne. Non mais franchement : qu'est-ce que c'est chiant ! Déjà que le film se noie dans la parlotte mais, cette construction en flash-back où le vieux Hoover revient sur son passé ne fait qu'accentuer cet effet qui pour moi fut rédhibitoire. Obsédé par l'ambiguïté que Eastwood veut donner à son personnage, il néglige totalement le rythme et la dynamique de sa narration. En plus, sa photographie très feutrée ne fait qu'accentuer l'aspect fade et peu alléchant de son univers. Et quand on rajoute à ça le fait que le forfait de notre cher Inspecteur Harry dure près de 3h, moi je crie « au secours » ! D'ennui, je suis parti à la moitié du film, ne supportant plus le ton de dissertation que le film avait adopté depuis le départ. Alors peut-être les adorateurs du film voudront-ils me jeter des boîtes de conserve à la tronche en lisant cela, pestant que je ne suis qu'un gros bourrin qui est incapable de s'intéresser à une œuvre subtile si ça ne pète pas toutes les trois secondes, pourtant je préfère malgré tout assumer. Moi je vais au cinéma sur mon temps libre pour qu'on m'exalte ou qu'on me séduise, certainement pas pour qu'on me fasse la lecture monotone d'une histoire dont à la base je n'avais pas grand-chose à faire...
    Marc L
    Marc L

    305 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 février 2014
    Idée de base bien trouvé, j'ai apprit quelques choses dans mon Histoire sur un sacré personnage qui a crée le F.B.I et autres : J. Edgar. Mais le film manque de rebondissement à mon goût mais il n'est pas mauvais car quand je voyais Edjar je pensais pas DiCaprio car il campe bien son rôle et le vieillisage rien à redire c'est bluffant !!! Donc à voir pour mourir moins bête et pour DiCaprio !!!
    carbone144
    carbone144

    70 abonnés 745 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2013
    J'ai été très surpris par la qualité de ce film. Les biopics ont toujours ce risque de ne pas être très intéressants et Clint Eastwood n'en est pas à son premier essai plus ou moins raté. Ici il réussit en quelque sorte un petit exploit. Petit seulement car le personnage est particulièrement bien choisi pour faire un film à la fois intéressant, captivant, suffisamment rythmé pour garantir un excellent spectacle. La réalisation est toujours sobre, simple mais pas simpliste, l'image est jolie, l'usage du contraste n'est pas mauvais, les effets de lumière sont excellent. Les interprètent jouent très bien et j'ai été surpris par la qualité du maquillage pour Di Caprio que j'ai mis un peu de temps à reconnaître. En revanche, celui de son ami fait un peu trop plastifié, seul défaut que j'aurai trouvé à ce film. Dans l'ensemble, c'est réussi, y'a rien d'autre à dire !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 mai 2012
    malgré la remarquable transformation de leonardo di caprio, le film reste d'un ennui mortel, il est plat, sans aucun relief, il ne s'y passe rien, pour faire un bon film il ne suffit pas d'avoir des acteurs collant à cent pour à leur personnage d'une manière physique , il faut aussi une histoire solide et crédible, ce n'est pas le cas dans ce film assez banal dans la remarquable carrière de clint eastwood
    Caine78
    Caine78

    6 005 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2012
    Après un « Au-delà » émouvant mais mineur, Eastwood revient à un sujet dont il semble plus proche : le portrait de J. Edgar Hoover (Leonardo DiCaprio, excellent), directeur « tout-puissant » du FBI de 1924 à 1972. Et s'il y avait sans doute matière à réaliser une œuvre de 4 ou 5 heures, le résultat n'en est pas moins passionnant. Loin des biopics classiques, le réalisateur d' « Impitoyable » s'efforce de montrer les différentes facettes d'une figure ultra-complexe en jouant brillamment avec le temps, faisant passer son héros du passé au présent avec une aisance technique déconcertante. C'était d'ailleurs sans doute la meilleure solution pour cerner un minimum ce personnage insaisissable, à la fois odieux et quasi-fascinant dans sa façon de voir les choses, de très peu douter, de se prendre pour ce qu'il n'est pas... Le grand Clint a beau ne pas être tendre avec lui, Hoover garde toujours quelque chose de mystérieux, d'étrange, de contradictoire, à l'image de cette très probable homosexualité qu'il se sera caché jusqu'à son dernier souffle. Qu'il est triste en effet de voir un homme, aussi peu attachant soit-il, ne jamais évoluer sur nombre d'idées, consacrer 99% de sa vie à un travail qui l'obsède, sans penser le moindre instant à une quelconque possibilité de s'épanouir, d'avoir une vie « normale »... L'image est saisissante lorsque l'on voit à quel point celui-ci embellit sa vie dans ses mémoires, se vantant de nombreux exploits alors qu'il n'était parfois même pas là, toujours à la recherche d'une reconnaissance qu'il semble pourtant conscient de ne pas forcément mériter. Celui-ci en devient quasiment touchant par moments, même si la carapace ne se fendra en définitive jamais vraiment et qu'il emportera la plupart de ses secrets dans sa tombe. Et si Eastwood en fait un peu trop niveau maquillage, son travail, certes classique, n'en est pas moins remarquable, évitant nombre d'écueils inhérents au genre tout en nous intéressant à l'une des personnalités les plus controversées du XXème siècle : chapeau l'artiste.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2013
    L'exercice du biopic est très prisé des réalisateurs américains, Eastwood lui-même y a déjà cédé une fois pour rendre hommage au musicien de jazz Charlie Parker ("Bird" 1988). L'exercice est souvent convenu et ne soulève que rarement l'enthousiasme de la critique. Il en a été de même avec cette biographie d'un des hommes les plus controversés des Etats-Unis , J Edgar Hoover le premier directeur du FBI. Eastwood a collaboré avec Dustin Lance Black le scénariste d'Harvey Milk (Gus Van Sant, 2009) pour cette biographie tout à la fois didactique qui resitue certes la place de Hoover dans l'histoire américaine mais montre aussi clairement les tourments sexuels du président du FBI qui peuvent en partie éclairer ses célèbres obsessions paranoïaques. La fièvre obsidionale du communisme qui atteint son paroxysme pendant les années de Guerre Froide avec comme principaux symboles l'exécution des Rosenberg (19 juin 1953) et les agissements de la commission anti-américaine du funeste sénateur Mac Carthy prend en réalité racine dès le lendemain de la Révolution d'octobre en Russie. Le film montre très bien cet aspect historique un peu oublié aujourd'hui. C'est donc dès 1919 que le jeune Hoover, actif membre des "radicaux", construit sa haine viscérale des communistes. Le réalisateur et son scénariste en passant alternativement des années 20-30 celles de la progression aux années 60 celles où le puissant homme doit d'abord composer avec le clan Kennedy avant de voir son influence décliner, laissent certainement à dessein de côté cette période cruciale où l'activité de Hoover peut être le mieux rattachée. Mais sa simple haine du communisme n'a pas suffit à Hoover pour se hisser au sommet des strates du pouvoir et surtout pour s'y maintenir par delà les présidents qui se sont succédés. Le sens de l'organisation, l'opportunisme, le cynisme et un toupet incroyable sont les autres ingrédients qui ont permis à Hoover de régner sur le renseignement américain pendant 48 ans. On a souvent évoqué l'homosexualité refoulée de Hoover pour expliquer sa folie paranoïaque. Cet aspect n'est pas ignoré par Eastwood qui montre le rôle de la mère d'Hoover dans la difficile construction psychologique du jeune Edgar dont les penchants sexuels ont été brutalement réprimés. Malgré ces chaussures de plomb imposés par sa mère, Edgar semble avoir noué avec son assistant Clyde Tolson (remarquable Armie Hammer) une liaison certes cachée derrière des amourettes de façades avec quelques starlettes hollywoodiennes comme Dorothy Lamour ou la mère de Ginger Rogers mais durable et sincère. Nous l'avons dit plus haut en omettant la période de pleine influence de Hoover, Eastwood a sans doute souhaité mettre à jour la complexité et les paradoxes d'un homme à travers le prisme des deux extrémités de sa carrière. Si Hoover s'identifie à ce point à l'histoire récente des Etats-Unis c'est sans doute qu'il était comme son pays, tiraillé par ses contradictions. DiCaprio dont la performance est remarquable brille ici de mille feux et semble bien plus à l'aise sous la coupe du vieux cowboy que de celle de Martin Scorsese qui avait franchement entravé son interprétation d'Howard Hugues dans le biopic boursouflé que fut "Aviator" (2004). Une réussite de plus pour Eastwood qui semble bien être le cinéaste âgé le plus en forme d'Hollywood.
    maximemaxf
    maximemaxf

    324 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2015
    "J.Edgar" est le onzième film de Clint Eastwood que je visionne, après avoir subit un flop critique avec "Au-delà" que ce soit auprès des spectateurs ou des critiques presse ou internet comme Rotten Tomatoes ou Metacritic, Eastwood a décidé de se lancer dans une biographie racontant la vie de J.Edgar Hoover qui a fondé une des plus grands agences fédérales des Etats-Unis, le FBI.

    Mais pour cette fois, je ne serais pas aussi long que d'habitude parce que je n'ais pas été aussi emporté ou séduit qu'avec les derniers films que j'ais visionné de Clint Eastwood, alors non ce n'est pas un mauvais film mais il est affreusement plombant et une fois que vous avez fini de le voir, la première réaction que vous avez c'est de retombez platement dans votre fauteuil et de pensez que la vie est d'une tristesse désespérante.

    Clint Eastwood a toujours eu des grandes idées pour ses films et s'intéresse toujours à des sujets peu réjouissant mais toujours d'actualité et qui méritent qu'on en parle, mais des fois on est en droit de se demander comment ce mec peu prendre plaisir à traiter presque toujours des sujets aussi sombres et déprimant, à moins d'avoir eu une vie affreuse ou d'être tellement curieux et cultivé qu'on en vient à s'intéresser à tout, en même temps c'est ça son style de cinéma, faire des film abordant un ou plusieurs thèmes pour les traiter grâce à ses personnages tragique et une histoire tout en conservant un style de réalisation classique et c'est ce qu'il a toujours fait.

    Léonardo Dicaprio travaillant avec Clint Eastwood c'était quelque chose qui m'excitait beaucoup à la base, et même si on ne les voit pas jouer ensemble dans le film, ce partenariat m'a fait plaisir. Et comme toujours, Dicaprio est épatant notamment lorsqu'il est passé au maquillage pour paraître vieux et il était totalement méconnaissable, et pour une fois il ne joue pas un mec qui pète un plomb en continu et ça change un peu. Naomi Watts que j'ais vu jouer uniquement dans "Funny Games" de Michael Haneke était très convaincante mais se révèle plus secondaire au profit de Armie Hammer le compagnon de Hoover qui est plus à l'écran au final et est également très bon même si je n'ais pas spécialement accroché à son personnage, et tout le monde a eu le droit à son passage au maquillage pour leur faire paraître plus vieux lorsqu'on revenait au présent avant de passer en mode flash-back du point de vue de Hoover, tous étaient méconnaissable.Après, le film a eu le droit à une photographie semblable à la plupart de ses autres films, principalement sérieuse avec bien entendu des scènes peu réjouissantes, ce qui ne rend pas le film plus joyeux.

    Et la musique composé par Clint Eastwood en personne, encore une fois, se révèle très discrète avec un thème principal tout aussi déprimant et au final, ça ne m'a pas marqué du tout. Après, pour aller rapidement sur l'histoire, le sujet est très bien maîtrisé et on a les éléments qu'il faut pour découvrir J.Edgar Hoover mais après il y a pas mal de longueur assez chiantes qui auraient pu être évité et qui sont assez nombreuses, comme le passage de l'entretien entre Clyde Tolson et Edgar Hoover qui n'était pas très stimulante à suivre ou encore la scène ou Hoover se travestissait après la mort de sa mère. Au final, ça reste un bon film qui mérite le visionnage mais ne vous attendez pas à une claque ou à une perle, personnellement c'est le moins bon film que j'ais vu du réalisateur jusqu'à présent. Donc j'attend de voir ce que donnera "Au-delà" pour voir si ce film est aussi incompris qu'on le dit.
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    480 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2012
    J. Edgar est exactement le type de film auquel je m'attendais. Dans mes précédentes critiques, je disais que Au-delà était un film un peu déprimant mais là! Vous terminez de voir le film, vous vous rendez compte que la vie c'est vraiment de la merde! Je vous jure, ce film est aussi déprimant que Au-delà! Même plus déprimant! Et pourtant le film est bon, mais on se demande comment Clint Eastwood peut prendre plaisir à réaliser des films pareils! Il faut vraiment qu'il ai une vie super chiante pour oser faire un tel film! Le point fort du film est sans nul doute Leonardo DiCaprio, absolument magistral en J. Edgar Hoover! C'est vraiment pour moi le meilleur acteur au monde! En tout cas mon préféré! Naomi Watts est excellente mais dommage qu'au final, elle n'apparaisse pas autant que je l'aurai pensé. Je ne connaissais pas Armie Hammer avant ce film, et je dois dire qu'il m'a épaté! Je pensais que seul DiCaprio était passé au maquillage pour les besoins du film mais en fait ce sont carrément les trois qui y sont passés et le résultat final est vraiment bluffant! Je reconnaissais à peine Naomi Watts! Par contre, ils ont un peu exagéré sur la dose pour Armie Hammer, on croirait que c'est un centenaire! La musique est extrêmement discrète, la photo est exactement comme dans les autres films de Clint Eastwood, elle aide encore plus pour la déprime ce qui n'est pas vraiment un point positif, le scénario retrace l'histoire de J. Edgar Hoover sans qu'on s'ennuie et le sujet est maîtrisé, je trouve mais certaines longueurs sont un peu gênantes. J. Edgar est un bon Eastwood pas extraordinaire mais bon. Mais j'espère du fond du coeur qu'il recommencera à jouer dans ses films!
    ned123
    ned123

    124 abonnés 1 661 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 août 2013
    J'ai vu un film... d'un niveau exceptionnel tant par le sujet, le traitement et le jeu des comédiens... Mais quelle maîtrise de la part de Clint Eastwood qui est un réalisateur hors-pair et le charisme de Leonardo di Caprio... Il y a dans ce film toute l’ambiguïté du personnage qu'est J. Edgar Hoover, un individu torturé, obnubilé, paranoïaque et ambivalent dans une société conformiste, qu'il cherchait à maintenir dans ce conformisme... pour la préserver des communistes, des radicaux, des contestataires. On suit son combat pour menerr à bien le projet de sa vie, celui qui devrait lui donner la gloire et la reconnaissance méritée en créant le FBI, quitte pour cela à écraser, travestir la vérité, exagérer les menaces et renforcer son pouvoir... Il faut observer et saluer la qualité extrême du scénario qui fait des sauts dans le temps entre le passé et le présent du personnage, du montage qui permet des transition fluide et harmonieuse, de la lumière qui nimbe le film d'une immense nostalgie, de la musique qui berce et entretient cette période, des décors somptueux et enfin le maquillage qui permet à Leonardo Di Caprio de voyager dans le temps. C'est un film ambitieux qui dégage un aspect nostalgique, émouvant en creusant le sillon de l'analyse psychologique d'un personnage à la fois antipathique et fragile, à la violence contenue... Bravo et grand film...
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