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    El Topo
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    Jetable1908
    Jetable1908

    1 abonné 17 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 février 2024
    J'ai pas réussi à tenir tout le long et je me suis endormi au bout d'1 heure environ.
    Pourtant j'adore Jodorowsky du moins l'univers BD qu'il a créé et j'ai dû lire toutes ses sagas quand j'étais adolescent.
    Dans ce que j'ai eu le temps de voir à l'écran on retrouve un peu tous ses thèmes et ses névroses : les culs de jatte (comme dans le Lama Blanc), le christianisme (la Folle du sacré coeur), emprunt de mysticisme comme dans toute son oeuvre.
    Je me félicite qu'il ait continué dans la BD parce que le cinéma n'est pas adapté à son retranscrire son imagination comme l'est la BD
    Corentin V.
    Corentin V.

    9 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2023
    Je ne suis pas un grand connaisseur des Midnights Movies mais contrairement aux avis que je vois, j'ai préféré Fando y Lis à El Topo.
    Je trouve ce dernier plus accessible avec un scénario plus concret, mais beaucoup moins métaphorique. Moins d'interprétations à faire, rendant le film "bizarre" pour être bizarre. Tout reste très intéressant cependant, des fortes critiques des religions et de la société.
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2020
    Après "Fando et Lis", Alejandro Jodorowsky accède définitivement à la renommée avec "El Topo", pionnier des Midnight Movies qui impressionna tant John Lennon. Un film culte au sens le plus fidèle du terme, scintillant à des heures tardives parmi un cercle d'initiés. Le cinéaste y met en scène un mystérieux pistolero, lancé dans une quête mystique à travers le désert. Ce projet psychédélique déverse un flot d'images marquantes destinées à un public averti, où la chair et le sang côtoient le mysticisme. Le film est clairement divisé en deux parties : l'une mettant en scène les duels du protagonistes principal avec les quatre grands maîtres du déserts et l'autre dédiée à sa rédemption. Cependant c'est là que le film se révèle inégal ; la seconde partie étant en effet plus ennuyeuse, relativisant les promesses de la première. Son film suivant, "La Montagne Sacrée", sera à ce titre beaucoup plus abouti, tant au niveau des images que de l'intrigue.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 juin 2019
    Carnavalesque, absurde et surréaliste, grossier souvent et laid toujours.
    Jodo c’est le Fellini du Chili.
    Tout est dit. Le symbolisme à outrance.
    Heureusement qu’il y a pas mal de nudité!!! Ça égaye le temps qui passe.
    Pseudofile
    Pseudofile

    6 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 octobre 2018
    Evidemment il y aura toujours quelqu’un pour intellectualiser le discours de ce type de film, si extravagant qu’il y a forcément une idée essentielle derrière, une philosophie globale justifiant l’inénarrable récit de ce que je pensais être un western-tortilla (Dans la veine italo, mais en Espagne). Mais pas du tout, ou presque pas. Il s’agit en fait d’une mouture de
    « La Montagne Sacrée » sauce western. Le genre de film dont on a l’impression qu’il a été réalisé par une équipe sous psychotropes. Voilà donc qui nous mènerait à l’essentiel de la pensée humaine, c’est laid, incompréhensible et fait de scènes mises bout à bout sans liens directs et parfois sans lien du tout. On pourra toujours arguer sur le symbolisme exprimé, systématiquement constitué d’un fatras de morceaux de la psyché, pour qui veut, ou peut y trouver quelque chose. Ca passerait peut-être chez son psy, mais pour ce qui est d’une saine séance cinéma, c’est l’horreur.
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2017
    On ne peut pas vraiment juger un film culte, puisque par définition sa diffusion ne se fait pas par les critères traditionnels, et pourrait-on dire, rationnels. Clairement El Topo est une oeuvre marquante, parce qu'il ouvre l'ère des midnight movies, et rentre donc dans l'histoire avec le rôle envié de précurseur. Ensuite parce que chaque scène peut être chargée de différents sens, qui tous n'ont sûrement pas été voulus par le réalisateur, mais c'est le propre d'une oeuvre d'art que d'échapper à son créateur. Et puis parce qu'au-delà de l'aspect loufoque et extrêmement décalé, on assiste à un spectacle inqualifiable certes, mais néanmoins qui vaut la peine qu'on fasse l'effort de rentrer dedans.
    Tom Bombadil
    Tom Bombadil

    5 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2019
    Après le premier visionnage, je ne savais pas si j'aimais ou si je détestais ce film, quelle approche utiliser pour établir un avis, une critique pertinente, je n'ai même pas de comparatif, d'ailleurs ce film n'en a même pas lui non plus, tellement c'est un ovni dans sa catégorie.
    Il s'agit ici d'un film expérimental, donc par conséquent loin des clichés habituels d'Hollywood, que ce soit le classique ou le nouvel Hollywood. Le premier visionnage peut être éprouvant, on peut ne rien comprendre à des scènes qui s'enchaînent sans réelles transitions, un montage catastrophique, des costumes à la WTF, on est dans un western et un méchant monsieur porte du rose et l'on peut apercevoir que la femme que récupère le héros est habillée comme en 1969 à Woodstock...
    Pour un spectateur né dans Terminator, Jurassic Park et Le Seigneur des Anneaux, enfin on va pas se mentir, la grosse machinerie hollywoodienne quoi, ce film peut paraître complètement déroutant. Je suis dans ce cas.
    De plus d'être un ovni non "catalogué" dans les oeuvres commerciales uniquement centrées sur le divertissement du cinéma d'Hollywood et des grosses maisons de production, et de n'avoir strictement rien à voir avec le Western classique des années 60 à 70, El Topo n'a rien non plus à voir avec le cinéma dit indépendant, plus centré, plus axé sur une réflexion psychologique et délaissant le côté commercial pour montrer que le cinéma est avant tout le 7 ème art avant d'être la plus grosse industrie du monde. Ici, on tombe dans le mysticisme, le culte du pouvoir, de la violence, de l'amour avec un monstrueux et violent point de vue, celui de Jodo, véritable maître en la matière. Cette oeuvre est donc terriblement incompréhensible dès le premier abord. Mais alors, quelle note mérite t il ? Comment percevoir et critiquer ce film ? Cette oeuvre est avant tout avant-gardiste et son créateur est l'un des maîtres du cinéma expérimental. C'est également le premier des "midnight movie", mais est-ce un chef d'oeuvre ? La notion de chef d'oeuvre n'est pas à prendre à la légère, le chef d'oeuvre est unique, original, sans aucune fausse note, influent dans son art, le meilleur de sa catégorie, de son créateur. Le cinéma expérimental, je le vois comme du cinéma "brut", comme un album de Thrash Metal tourné dans un garage sans studio ni égalisateur, pas forcément mauvais, mais avec une production très "brouillon", comme si l'on assistait au prototype de quelque chose de révolutionnaire, au stade initial. Ici El Topo pourrait être un chef d'oeuvre du cinéma expérimental, mais en aucun cas un chef d'oeuvre du cinéma tout court, qui possède ses codes, ses clichés (certains désagréables, d'autres non), ses dieux vivants et ses œuvres phares.

    Ce film est donc à revoir une deuxième fois, pour ne pas être pris au dépourvu, pour essayer de comprendre et de se faire sa propre opinion sans se laisser influencer par les didacts imposés par les codes du cinéma actuel. Ce film doté d'une première partie assez intéressante (la quête violente pour tuer les maîtres du désert après avoir libéré la femme et laissé le gosse aux moines), on sent clairement que ce film est en avance sur son temps, mais ça s'essouffle trop vite, quand on voit la deuxième partie
    spoiler: quand la femme tire sur El Topo et le trahit, montre l'antagoniste principal essayer de revenir sur le droit chemin, faire une bonne action quand il décide d'aider un groupe de personnes handicapées

    ce soudain revirement scénaristique enlève une force présente dans le début du long métrage. Mais n'en reste que la fin ultraviolente est assez magistrale.
    Malgré cela au deuxième visionnage, ce film regorge d'une indéniable qualité, celle pour le spectateur d'approcher cette oeuvre de la manière qu'il veut, il n'y a pas de moralité ou de leçon de vie imposée ici, quelqu'un qui verrait en ce film un chef d'oeuvre empli de philosophie n'aura ni tort ni raison, de même que celui qui verrait El Topo comme une mascarade, car il n'aura pas compris le sens de ce film.
    7/10 et après mon baptême dans le cinéma dit expérimental, je vais me lancer à la recherche de La Montagne Sacrée car si ce cinéma est terriblement différent de ce que j'ai l'habitude d'aller voir au cinéma, ça reste du cinéma "brut" mais poétique, et sa technique assez avant-gardiste et essayiste d'aborder des thématiques complètement déroutantes dans le cinéma (mélange de mysticisme et de western, en 1970 dans une époque bien centrée sur le psychédélisme) est une perle du septième art.
    nicperpignan
    nicperpignan

    36 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 mars 2017
    Film absurde, grotesque, malsain, sans aucun scénario ! Un film où l'on se demande comment on peut réaliser ou jouer dans ce genre de mega daube ! Ça vient du Mexique donc c'est un peu compréhensible. C'est vide et même attristant de voir un tel film ! C'est le genre de film qui plait aux socialistes et qui disent que c'est un chef-d'oeuvre alors qu'en réalité c'est plus proche de la fosse sceptique ! Heureusement que c'est un vieux film que si peu de monde connaît...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 janvier 2017
    Un western curieux psychédélique à la fois violent et très humain. Il y en a eu quelques uns dans les années 70, je ne suis pas surpris, car le western était en pleine mutation avec le western "spaghetti" et ceux de Sam Peckinpah. Je pense que c'est une période où l'on osait beaucoup de choses que aujourd'hui. Alejandro Jodorowsky a vraiment créer et apporter quelque chose de nouveau dans le cinéma. Ce film montre que l'on doit traiter les gens avec plus d'humanité quelque soit leur différence, je pense que beaucoup devraient le voir ou revoir.
    7eme critique
    7eme critique

    459 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Bienvenue dans le western des barjos !
    Au premier abord (et peut-être même jusqu'au dernier, à vous de voir si l'envers du décor va vous surprendre), "El Topo" fait très amateur avec des scènes dignes d'un vrai nanar collector ; on se croirait dans "Turkish Rambo" par moment. On se demande si l'on est pas en train d'assister à la caricature d'un mauvais western. Coupures, enchaînements, dialogues (pour le peu qu'il y en ait), effets spéciaux, beaucoup d'aspects de ce "El Topo" seront d'une laideur sans nom, de quoi partager le ressenti des spectateurs à l'époque de la sortie du film. Mais, ce film est également un sacré ovni, cherchant la spiritualité avant tout, de quoi remettre en cause notre jugement quant à ce long-métrage. Bien qu'"El Topo" ressemble physiquement à un sacré nanar, s'assimilant à une espèce de western brouillon au réalisme zéro non loin de côtoyer la comédie ringarde et absurde, il n'en demeure pas moins un film, certes ambitieux (tout comme l'est son metteur en scène), mais clairement original et unique. Le nombre de scènes haut-perchées ne se comptent même plus, il en sera même impossible de cerner la symbolique qui se cache derrière chacune d'entre elles (si symbolique il y a), car tellement tirée par les cheveux qu'on en viendra à douter fortement. Si l'on suit le scénario bêtement sans la moindre réflexion, l'histoire se résume à celle d'un jeu vidéo le plus basique qui soit, à savoir vaincre 4 boss à la suite avec une technique propre à chacun. Jodorowsky cherche à proposer un style nouveau, il cherche à donner une richesse supplémentaire au cinéma (comme a pu le faire Stanley Kubrick avant lui). Ici, c'est bien celle de la spiritualité qui est recherchée ; mais le résultat n'en sera pas forcément concluant. Était-ce dû à ses idées trop complexes à mettre en scène ? Sûrement, car il faut bien l'avouer, le spectateur aura extrêmement de mal à se projeter dans cet ovni. Jodorowsky pense avoir fait de l'art avec ce film, libre à lui de le voir sous cet angle, mais le spectateur, lui, ne pourra voir autre chose qu'un projet délirant ou le non-sens prendra le dessus ; le délire imaginatif du cinéaste étant poussé à son paroxysme, le film en deviendra purement incompréhensible par moment. Dans ce long-métrage, la folie est présente, mais clairement mal exploitée, mal mise en scène, et le résultat en sera loin de l'objectif escompté. On peut comprendre que certains spectateurs soient captiver par le cinéma de Jodorowsky, car tellement barré, absurde et original qu'il apporte quelque chose de nouveau au cinéma. Par son style unique, nous pourrions le qualifier de cinéma expérimental oui, mais il sera difficile de le qualifier de spirituel tant il n'apporte rien sur ce plan. Également, nous ne pourrions pas le qualifier de remarquable cinématographiquement parlant, c'est pourquoi il faudra s'intéresser en priorité à l'aspect mystérieux qui réside derrière ces images plutôt qu'à son esthétique et sa technique. Durant deux heures, "El Topo" est une succession d'idées déjantées sans réel contexte, composé de deux parties bien distinctes, avec un rendu davantage saccadé que fluide. Mais voilà, plus le temps passe, plus on se laisse prendre au jeu, et même si totalement réfractaire au nanar présenté dans les premières minutes, on se laisse diriger par notre curiosité, à la découverte de la prochaine scène absurde que le cinéaste souhaite nous faire partager, que par le scénario en lui-même dont on se cognera éperdument.
    Au final on ne sait pas si l'on doit apprécier ou non ce film de Jodorowsky, c'est laid mais c'est original, c'est très perché mais pas assez réfléchi, c'est un pot-pourri d'idées absurdes, un film très personnel, trop même, où règne avant tout la provocation (à base de sang et de sexe). Alejandro Jodorowsky a les yeux plus gros que le ventre, et l'ambition plus grosse que ses capacités, en tout cas en matière de cinéma. Et c'est donc pour palier à ce problème qu'il souhaitait s'entourer de tous les plus grands dans chaque catégorie pour son projet inabouti "Dune".
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 janvier 2017
    El Topo : J’ai vraiment bien aimé ce film car c’est un film puissant avec des moments assez forts et chargés en émotion.
    L'histoire et les acteurs sont grandioses.

    spoiler: Non mais vous pensez qu'on vous voit pas là 2 Heures de Perdues ? C'est quand que vous allez faire El Topo hein ? Vous l'avez tiré au chapeau le 2 novembre va falloir s'y faire et arrêter de se moquer des gentils auditeurs un jour ? Bon j'ai l'air de vous en vouloir comme ça mais en fait je vous aime bien hein :) C'est juste qu'à cause de vous je me suis tapée le film et j'aurais préféré éviter et que maintenant vous le faites même pas dans votre émission je suis bien dégoûtée : J'espère que vous le ferez un jour (et que vous me rajouterez un accent rigolo).


    En attendant et pour la forme : 5 étoiles.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 janvier 2017
    Nous adorons ce film depuis 3 générations.

    Personnellement pour nous "El Topo" nous l'appelons "La Taupe". Nous adorons faire des soirées "Taupe" en le regardant plusieurs fois.

    Nous trouvons qu'il n'est pas assez long, il manquerai 30min de plus pour bien comprendre le sens de la perforation de l'esprit, rien que d'y pensai ça nous donne froid dans le dos.

    Le scénario est vraiment génial, avec plein de rebondissement qui nous prennent au dépourvu et qui nous font comprendre pourquoi nous existons et pourquoi nous vivons sur cette terre en tant qu'animal.

    Notre péché mignon et de le regarder en buvant du jus de goyave avec des knacki.

    Que dire sinon 5 étoiles !

    Anecdote, son blouson de cuir est fait avec des buffalones de Naples ( nous avons le même à la maison )
    dagrey1
    dagrey1

    86 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2016
    El Topo, un "hors la loi" qui déambule à cheval avec un petit garçon nu sur son destrier, défit pour l'amour d'une femme, les Quatre Maîtres du Désert. Les ayant vaincus, cette femme le trahit et il connait une profonde métamorphose ...

    "El topo" est un film d'Alexandro Jodorowsky de 1970. Comme les autres films du réalisateur, "El topo" est extrêmement original et provocateur. Le film se nourrit des influences débridées du cinéma des années 701 (Pasolini, Leone..) mais également du cinéma de Tod Browning (Freaks). Le film contient quelques passages érotiques, violents et gore qui en font au final un long métrage assez original.

    La première partie orientée western dans le désert est un film d'action où El Topo fait le ménage pour les yeux de sa belle. La seconde partie voit le personnage principal transfiguré, chauve et rasé totalement impliqué pour sauver une communauté de gens fragiles et difformes mis à l'index de la cruauté des habitants de la ville voisine. A défaut de tout comprendre, le film m'a beaucoup intrigué.
    Il est probable que l'évolution du personnage central du film (de l'ombre à la lumière) est incarné par son changement radical vestimentaire (un hors la loi violent et fourbe habillé de noir qui se transforme en illuminé en toge pétri de bons sentiments et philanthrope).

    Pour tourner son long métrage, le réalisateur a parcouru le Mexique à la recherche de nains ou de personnes handicapées car il déteste tourner avec des acteurs professionnels renommés. Il est clair que son casting n'est pas sans rappeler celui de "Freaks" de Tod Browning. Les symboles du film sont nombreux et on peut les interpréter de la façon suivante: l'enfant nu qui accompagne El topo sur son cheval est nu parce que pur, par opposition à El topo.

    Mara dont il tombe amoureux se comporte comme Judas. Une fois abandonné et transfiguré, il devient une figure christique et trouve refuge dans une caverne. Il en sort avec la mission qu'il s'est assigné de creuser un tunnel pour libérer les habitants de la caverne.

    La description du monde filmée par le réalisateur est cruelle, violente et sexuée.

    Si le film est hermétique, je l'ai trouvé assez captivant et extrêmement original.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2019
    Film culte du fou furieux Alejandro Jodorowsky, "El Topo" est confus, du moins dans sa première heure et demie, qui enchaîne les images déroutantes et surréalistes sans véritable fil conducteur. Le soi-disant intérêt du film serait donc cette mise en scène du bizarre, celui que l'on ne voit jamais sur les écrans, et qui peut prendre une pluralité de formes. Sauf que le bizarre atteint ici une forme de gratuité aberrante, rattaché à aucune pensée, et provoque à la fois l'ennui et l'irritation d'un spectateur lassé devant cet invraisemblable fourre-tout et l'auto-satisfaction d'un cinéaste qui se croit génial, dénonciateur du perfectionnisme, comme si l'absence de rigueur était forcément synonyme de geste créateur. On voit donc tout et n'importe quoi dans "El Topo", film rythmé par les chapitres religieux qui disent l'élévation (quoi d'autre ?) spirituelle du protagoniste, une idée qui a au moins le mérite d'être écrite et qui se trouve incarnée dans un dernier tiers assez convaincant, qui donne plus de relief aux visions hallucinées du cinéaste chilien. Assommant de prétention, le film se sauve donc in extremis dans un final qui met enfin un peu d'ordre au milieu de cet univers affreusement déstructuré.
    Redzing
    Redzing

    919 abonnés 4 295 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2016
    "El Topo" est le genre de film très difficile à décrire, à voir pour le croire. On y suit un pistolero qui parcourt le désert pour affronter différents maîtres des armes, avant d'entamer une quête pour sa rédemption. Très loin des westerns spaghetti façon Sergio Leone, "El Topo" est un récit métaphysique, filmé de manière expérimentale. Alejandro Jodorowsky, par ailleurs impérial dans le rôle principal du pistolero ambigu, nous livre une quantité d'idées délirantes et surréalistes, d'images très violentes, de beaux décors naturels, et de dialogues philosophiques, le tout avec une touche de poésie baroque qui ne laisse pas indifférent (on adhère ou on déteste). Sans compter les nombreuses références aux différentes religions, et une vision très sombre de l'humanité. Ainsi, "El Topo" est une œuvre singulière, à expérimenter.
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