Derniers Avis : El Topo - Page 4

Une pure merveille, entre paysage aliénant, figure mystique et symbolique forte.
Ce film est un véritable chef d'œuvre de Jodorowsky.

Jodorowsky au sommet de son art. Explorant toujours le thème qui lui est cher (la quête de l'absolu), il se livre ici à une grande fable métaphysique envoûtante, violente, à la fois onirique et réaliste. Métaphores bibliques, expression artistique libre ... tout cela donne une grande puissance aux questions existentielles posées. Mais ce qu'il y a peut être de mieux dans "El topo", c'est son décor : le désert, où l'Homme peut librement partir à la recherche du sens de la vie, et la ville, où vit une humanité en perdition, fermant les yeux sur tout ce que représente le désert. Jodorowsky, avec cette société dégénérée et menteuse face à elle-même, nous revoie peut être directement à la notre : c'est ce qui rend d'autant plus habile cet aspect "conte philosophique" du film. C'est intemporel.

El Topo est un ovni du cinéma. Jodorowsky nous plonge au coeur d'un western teinté de délire mystique.
Après Fando y Lis : son premier long métrage, Jodo réalise ici un film dont les interprétations peuvent être multiples mais qui provoque à coup sûr une véritable ouverture d'esprit.

Un excellent film. Du très grand Jodorowsky. Une sorte de film métaphysique ou le "héros" entreprend une quête initiatique surprenante et déroutante ...

Jodorowsky réalise avec El Topo, le western cérébral par excellence. El Topo est au western ce que 2001, l'odyssée de l'espace est à la science fiction.
Violent, puissant, novateur, El Topo est un grand film culte, l'un des meilleurs " midnight movies ". Lennon sera d'ailleurs émerveillé devant le film et poussera Jodorowsky à réaliser La montagne sacrée.

Le déjanté mais très inspiré Alejandro Jodorowsky réalise avec El Topo un Western, qui est d'ailleurs difficile de considérer ainsi, car de ce genre il n'as que les costumes et les décors (et encore !).. En effet si on ôte de ce film le fait que le personnage central est un Cow-Boy et qu'on modifie un peu les décors, on est devant un fable étrange (comme a l'habitude du réalisateur ..) donc en gros, je ne considère que partiellement ce film comme un Western .. mais après tout est-ce que les films de Jodorowsky ne sont-il pas tous un peu hors-du-commun, et difficiles a classer ? en effet oui, et El topo n'échappe pas a cette règle. C'est un film complètement psychédélique est très imaginatif, sincèrement passionnant. Le scenario est superbe, il divise ce chef d'oeuvre en 4 parties, en référence aux livres de la bible (alors a part les titres je ne connait pas trop la bible voyez-vous, alors je ne saurais dire quoi que ce soit sur la qualité de cette référence... cependant tres intéressante.).. 4 partie profondément distinctes, qui créent un changement d'ambiance radical. Le film est plein de poésie, particulièrement sanglant et dérangeant, notamment par son humour noir parfois tres osé... Et quelle impressionnante mise en scène ! Le montage semble avoir été fait un peu vite, ou par un amateur, mais ce n'est pas un détail dérangeant, puisque finalement ca ne fait qu'accentuer la beauté du film, et le rend encore plus a part... un film fascinant.

Wahoo !! Un film culte et on comprend pourquoi ! Même si on ne comprend pas tout dans le film ! Une sorte de quête spirituel extraordinaire et complètement hors du commun ! Un film qui peut choquer mais un film à voir ! De toute façon, il faut le voir pour le croire !

Western spaghetti mystique.... Très déroutant mais qui ne laisse certainement pas indifférent... A voir au moins une fois dans sa vie...

Un mélange de western spaghetti au bout de la parodie et de la stylisation quasiment fantastique, de surréalisme très ibérique à la Bunuel, mélangeant sexe, macabre, dérision et imagerie catholique, et de fatras initiatique ésotérique à la sous Hermann Hesse. Le début et la fin offrent un festival de visions hallucinées qui font du film une œuvre à voir absolument pour peu qu’on soit cinéphile. Entre les deux il y a un tunnel de vacuité de spiritualité de pacotille à supporter. Comme une taupe.

Pour apprécier ce film, Il faut aimer l'ambiance western, laisser sa raison de coté et se laisser embarquer dans une serie de flash qu'il faut vivre comme une rêverie déjantée aux images surréalistes et magnifiques !

Bon film, même si je dois avouer qu'il y a quelques lenteurs et que je n'ai pas tout compris, qu certains passages sont étranges et délicieusement déjantés le film reste un ovni quelque chose qui va jusqu'au bout, quelque chose d'intriguant, mais qui n'a pas su me capter entièrement.

J'ai rarement vu un film aussi étrange. On commence avec la partie western et là c'est presque normal mais ensuite tout devient assez bizarre et même si j'ai trouvé certaines scènes un peu longues le fond et la forme se complètent à merveille. On a l'épopée d'un héros, d'un dieu qui n'est en fait qu'un être humain étant donné que c'est sa fragilité mentale qui prend le dessus sur sa force physique, si l'on peut parler de force physique.

Film expérimental des années 70 réputé culte.. Personnellement j'y ai vu une parabole de la vie de jésus version western surréaliste. Quoiqu'il en soit, le résultat est foncièrement mauvais. Soit les jeunes générations ne sont plus éduquées pour appréhender le génie de ce film, soit son réalisateur prenait vraiment trop de drogues à l'époque. Personnellement, je penche pour la seconde hypothèse.

Ce film (est-ce vraiment un film?) est à voir. Il peut être qualifié de culte ,mais au même rang que "Plan 9 from Outer Space". En effet le scénariste a bien dut forcer sur la cocaïne pour concocter une histoire aussi débile en inserant dans un désert mexicain toutes les connerie possibles et (in)imaginables :un pistolero qui pistolère pour l'amour d'une bonne femme qui se tire au bout du compte avec une autre femme, des pistoleros rivaux tout droits sortis de l'asile et reniés par Satan lui-même. Avec cette invention du siècle: un Passe-Partout cutejatte scotché au dos d'un Passe-Temps manchot... Fallait y pensé, de même pour l'histoire des lapins élevés dans le désert et qui crèvent un a un.

Tout dans ce film n'est que délire de drogué (ou d'aliéné), marrant et dégueu a la fois. J'oubliais le meilleur qui survient à la fin dans la ville fermée peuplée d'handicapés physiques, d'estropiés, de mutilés, de déformés... et maltraités par une communauté sectaire. Bref, fallait l'inventer.
Cependant ce film est inclassable, c'est un ovni cinématographique dont l'analyse est impossible tellement il est extravagant (existe t'il un degré d'humour dans le film et si oui quel est ce degré?).

Au final ce film ferait un bon spot pour la prévention des drogues dures.

Dès qu’on parle du cinéma de Jodorowsky, on aborde invariablement la dimension mystique et ésotérique de ses films, comme si c’était l’unique particularité de son œuvre. Il est évident que la construction récurrente de ses films sous la forme de la quête, personnelle, existentielle ou spirituelle, est une composante importante de son cinéma car elle est indiscutablement une composante importante de la vie même du cinéaste. Et la vie du cinéaste contamine, imprègne profondément tous ses films. En cela, Jodorowsky est un vrai cinéaste (il a une très haute conception du cinéma) et un grand artiste, car il ne fait aucune concession sur ses films : il nous montre son univers, ses fantasmes, ses obsessions, et développe son propre langage cinématographique, à nul autre pareil. En voyant un film comme El Topo, je ne suis pas particulièrement sensible aux thématiques de fond, à ce symbolisme bouddhismo-soufismo-cabbalien qui ravira les nostalgiques du Flower-Power, même si je reconnais qu’il recoupe souvent des thématiques qui me sensibilisent davantage. En revanche j’apprécie grandement comment ces thématiques me sont données à voir, et à entendre. Jodorowsky est pour moi, d’abord et avant tout, un très bon metteur en scène. Il ne faut pas occulter cette dimension de son cinéma car c'est elle qui élève ses films à un niveau plus universel, et qui les rend potentiellement intéressants à tous. Dans El Topo, le cinéaste transforme radicalement les codes du genre (le western), se réappropriant entièrement les figures classiques de ce cinéma, à commencer par celle du cow-boy. Et il le fait, au-delà des thématiques de fond, par son langage cinématographique propre, très riche de part sa diversité multidimensionnelle, avec notamment une utilisation très intelligente du son. Ce sont pour ces raisons que pour moi, El Topo est effectivement un très bon film.