Avis sur Le Direktør

Les insupportables et inintéressants bavardages de ce film finissent par nous assommer d'un ennui mortel.

Lars et son ego dans toute sa splendeur. Déjà, au départ, Lars apparaît lui-même à l’écran pour nous dire que c’est une « comédie » et qu’il n’y a pas de message, ensuite de nombreux éléments montrent une critique du monde de l’entreprise, (employés stupides, patron mesquin) donc message. Ayant donc brouillé les piste,(employés de plus en plus stupides, patron stupide aussi), il se lance dans une démonstration qui tient par l’absurde des dialogues, par des situations tronquées une caméra fixe, le décor un bureau, et pleins de faux raccords. Lui, il pense avoir inventé un truc, puisqu’il appelle ça l’Automavision, (un ordinateur choisit de façon « aléatoire » la position de la caméra et le cut). Pourquoi faire ? Demandez-le lui il saura vous dire. C’est aussi chiant que ça en à l’air, et j’ai craqué au bout de 20 minutes. Ma conscience « professionnelle » me taraudant, j’ai repris le lendemain entre deux bâillements. Moralité : Lars se prend toujours pour le plus grand réalisateur du monde, pour le direktor. Il fait même un clin d’œil à la fin à ceux qui ont aimés le film, et en rajoute en disant que ceux qui n’ont pas aimés le film ne le « méritaient pas ». Saches mon cher Lars, que sans liberté de jouer au frisbee il n’est point de critique élogieuse, et ton truc, je le prends et le met directement à la poubelle.

Je n'ai jamais ressenti pendant la vision de ce film l'impression d'être devant un objet cinématographique. L'idée de départ n'est pas plus idiote qu'une autre mais sa mise en images est une catastrophe, aucun humour, aucune tension et surtout aucun intérêt (au sens littéral du terme)

La comédie est un genre des plus difficile. Lars Von Trier s'est, à mon goût, planté en beauté avec ce film. Pourtant j'y croyais et ma déception était à la haiteur de mon espoir. "Dogville" était une étonnante démonstration et une vraie leçon de cinéma, "Le Direktor" se fera sûrement vite oublier. Le dogme a ses limites, Von Trier les a dépassées. Raté.

Un film comique de Lars von Trier...pourquoi pas? Très bon début basé sur une idée loufoque d'un acteur embauché pour jouer le rôle d'un directeur de société.
Malheureusement, malgré de très bons acteurs, le film est plombé par le réalisateur trop connu et supérieur...qui s'échine à faire un exercice de style, convaincu d'être excellent.
La mise en scène est donc lourde, surlignée, encombrante tandis que le cadrage se voulant pseudo-amateur fini par donner mâl au crâne.
Laborieux, narcissique et pédant.

Un film vraiment particulier ... Von Trier veut nous présenter une "comédie" comme il le dit lui même dans les premières minutes, son reflet caméra dans la vitre laisse augurer une certaine transparence quand à sa réalisation, qui sera sans doute volontairement désaxée tout au long du film (cadrages aléatoires, cut grossier). Au premier abord cela n'a absolument rien d'une comédie à proprement parler, juste une pièce de théâtre en décor réel, sorte d'antithèse de "Dogville". Il raconte l'histoire d'un PDG d'entreprise d'informatique qui, fuyant ses responsabilités, se fait passer pour un employé en racontant que le vrai directeur est aux États-Unis. Mais confronté à la vente de son entreprise il doit trouver un stratagème pour ne pas être démasqué auprès du personnel et engage un acteur pour interpréter le rôle du grand patron, seulement ce dernier va vite se retrouver envenimé dans les complications de cette situation rocambolesque. Le scénario est vraiment malin et dérive vers une sorte de mise en abîmes de l'acteur-acteur, beaucoup de situations inspirent le malaise et l'empathie, mais ça ne manque pas d'être très savoureux. La mise en scène est particulièrement brillante avec des séquences relevant autant de l'absurde que du génie, le casting est très impliqué et convaincant, Jens Albinus (un habitué de Von Trier) signe une prestation en tout point excellente. La dernière séquence est extrêmement déroutante avec ce thème de l'identification et de la théâtralité, c'est en quelque sorte l'acteur qui prend le pas sur le metteur en scène (que l'on peut apparenter directement au personnage du véritable directeur) pour lui dicter sa propre volonté. Le film se termine sur une note taquine au spectateur et nous laisse à notre propre réflexion, j'adore ce genre de long métrage (comme les Lynch, Kelly ou autre Gaspar Noé) nous forçant a cogiter une fois le générique final entamé. "Le Direktør" est certes spécial, mais très intelligent et pas si difficile d'accès, il est même au final assez drôle de par sa mise en scène atypique, décalée et ironique. Un vrai bon moment pour un Von Trier très réussi et brillant.

Super film de Lars von Trier qui partant d'un pb basique, réussit à mettre en image un mélange de quiproquo et de sénes burlesque hilarantes.
J'ai adoré ce film.

"Comédie hilarante", d'après le Canard, "pamphlet anticapitaliste" d'après Télérama, on s'attendait à passer un bon moment avec le nouveau film de Lars Van Trier. Sa première comédie. Avec son idée de départ pleine d'intérêt (un patron de PME informatique s'est inventé son propre patron afin de lui faire endosser les décisions stratégiques, en particulier lorsqu'elles sont difficiles pour les employés. Jusqu'au jour où il doit le "montrer" et là, il embauche un comédien pour interpréter ce rôle), on s'attendait à un film plutôt drôle, plutôt brillant, plutôt acide envers le monde l'entreprise et le monde des comédiens. Résultat : ce n'est jamais drôle, c'est très terne, c'est très peu acide, c'est mal filmé et on s'ennuie ferme ! Il y a des moments de conflits entre danois et islandais que seuls les danois et les islandais doivent comprendre mais qui nous paraissent totalement artificiels tellement ils sont mal joués, surtout par le ressortissant islandais. J'aimerais poser une question : les 20 dernières minutes du film se passent pratiquement en temps réel dans une salle de réunion. Au mur, une pendule. L'heure donnée par cette pendule n'arrête pas de changer : c'est probablement fait exprès, mais quelqu'un peut-il m'expliquer l'intérêt du gag ?!

Après les deux premiers volets de sa trilogie américaine et avant la très critiqué trilogie de la femme, Lars Von Trier sortait une comédie très... Lars Von Trier quoi, dès le début en voix off il nous prévient d'un film simple, pour simplement divertir mais au final on se tape une belle réflexion sur le monde du travail et des entreprises en particulier.
Une comédie disposant d'un humour noir, donc un humour qui n'est pas forcement là pour faire éclater de rire, moi même je l'avoue j'ai peu ris devant le film même très peu mais cela n'a rien enlevé à l’intéressement que j'avais pour lui, car avec LVT nous n'aurons jamais une simple comédie cul cul et mollassonne, y'a toujours un travail soigné et réfléchi, c'est ce qui rend ce metteur en scène fascinant, c'est ce qui permet aussi de le qualifier de "génie", car ce mec souvent traité de gros pervers est au final un foutu génie qui prend tout le monde par derrière.
Et une fois de plus avec cette comédie il nous demande de réfléchir, rien ne nous tombera dans le bec.

Bref, ce film n'est pour moi pas son meilleur, j'ai aimé sans non plus avoir adulé, je reconnais évidement un travail de mise en scène inventif et toujours impeccable, le casting est irréprochable tout comme la réalisation troublante de Lars, toujours originale dans le dégueulasse j'ai envie de dire, les plans ne sont pas propre tout comme le montage, c'est mal découpé, c'est mal fichu et c'est ça qui est merveilleux, (non je ne suis pas fou), ça peut paraître idiot mais ce coté réalisation bâclé et justement mal foutu est en faite brillant, j'adore ce travail, ce montage mal découpé me parait plus compliqué à obtenir qu'un beau montage simple, de scène qui se suive simplement et tranquillement, là chaque scène est chamboulé, et ce style est très intelligent et original, du moins pour moi, ça ne plaira certainement pas à tout le monde.

Sinon niveau histoire c'est aussi couillu et malin, un directeur d'entreprise se cache parmi ses employés, donc lui même se fait passer pour un employé et depuis le début de l’entreprise invente un directeur imaginaire inconnu et jamais vu, mais un jour pour la vente de l'entreprise il décide d'engager un acteur pour prendre sa place, à fin d'annoncer aux employés et collaborateurs qui ont crée l'entreprise avec lui qu'ils sont virés, mais patatras l'acteur va prendre le dessus sur le directeur.
Une histoire donc follement originale et très prenante, mais comment souvent chez LVT une fois la fin arrivée tout est chamboulé, là c'est justement une fin très drôle et grandement absurde.

Lars Von Trier sort de ses films habituels pour se lancer dans une comédie savoureuse et fort plaisante.

Enfin Lars Von Trier fait de la comédie, et c'est le roi. Il fait rire. Le montage est aussi habile et précis que l'écriture de l'histoire, que le dialogue aussi. Une merveille, à ne ne manquer sous aucun prétexte. A noter le jeu d'acteur, une merveille je vous dis !

Je n'ai pas compris : le montage est délibérement très mauvais, les coupes et changement de plans intentionnelement jamais raccords et le cadrage presque toujours complétement décalé. Le résultat : un film irregardable, on n'arrive pas à suivre l'histoire tellement la forme est insupportable (encore pire que la caméra à l'épaule). Je ne comprend ni le sens, ni le but du film d'autant plus que l'histoire (en soi drôle) aurait gagnée à être filmée plus intelligement. Au lieu de vouloir faire un cinéma conceptuel qu'en fin de compte, personne ne comprend.

Attention, foutage de gueule ! Si les parti-pris parfois minimalistes de Lars Von Trier (le Dogme 95, les décors absents de Dogville et Manderlay) on pu rebuter une bonne partie du public, on ne peut nier qu'il y avait une réflexion derrière tout ça et que ça ne relevait pas de la simple fainéantise. Ici, c'est une autre affaire : The direktor semble n'être le fruit que de l'improvisation des comédiens. On a l'impression que le cinéaste définit une situation de départ (un chef d'entreprise engage un comédien pour jouer le rôle d'un supérieur fictif), pose la caméra et se casse, laissant les acteurs déballer tout ce qui leur passe par la tête. Le film est mou, répétitif, ennuyeux et - ce qui est un peu gênant pour une comédie - absolument pas drôle. On connaissait Lars Von Trier manipulateur voire cruel avec le spectateur (on peut même l'apprécier précisément pour cela), mais pas arnaqueur… En espérant que ce n'était qu'une erreur de parcours.

L'idée de départ est intéressante mais malheureusement son traitement lasse au fur et à mesure que le film se déroule.

Un film à l'humour noir assez particulier en immersion dans une entreprise qui est divertissant et bien exploité. Un film assez léger qui passe plutôt bien dont on reconnait bien la marque du réalisateur même si ici le ton est plus à la rigolade qu'habituellement. Pas mal du tout!!

Film à huit clos, avec des personnages patauds, un peu trop caricaturés. Tout ceci fait un film où rien n'est crédible. Les employés sont traités dans ce film comme des naifs, démeurés. Il y a des moments de conflits totalement artificiels tellement ils sont mal joués, surtout par le ressortissant islandais. Enfin dernière chose, les 20 dernières minutes du film se passent pratiquement en temps réel dans une salle de réunion. Au mur, une pendule. L'heure donnée par cette pendule n'arrête pas de changer : c'est probablement fait exprès, mais quelqu'un peut-il m'expliquer l'intérêt du gag !?