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    Le Temps d'aimer et le temps de mourir
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    58 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 décembre 2017
    Un film d’une grande beauté. Les images sont sublimes, les décors majestueux, la lumière parfaitement adaptée aux différents lieux. L’ouverture montrant l’avancé d’un bataillon dans un champ dévasté par cinq années de guerre est saisissante. La puissance de l’œuvre repose sur sa trame de fond et la charge émotive qu’elle contient. Des êtres chers disparus, des dignités perdues, la peur des dénonciations, des alertes, des bombes qui sifflent et qui explosent chez le voisin d’en face et puis l’épuisement d’une guerre qui ne finit plus. Tous les personnages semblent au seuil de la folie peu importe leur posture. Un ancien professeur d’une grande humanité planqué dans les décombres, un chef de district dépravé et aveuglé par la richesse que lui a procuré la guerre, des officiers endoctrinés et disjonctés, un clochard illuminé et Elizabeth une jolie fille à bout de nerfs de toute cette violence et de savoir son père médecin dans un camp de concentration. Elle trouve le réconfort dans les bras d’Ernst, un soldat en permission pour trois semaines. Une histoire d’amour éphémère vécue entre deux bombes et des murs qui s’écroulent. En tournant l’arme contre son supérieur pour libérer trois civils russes qu’on le forçait à tuer, Ernst, parle au nom de tous les siens : « Suffit les atrocités ! » En le faisant abattre par un des paysans qu’il venait lui-même de libérer alors qu'il apprenait à l'instant qu'il serait papa, l’auteur nous dit que la haine l’emporte sur l’amour lorsqu’on la cultive et la propage aussi longuement.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2015
    S'il est d'abord difficile de rentrer dans le film et d'accepter que tous les allemands parlent en anglais, on finit par adhérer pleinement à cette histoire tragique et émouvante. C'est la grande réussite du film que d'avoir su concilier l'histoire d'amour (donc la partie mélodramatique) à un univers réaliste qui est celui de l'Allemagne en ruine et de ses familles décimées. Douglas Sirk crée donc de l'émotion en filmant un baiser ou une retrouvaille entre deux explosions ou deux scènes de pure tension, soit l'horreur de la guerre qui contraste avec une romance typiquement hollywoodienne. Le charme et la cruauté, l'espoir et l'absurdité, et encore tant d'autres oxymores réunies pour finalement décrire l'intrusion de la fiction dans la réalité. Mais ici, il ne s'agit pas d'annoncer un discours optimiste qui dirait que le cinéma permet d'échapper aux massacres guerriers, mais de faire en sorte que réel et fantasme ne fassent plus qu'un. Un film vibrant et intelligent aux très brèves longueurs.
    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 avril 2008
    Douglas Sirk à son meilleur, cela vous donne le gratin du mélo Hollywoodien : "Le Temps d'aimer et de mourir" ne déroge pas à la règle. Se placer du côté allemand montre dès le départ l'intention d'innover de son réalisateur, d'autant plus que l'ensemble n'est jamais complaisant, et montre bien au contraire un côté très humain, presque désenchanté de ces soldats qui sont en réalité similaires à de nombreux égards à leurs adversaires. Mais là n'est pas le principal intérêt de l'oeuvre, qui nous offre une magnifique histoire d'amour, tout en retenue, et dont l'évolution est toujours juste et crédible, sans jamais tomber dans la facilité, si bien que de l'ensemble se dégage sytématiquement une émotion discrète, mais bien réelle. Mais on ne pourra aussi être qu'admiratif du travail de Sirk, tant les couleurs, l'atmosphère, le désenchantement d'une époque sont remarquablement montrés, et cela jusqu'au bouleversant final. Un chef d'oeuvre? c'est bien possible...
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    516 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2007
    Le dvd vient de sortir...Cela n'avait que trop duré.Quel beau film ,difficile de faire mieux avec un pareil sujet...18 jours d'angoisse mais aussi d'amour parfait.Tout le bonheur de s'aimer entre un homme et une femme est montré magnifiquement dans les pires circonstances. Tous les grands sujets sentimentaux(excepté l'homosexualité) sont abordés et définitivements expliqués.En plus, à ma connaissance personne n'à mieux parlé de Dieu qu'Eric Maria Remarque lui-même devant un juif et un athée.
    Ce film devrait être montré à tous les adultes de moins de 25 ans;il me parait exemplaire sous toutes ses facettes et les discussions qui en resultent sont extrémement enrichissantes.Sans oublier l'art cinématographique qui y est indistutablement présent.A revoir réguliérement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 janvier 2014
    Brillant film sur la seconde guerre mondiale dont l'action se situe exclusivement du coté allemand, jetant ainsi un peu de lumière sur une facette méconnue du conflit, celle d'un pays au bord de la rupture, sur les fronts et au sein d'une société en lambeaux. Réalisation de grande ampleur, finesse d'analyse, richesse des situations : A time to Love and a time to Die fait partie de ces œuvres de haute volée qui brassent et marient plusieurs thèmes avec une grande homogénéité. La fraîcheur de Liselotte Pulver et le jeu nuancé de John Gavin y sont pour beaucoup, leur charisme respectif permettant de créer une romance des plus touchantes, qui tranche terriblement avec les décors apocalyptiques et autres drames humains, fugaces moments de bonheur dans un océan d'horreur. Il s'agit tout simplement d'une des plus belles histoires d'amour que le 7e art ait offerte. Un excellent film, sans concessions ni fausse note.
    landofshit0
    landofshit0

    248 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2013
    Douglas Sirk place son action au cœur de l’Allemagne nazi et du point de vue d'un petit soldat,c'est une très bonne chose, seulement il est difficile d’être immergé dans l'histoire vu que les acteurs incarnant des allemands jouent en anglais. L'enchainement des situations et quelque peu grossier et amené sans réel finesse,c'est l'autre point faible du film. C'est une Allemagne dont la folie des grandeurs est entrain de la menée à sa chute que montre Sirk. L'absurdité dans laquelle se trouve ce pays étant constamment montrée. Malgré ces problèmes dont le plus gros reste la choix de langue,il en ressort un film dramatique fort.
    Lary S.
    Lary S.

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2015
    Le jeu et l'image rendent aujourd'hui difficile l'accès à l'émotion, mais le thème et le texte (pour une grande part) nous retiennent encore. Au-delà de l'histoire particulière, c'est de la guerre comme monstruosité et de la vie comme espérance dont il s'agit ; un thème intemporel sur lequel ce film peut encore susciter la réflexion.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    52 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 février 2015
    Un film exceptionnel à l'ampleur dramatique immense. Douglas Sirk réalise une fresque époustouflante, un mélodrame bouleversant servi par une histoire géniale signée Remarque (l'auteur de A l'Ouest Rien de Nouveau). La patte de l'auteur est là et on retrouve le lyrisme et la grandeur de l'artiste. Le film est servi par une mise en scène d'une grande simplicité mais toujours en place et en rythme pour distiller l'émotion. On est totalement emporté par cette superbe histoire d'amour et par l'atmosphère désespérée d'une Allemagne au bord du gouffre. On y croit en permanence et on est dévasté par tant de désespérance et par ce bonheur qui point au milieu de tout cela. Les deux acteurs sont époustouflants de vérité, si juste dans leur passion et leurs doutes. Bref, un film sublime, un mélo mémorable à voir absolument.
    steely_dan_76
    steely_dan_76

    14 abonnés 340 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2015
    Réalisation complètement maîtrisée pour un film pétri d'humanité.
    Du grand cinéma !!!!
    Les deux acteurs principaux, peu connus, sont exceptionnels.
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2009
    Il est essentiel de voir ce film tout d'abord parce que Liselotte Pulver et John Gavin jouent les plus grandes interprétations de leurs carrières à travers ces personnages émouvants et fort attachants, parce que les personnages secondaires sont eux aussi très consistants, parce que l'histoire d'amour est magnifique et puis tout simplement parce que c'est le plus grand film de Douglas Sirk. Le réalisateur, qui paraît loin du carcan hollywoodien, nous livre son oeuvre la plus profonde et la plus hantée. La restitution qu'il a faîte de l'époque est très impréssionnante par la rigueur de sa reconstitution et par son réalisme. Sa réalisation atteint un summun d'élégance et de subtilité qu'il n'avait jamais atteint auparavant. Vu que le film a reçu la bénédiction de l'auteur Erich Maria Remarque, y jouant même un rôle (de manière fort excellente d'ailleurs!), l'adaptation doit être aussi une grande réussite. Bref, vous l'aurez compris c'est le film d'un grand réalisateur au sommet de son art dont il s'agit et je dois reconnaître que j'ai été raremant aussi impressionné devant un film. Jean-Luc Godard avait dit que c'était la meilleure oeuvre de son réalisateur, pour une fois je suis entièrement d'accord avec lui.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2015
    Cette adaptation d'un roman d'Erich Maria Remarque – chose rare, l'écrivain lui-même incarne un personnage dans le film – est parfaitement réussie. Acteurs, mise en scène, scénario et décors sont en effet particulièrement soignés. L'histoire nous plonge au cœur de la Seconde Guerre Mondiale, du côté allemand (autre rareté), même si le film est tourné en Anglais. En se concentrant sur des soldats du Reich embourbés dans un conflit qu'ils savent perdu, Douglas Sirk met en lumière l'absurdité de la guerre et l'immense gâchis humain qui en découle. Cependant ici, la majeure partie de l'intrigue ne se déroule pas au combat, mais en dehors, lors d'une permission accordée au personnage principal, qui lui permet de rentrer quelques jours dans sa ville natale. Il n'y trouvera aucune forme d'apaisement, réalisant que la violence y est tout autant présente que sur le front. Violence physique d'abord : spoiler: la ville, constamment bombardée, est en grande partie détruite. Sa maison familiale a été rasée et ses parents sont portés disparus.
    Violence psychologique ensuite : c'est en réalité le principal propos du long-métrage. Au milieu des ruines et des décombres, une seule instance fonctionne mieux que jamais : la Gestapo. Le système de surveillance des Allemands par les Allemands semble ainsi être le dernier pilier encore debout. Système qui permet aux chefs les plus zélés d'exprimer pleinement leur haine, et aux frustrations passées de ressurgir avec force. Superbement rendue, cette atmosphère de délation générale supplante d'un certaine façon l'histoire d'amour du film – par ailleurs très belle. Terrible et passionnant.
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 août 2010
    Bien plus qu'une romance entre un soldat et son amie d'enfance au coeur d'une ville en ruine, ce mélodrame met avant tout en avant le drame que traverse un allemand qui ouvre les yeux sur le régime nazi dont il a été un fidèle soldat au point d'aller se sacrifier sur le front russe (une decouverte que l'on peut imaginer chez beaucoup de partisans allemands dans les derniers temps du 3ème Reich), mais surtout une dénonciation de l'horreur de la guerre qui rend impossible tout espoir autant chez les civils que chez les soldats (une lueur d'espoir ici incarnée par l'amour naissant entre ces deux êtres perdus).
    AMCHI
    AMCHI

    5 034 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 août 2010
    Histoire d'amour comme on savait le faire à une certaine époque, Le Temps d'aimer et le temps de mourir est tout simplement admirable et magnifique. Ce film sait aussi montrer la cruauté du front de l'Est et la vie d'un village allemand souffrant de la défaite imminente de l'Allemagne nazie. que dire de plus si ce n'est encore une fois combien ce film est extrêmement beau.
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2010
    Douglas Sirk est un maître du mélo... et le prouve encore avec ce magnifique "Temps d'aimer et de mourir" si éloigné des films tournés à l'époque qui s'attachaient plus à magnifier la gloire des soldats US sur le front européen et asiatique qu'à s'attarder sur les amours désespérées d'un jeune soldats allemand embarqué dans la guerre malgré lui. Au final, Sirk signe ici un de ses plus beaux films, magnifié par l'interprétation prodigieuse de John Gavin. Son côté angélique (son personnage ressemble à bien des égards au héros de la Ligne rouge de Terrence Mallick...) parvient à 'illuminer le scénario et à mettre en lumière l'absurdité de la guerre. Une pleine réussite. Très émouvant.
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 août 2009
    Le film est tiré d'une oeuvre d'Erich Maria Remarque dont le titre est "Le temps de vivre et le temps de mourir".
    Que Sirk, ou les producteurs, je ne sais pas, ai transformé vivre en aimer est symptomatique. En effet, rarement l'amour aura aussi bien été montré que dans ce film : Liselotte Pulver et John Gavin, tous deux très bons, nous proposent ce qu'il y a de plus pur, de plus absolu en matière d'amour.
    Pour dire la vérité, je suis entré dans ce film à reculons : mon premier Sirk (Tout ce que le ciel permet) m'ayant passablement déçu.
    Donc, je suis là par un soir d'été, un peu embêté par des ennuis professionnels et les moustiques, et puis, et puis .... le film m'entraîne.
    Au début, je me dis "c'est un mélo classique, il va se passer et ceci, et cela...". Et puis, rien ne se passe comme prévu, le scénario (excellent) nous emmène quasi systématiquement là où on ne pense pas aller. Chaque plan est anéanti, remis en question, par le suivant, dans une sorte de tourbillon brillant et vertigineux.
    Le film est concentré sur une permission d'une vingtaine de jours, entourée au début et à la fin, de scènes de guerre. Et durant cette vingtaine de jours, c'est toute une vie qui va se jouer. A un moment un personnage secondaire dit à Gavin : "Tu as déjà dépensé 3 jours, ce qui représentent 10 ans d'une vie !".
    Un scénario de première bourre, des acteurs principaux irrésistibles, des acteurs secondaires excellents, et une mise en scène exceptionnelle dans sa sobriété. Combien de mouvements de caméra sublimes ? d'images magiquement surréalistes (le corbillard abandonné, le cheval qui brûle, etc...) ? d'éclairs assourdissants de beauté ?
    Les aficionados de ce film ne vous diront pas que c'est un chef d'oeuvre. Peut être ne s'agit il que d'un très très très beau film.
    Et peut-être la (pure) beauté n'est elle plus si fréquente.
    D'autres critiques ici : http://chris666.blogs.allocine.fr/
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