Avis sur On aura tout vu

Sans aucun doute le meilleur film de Lautner. Je crois, un film impensable à réaliser à notre époque revenue aujourd'hui au puritanisme et à la philosophie de comptoir. Loin des faux semblants, Lautner aborde le sujet de la pornographie comme personne ne l'a jamais fait. Résultat, le film est à mourir de rire. Pierre Richard touche au génie burlesque, Miou-Miou est formidable et Jean-Pierre Marielle touché par la grâce. On rit du début à la fin. Le film, d'une immoralité cruelle, touche pourtant à la vérité de ce monde. Le sexe est de l'argent.

Un film autour du porno mais où heureusement on ne cède pas à la facilité de nous offrir une overdose de sexe. De très bons acteurs, Marielle excellent, Pierre Richard, Miou-Miou, Jugnot... mais aussi du lourd derrière la camera avec Lautner et Weber. Il y a quelques passages amusants voir drôles, mais hélas cette histoire de romance et de dilemme amoureux avec Miou-Miou en chieuse nous fait parfois oublier l'aspect comique et alourdit parfois le film. Bref des scènes amoureuses autour de considérations abstraites greffées qui embellissent certes un peu cette comédie, mais qui ne s'intègrent pas forcement au reste du film et gâchent du coup un peu le truc (c'est sans parler du blues de l'acteur porno Aldo)!

"On aura tout vu", une petite comédie des années 70 réalisée par Georges Lautner, sortie en 1976.
Une bonne distribution avec Pierre Richard, Jean-Pierre Marielle, Miou-Miou, Gérard Jugnot, Henri Guibet et et la toute jeune Sabine Azéma dans son tout premier film. La troupe du splendide fait quelques apparitions.
Pierre Richard a renoncé à tourner le film "L'aile ou la cuisse" à la période de "On aura tout vu".
Coluche a pris le rôle. Pierre Richard rata sa seule chance de tourner avec De Funés.
De la bonne comédie française des années 70, pas la meilleure, mais c'est toujours sympathique à revoir.

Une bonne comédie avec Des supers acteurs: Henri Guibet,Pierre Richard,JP Marielle,Gerard Jugnot....Ca roule,c'est de la bonne comedie a la francaise.

Lautner veux faire une parodie sur les films X et bien c 'est un gros plouf total , Richard , Jugnot ( déjà réuni avant " le coup du parapluie ) mon dieu !!! , Marielle est dans son élément de producteur ok .Mais côté scénario .............. incroyable , en plus écris par Veber là je ne le reconnais plus ! non
un film nul , avec une Miou Miou aussi nunuche que la sainte vierge dans une église non aller ont passe , ont à rien vu

Un photographe de publicité se retrouve malgré lui réalisateur de film pornographique. Sa femme s'en mêle, les complications arrivent croissantes... Une comédie pas mauvaise dans l'univers des films pornographiques. Traité avec peu de vulgarité et pas mal de naturel et de drame intelligemment tourné, cela manque d'humour et l'ambiance est trop sombre pour une telle comédie.

Le milieu des années 70, une période bénie pour le porno en France qui était un genre presque comme un autre et qui attirait des millions de spectateurs sans le moindre complexe dans les salles. "On aura tout vu" est un peu comme un témoignage de cette époque unique.
Mais la mauvaise ou plutôt les mauvaises surprises de ce témoignage, c'est que loin d'être la comédie piquante à laquelle on pouvait s'attendre on a au contraire un film plutôt bien-pensant (un comble pour les audacieuses années 70 !!!), le scénario de Francis Veber, ce dernier étant pourtant au meilleur de sa carrière, est très décevant excepté sur quelques dialogues de personnages secondaires (je vais y revenir plus tard !!!), et la réalisation de Georges Lautner souffre fréquemment de mollesse ; de plus le couple formé par Pierre Richard, dans un registre moins gaffeur que d'habitude, et Miou-Miou par leur constante indécision est plus agaçant qu'attachant.
Par contre les bonnes surprises, c'est d'abord l'absence de blagues et gags lourds et vulgaires à deux balles en dessous de la ceinture, et puis surtout les seconds rôles... Sabine Azéma en jeune timide maladive n'a aucun mal à se faire remarquer, Renée Saint-Cyr, dont le contraste entre son allure de bourgeoise élégante et distinguée et son "bien raide", est très drôle, et puis surtout le grand Jean-Pierre Marielle en producteur de X, roi incontesté quand il s'agit d'incarner des types libidineux avec classe, qui a le droit à des dialogues d'excellence.
Donc "On aura tout vu" est un film décevant à voir éventuellement et uniquement pour quelques dialogues et quelques seconds rôles mémorables...

"On aura tout vu" qui dénonce sur le ton de la gaudriole, la banalisation de la pornographie à redouter de l'autorisation toute récente de la diffusion des films X dans des salles spécialisées, n'est sans doute pas le meilleur film de l'œuvre foisonnante et protéiforme de Georges Lautner. Le scénario de Francis Veber que l'on a connu à la même période plus subtil, notamment pour "L'emmerdeur" d'Edouard Molinaro (1973) ou pour "La valise" du même Lautner (1973) abuse avec allégresse de tous les quiproquos induits par la situation de départ amenant un réalisateur de publicité raté (Pierre Richard) à s'accoquiner avec un producteur de film porno (Jean-Pierre Marielle) dans le dos de son ami (Henri Guybet) avec lequel il a écrit le scénario d'une bluette niaise ne trouvant aucun financement . L'ambiance est bon enfant et surtout l'immense Jean-Pierre Marielle est à la manœuvre pour parfumer cette pochade d'une dérision dont lui seul a le secret. Pierre Richard qui ne sort pas de son emploi de gaffeur romantique est solide à son poste tout comme Miou-Miou mutine à souhait dont le personnage alerte sur les dangers de la perte de repères qui se profile derrière cette "mécanisation" de la sexualité. spoiler: Renée Saint-Cyr, la mère de Georges Lautner campe avec brio la grande bourgeoise collet monté qui n'hésite pas à jeter tous ses principes aux orties quand les profits découlant de cette nouvelle industrie lui sont avantageusement présentés par le producteur madré
. On retrouve enfin un Gérard Jugnot qui comble avantageusement un emploi autrefois dévolu à Francis Blanche qui vient de décéder et une Sabine Azéma impayable en gourgandine timide à souhait spoiler: soudainement libérée après qu'elle se soit retrouvée accidentellement au casting de ce porno qui a bien du mal à se monter
(!). C'est donc essentiellement le plaisir de voir les acteurs à la manœuvre dans des scènes spécialement écrites à leur effet qui fait le sel de cette petite production sans prétention. On notera tout de même l'aspect prémonitoire du message émis par Lautner et Veber corroboré par le constat de la situation actuelle sur le sujet à l'heure des réseaux sociaux.

Libération des moeurs oblige, Georges Lautner qui sait mener un récit, raconte l'histoire de deux auteurs idéalistes dont le scénario tombe entre les mains d'un producteur porno, le grand Jean-Pierre Marielle. L'ensemble est léger, s'avère très tendre finalement et l'on a plaisir à voir quelques grand acteurs du cinéma Francais dans la fleur de l'age, entre un Jugnot loin de sa bonté d'aujourd'hui et une Sabine Azéma candide et belle comme un soleil.

Satire sur le monde du porno des années 70. Je m'attendais à du graveleux un peu lourd et finalement... pas du tout. Le film vire plutôt du côté tendresse (bonne idée du coup) en opposition au monde du X qui en manque terriblement. Pierre Richard nous livre un véritable jeu d'acteur et Marielle est savoureusement drôle en producteur de l'érotisme sans scrupule. Bref film assez intelligent et bonne surprise par conséquent.

Un film qui a prit un bon coup d'vieux! On se consolera (ou pas) en constatant que Miou-Miou est une fausse blonde mais qu'elle joue comme une vraie...

Entre un Pierre Richard egal a lui meme, un marielle au top de sa forme, un bon guybet surjouant un peu, une sabine azema etonnante a contre emploi et une Saint-cyr bourgoise opportuniste, le film a tout pour plaire. Sauf qu'il y a egalement une Miou-"mou" vraiment pas terrible et gachant en partie le film par un jeu faux et forcé.
Malgré ce bémol, le film est rythmé, possède une bonne dose d'humour et se laisse facilement regarder (et pas uniquement pour les quelques femmes nues présentes !!)
Ce n'est pas le plus connu des films avec Pierre Richard mais il en vaut bien d'autres par son scénario moins conventionnel. Un bon divertissement

Une comédie bien sympa. L'humour repose sur le décalage : des quiproquos, le choc de cultures, jeux sur des mots à double sens, ... pas très varié mais finalement ça marche bien. En plus, la distribution est royale. Jean-Pierre Marielle magnifique de cynisme, Pierre Richard égal à lui même c'est-à-dire gaffeur à souhait, Gérard Jugnot très bon lui-aussi en second couteau salasse mais perclu de doutes. Surtout, l'humour est bien dosé et réparti sur l'ensemble du film. On n'est pas plié en deux, certes, mais on ne s'emmerde pas non plus passée la première demi-heure, ce qui est un défaut majeur des films comiques français. Et puis, que c'est bon de rire à propos de parties de jambes en l'air et de films pornos...

Après avoir regardé Mr. Klein, j'avais besoin de décompresser. Quoi de mieux que le grand Pierre pour justement décompresser. Pour moi ce n'est pas la meilleure comédie de Lautner, mais le couple Pierrot et Miou-Miou est si attendrissant. Je l'ai déjà vu mais ça ne fait rien...On est tellement heureux de retrouver ce nigot de Pierre !!!

Même si le scénario est un peu tiré par les cheveux, on rit devant cette satire de la pornographie dans les années 70, alors en plein essor. En fait une histoire qui se devait intellectuelle ( "Le miroir de l'âme" !) est transformé en un film X pour les besoins d'un réalisateur cupide et sans morale Bob Morlock (Jean Pierre Marielle excellent ici). On retrouve avec plaisir de jeunes comédiens en début de carrière : Gérard Jugnot, Michel, Blanc, Sabine Azéma... On note des messages intéressants sur la nullité du cinéma porno, mais toujours traités avec beaucoup d'humour. Pierre Richard et Miou Miou forme un duo convaincant, et qui s'aime, contrastant avec la vulgarité obscène des gros plans de sexe et d'amas de viandes que veut tourner Morlock. En somme, Georges Lautner réussit ici une comédie drôle et humaine, en abordant un sujet qui en est tout son contraire.