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    Adieu ma concubine
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    3,9
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    81 critiques spectateurs

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    cylon86
    cylon86

    2 248 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2013
    L'Histoire de la Chine vue à travers le destin tragique de deux acteurs d'opéra qui se connaissent depuis l'enfance et dont la relation de l'un d'entre eux avec une prostituée va tout bouleverser... Chen Kaige a vu grand pour cette fresque ambitieuse qui se pose comme une tragédie digne du meilleurs des opéras de Pékin. Non seulement il raconte l'histoire de son pays au XXème siècle avec l'occupation japonaise et la montée en puissance du communisme mais il parle aussi avec talent d'une double histoire d'amour fusionnelle : celle de l'opéra et celle que se vouent les deux personnages, à l'amitié aussi forte qu’ambiguë. Et si certaines choses échappent à notre regard occidental, on ne peut s'empêcher d'être fasciné par les images que nous offre le réalisateur et par la puissance dramatique de son récit qui fonctionne à plein régime. Avec en plus un trio d'acteur très troublant et très doué, "Adieu ma concubine" se pose comme un grand film nécessaire.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    114 abonnés 828 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mars 2014
    Chen Kaige réussit à écrire une fresque hors normes, à la fois intimiste (ces 2 personnages divinement incarnés, à la profondeur psychologique d'un justesse folle, qui nous plongent avec eux dans les affres de cette relation passionnelle et tumultueuse) et historique (le siècle sublimé qui coule sous nos regards ébahis). Il faut bien reconnaître que c'est vraiment d'une beauté à couper le souffle. Inoubliable !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un pur chef d'oeuvre que ce film, un drame d'une intensité rare et d'une interpétation d'une justesse et d'une sobriété à couper le souffle ! Rares sont ces films qui font monter ainsi une émotion incontrôllable au spectateur qui vivant pleinement ce que les personnages vivent, se met à souffrir et pleurer pour eux... La photographie est sublime, tout comme cette incursion au coeur du dur et cruel travail que représente le théâtre chinois, qui privilégie la souffrance pour atteindre la grâce et la beauté à l'état pure... Bouleversante aussi que cette prestation de Leslie Cheung, qui confère à son personnage toute la sensibilité requise pour ce rôle de recherche identitaire, cette histoire d'un homme qui confond opéra et vie réelle, qui ne sait plus qui il est, qui cherche déespérément de l'amour, lui qui en a tant manqué, à commencer par celui de sa mère. L'histoire d'amour et d'amitié qui le lira à Shitou sera son destin, un destin maudit, puisqu'il voit l'arrivée de Gong li, brisant ainsi son fragile équilibre. Ajouter à cette fresque le contexte politique extrêmement perturbé de la Chine passant de l'occupation Japonaise au Maoiste, et la censure dont été victime les artistes de l'époque, tout ceci en fait sans conteste l'une des plus impressionnantes palme d'or de toute l'histoire du festival !
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    128 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 novembre 2023
    Dès les premières minutes on est subjugué par la virtuosité de la caméra, la violence des passions et la grâce des interprètes. «Adieu Ma Concubine» raconte l'histoire tragique d'un jeune garçon passant par une enfance laborieuse et extrêmement rude dans une école d'art dramatique, avant de devenir une vedette adulée de l'Opéra de Pékin, sur fond de chaos politique dans la Chine du XXe siècle. Au début l'enfance est merveilleusement filmée dans ce qu'elle a de plus beau et de plus difficile dans la Chine encore traditionnelle, puis le récit s'oriente ensuite vers un triangle amoureux, bousculé par la sublime Gong Li, et qui va mener finalement notre héros à sa perte. Leslie Cheung est exceptionnel dans ce rôle qui à bien des égards entre en résonnance avec des aspects difficiles de sa vie tourmentée. Chen Kaige tire quant à lui le meilleur de ses acteurs tout en parvenant à inscrire son film dans un contexte politique fort, où arrestations arbitraires et dénonciations calomnieuses font rage dans la Chine ravagée par le communisme exacerbé de ses leaders. Si la dénonciation contre le régime totalitaire chinois est vive, elle l'est tout autant envers les excès de la notoriété : à mesure que le héros gagne en confiance et en succès (assurant ainsi sa survie dans un monde qui le broie de toutes parts) il perd en humanité, se détachant peu à peu des siens pour finir au plus bas, paranoïaque et suicidaire. Film intense, long mais passionnant, «Adieu Ma Concubine» est un chef-d'oeuvre du cinéma chinois qu'il serait fort dommage de manquer. [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Voila, ça c'est un grand film ! A voir et à revoir... on ne s'en lasse pas.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 916 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 janvier 2019
    Bien que tournèe très officiellement dans les studios de Pèkin, avec l'apport d'acteurs et de capitaux de Hong Kong et de Taïwan, la fresque de Chen Kaige a ètè fraichement accueillie par les autoritès de Chine populaire, sa Palme d'or 1993 au festival de Cannes leur semblant politiquement et esthètiquement suspecte! Cette oeuvre à l'esthètique raffinèe, ne craint pas de bousculer les tabous de l'empire du milieu en èvoquant la question de l'homosexualitè, à travers le personnage du regrèttè Leslie Cheung, qui s'est malheureusement suicidè en 2003, sans que le mot soit jamais prononcè! La mise en scène tout en pudeur et en cruautè, l'exceptionnelle beautè des dècors, la limpiditè du jeu des acteurs d' "Adieu ma concubine", tour à tour intimiste et spectaculaire, envoûte autant qu'il touche! Signalons que le film n'a pu sortir à Pèkin et à Shanghai qu'après plusieurs mois d'interdiction, et avec plusieurs coupes effectuèes par la censure, ce qui ne l'a pas empêchè d'obtenir un grand succès populaire! Une franche rèussite...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 octobre 2014
    Dure. La vie est dure. Alors que je morfondais dans mon fauteuil en suédine bleue durant ce morne lundi après-midi dans un ennui des plus complet, ne profitant même pas de mon jour de congé pour me taper l’intégral des oeuvres cinématographiques de Luc Besson pour m’achever dans mon élan de nullité, je décidais de sortir de cette haine profonde envers l’humanité venant sporadiquement au fil des jours en restant dans ce fauteuil devant un bon film. Etant donné que je bouffais justement chinois, je pris la décision de m’abrutir davantage devant un film bondé d’êtres xanthodermes, et cela, même si les étrangers sont nuls (dixit Desproges). Le choix se fit devant moi : D’un côté “ Les chinois à Paris “ orchestré par Jean Yanne, soit “ Adieu ma concubine “ parce que je me suis bien lancé le défi de regarder tous les films avec un “adieu” dedans parce que merde. C’est ainsi que mon coeur pencha pour la même cause que Jean Yanne : l’opéra chinois. Puisque oui, Jean était fan d’opéra chinois (si si, je l’ai entendu chez Bouvard).

    C’est l’histoire d’un enfant, il a six doigt. Sa mère péripatéticienne l’abandonne chez un maître de l’Opéra Chinois, il fait le grand écard, il se prend pour une fille, un garçon, une fille, il pisse dans un récipient, il grandit, il joue, il se fait aimer, il grandit encore, il joue, il aime son partenaire de scène et rêve de l’avoir comme partenaire d’autre chose que la morale réprouve. Il apprend le mariage de son ami, il fricote vite fait avec un autre, il joue, les japonais occupent la Chine, il se bat, il se fait juger, il prend un ptit schnock sous son aile, il joue, il bat le ptit schnock devenu grand, il joue, les communistes arrivent, il aime pas la femme de son ami, il joue, les communistes “interrogent” son ami, il joue, les communistes font un barbecue, il joue dans un stade vide, il dégaine l'épée, son ami hurle, fin du film.

    Bon, je vais commencer par crever l’abcès comme il se doit. Pourquoi cette note alors que je le recommande ? Tout simplement parce que ça n’est pas du tout le genre de film qui m’attire mais qu’il est fortement recommandable pour ceux qui aiment le genre. Signé par Chen Kaige, réalisateur ô combien célèbre qui nous vient du pays du milieu (L’enfant au violon parmi tant d’autres), on entre dans un film traitant tout un panel de sujet. Que ce soit la cruauté de l’ancienne société où si tu ne faisais pas d’effort dès l’âge de trois mois on t’écartais les jambes comme une grenouille pour que tu puisses imiter Jean- Claude Van Damme, que ce soit l’occupation Japonnaise pendant la seconde guerre, que ce soit l’arrivée du communisme en Chine, ou que ce soit l’homosexualité dans un contexte qui se veut très dur contre celle-ci, le réalisateur nous retrace la vie de deux garçons, du début jusqu’à la fin de leur amitié en quelque sorte.

    Je ne doute pas de la qualité du film, l’image est impeccable, le réalisateur joue sur l’intelligence dans de nombreuses scènes (comme celle de l’interrogatoire par exemple), les acteurs sont irréprochables dans leurs rôles, on a le droit à une excellente interprétation de la part de Leslie, la beauté de Gong me donne envie de partager son Li, je sonne pour elle (hihihi), et puis chose utile que j’ai apprise grâce à ce film, c’est que les procès se déroulait dans le même bordel que chez nous. L’histoire entre ces deux garçons qui deviendront comme des frères est parfaitement narré, une relation qui deviendra assez ambiguë et dramatique, Leslie devient la concubine qu’il interprète à longueur de journée, tandis que son partenaire sait, lui, différencier la réalité de la scène. Un amour qui ne va que dans un sens. Et comme le disait si bien George Brassens en musique en reprenant les termes de Louis Aragon : Il n’y a pas d’amour heureux.

    “ Adieu ma concubine “ est surtout un bel hommage sur l’opéra chinois, si tant est que l’on y soit sensible. On ne peut pas dire que l’opéra chinois propose à mon oreille les sons et chants les plus harmonieux, et même au bout de 2h40, trois sachets d’aspirine et un hypnotiseur ne viendront pas à bout des sons que j’ai dans le crâne, mais ça c’est personnel. Il y a des choses que j’aime beaucoup, comme le suicide du petit au début du film (je sais dis comme ça, ça paraît bizarre), qui montre que l’ancienne société impose les plus jeunes à devenir grand. Il est rare de voir qu’un gamin, à l’âge de cinq ans, prend conscience tout seul que son cou au bout d’une corde arrête cette grande blague qu’est la vie. Par contre, inculquer à un autre gamin le fait qu’il soit une femme peut le rendre homo … mouais j’en suis pas convaincu et j’en ferai l’expérience avec mon gosse. Ce que je repproche un peu aussi, c’est l’une des dernières scènes. On nous sert une thérapie de couple au coin du barbecue sous le regard communiste de la nouvelle société qui est plutôt affligeante … mais bon, on a la chance de voir Mao au moins (c’est fou, à chaque fois que je vois Mao, je ne peux pas m’empêcher de penser à “ Voyage au bout de l’enfer … MAO ! MAO ! Ahahahahah … ah

    Bon Film :)
    Ti Nou
    Ti Nou

    400 abonnés 3 347 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2007
    Une histoire poignante sur l'homosexualité et la trahison, malgré un fond historique un peu confus pour l'occidental qui n'a aucune notion de l'histoire de Chine, on est bouleversé par ces deux hommes magnifiquement filmés par Chen Kaige.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 décembre 2006
    Adieu ma concubine retrace un demi siècle de l’histoire contemporaine de la chine à travers le destin tragique de 2 chanteurs de l’opéra traditionnel chinois qui subissent la révolution culturelle et l’émergence du communisme. Le film est tout simplement grandiose autant que par ses images esthétiques, ses décors et costumes somptueux que par son aspect historique ou que par son angle psychologique réussi montrant 3 personnages qui oscillent entre amour et haine. Car un des chanteurs devient extrêmement jaloux quand l’autre s’éprend d’une femme (magnifiquement interprétée par Gong Li). Adieu ma concubine est donc une histoire d’amitié ponctuée de conflits, de réconciliations et aussi la représentation de l’évolution du système politique chinois qui deviendra la cause de la déchéance des 2 chanteurs. A noter que ce film a reçu en 1993 la palme d’or ex-aequo avec le film de Jane Campion « La leçon de piano », Golden globe du meilleur film étranger. Passionnant et passionné.
    jfharo
    jfharo

    48 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 octobre 2009
    Rien à dire , impeccable et implaccable .
    Chef-d'oeuvre absolue ,pour une fois que je suis ok avec une Palme d'or .
    teofoot29
    teofoot29

    68 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2010
    Adieu ma concubine, en plus d'être une beauté scénaristique et visuelle, est un fantastique moyen de découvrir l'opéra chinois. Le film nous montre ainsi les profondes modifications chinoises au cours du siècle. Une interprétation et une mise en scène de très hautes qualités enrichies par des costumes phénoménaux et de belles chorégraphies.
    Gonnard
    Gonnard

    214 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 mai 2012
    Encore une palme d'or qui soulève la question des critères conduisant à une telle distinction. Plus que l'exotisme des percussions, des nuages d'opium et autres spécificités chinoises, forcément de mise à l'occasion d'un festival international, deux éléments majeurs justifient cette récompense. Le contenu politique pour commencer. Deux ans après la fin de l'URSS donc de la guerre froide, un film remettant en cause la répression communiste ne peut que susciter l'adhésion d'un jury largement occidental. Pas de quoi casser trois pattes à un canard cependant, l'Histoire fait simplement office de background permettant au trio infernal de donner libre cours à ses règlements de compte. En effet, vous n'apprendrez rien de bouleversant sur l'invasion japonaise ou la Révolution culturelle, mis à part les socio-clichés petit-bourgeois habituels. La critique n'en reste pas moins courageuse, le pays étant encore aux mains du parti et ne se distinguant pas particulièrement par son respect des droits de l'homme. Second atout décisif "d'Adieu ma concubine", le thème de l'homosexualité. Bien que central, il est traité par Chen Kaige avec une rare subtilité. Aucune allusion graveleuse à la : "Quel beau katana tu possèdes-là, puis-je le sortir de son fourreau ?". Non. Tout est sous-entendu, même s'il faudrait vraiment être une cruche pour penser à la fin du film qu'il n'y a pas anguille sous roche. On pourrait bien sûr trouver bien d'autres qualités à l’œuvre de Chen Kaige, que ce soit l'esthétique forcément singulière, l'usage du symbolique ou encore l'art de jouer avec les relations humaines qui n'aurait probablement pas déplu à Sartre. Pourtant, mon sentiment final est largement négatif. Après que les trois premiers quarts-d'heure aient étanché la soif de sadisme qui sommeillait en moi, je me suis surpris à trouver le temps long. Ces danses et ce maquillage m'ont rappelé l'ennui que j'avais connu lors du visionnage de "Farinelli", autre ode à la musique mais du côté de l'Occident. Et ces disputes perpétuelles entre les trois héros du film... oui, l'enfer c'est bien les autres, je n'ai plus aucun doute sur le sujet. Heureusement, "big moustache" était là pour me faire rire avec son jeu d'acteur d'une qualité très douteuse. Bref, je n'ai hélas pas apprécié.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 juillet 2012
    un joli travail dommage que les transitions ne soient pas bien assurées, le film perd beaucoup en intensité. Quelques passages sont aussi un peu longs malgré ça pour un film de cette durée il passe assez bien.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    661 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2011
    De 1920 à 1970, l'histoire raconte la vie professionnelle et sentimentale de deux chanteurs d'Opéra : Douzi et Zitou. Artistiquement, ce film de Kaige Chen est une totale réussite, car que ce soit au niveau des magnifiques décors, des somptueux costumes ou encore d'une photographie resplendissante, tout est réunis ou presque pour passer un moment bouleversant devant cette fresque. Oui mais bon, pour pouvoir être totalement conquis par ce film chinois, il faut tout de même en apprécier son récit, chose qui n'a pas forcément été aisé en ce qui me concerne. En revanche, il n'empêche pas que la mise en scène soit particulièrement soignée et captivante. Côté casting, Leslie Cheung est admirable, tout comme la ravissante Gong Li dans le rôle de Juxian, une prostituée. Il s'agit d'une oeuvre qui possède pas mal de qualités à son actif, et il n'est donc pas étonnant qu'il soit apprécier par un large public et qu'il ait obtenu la Palme d'Or ( ex aequo avec "La Leçon de Piano" ) au festival de Cannes en 1993, ainsi que le Golden Globes du meilleur film étranger l'année suivante. Un très beau film, mais attention à son histoire qui pourrait en dérouter quelques uns
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    43 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mars 2013
    Plusieurs évènements de l'histoire de la Chine, et une solide amitié qui ne résistera pas face à la montée du communisme et des sentiments amoureux (secrets) que l'un des deux à envers l'autre. Adieu ma concubine est un film à la mise en scène raffinée, étrange, avec de belles couleurs, une bonne utilisation de la lumière, de beaux maquillages, et qui nous permet surtout d'avoir un aperçu de ce qu'est l'opéra de Pékin avec ses coutumes et traditions.
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