Derniers Avis : El Topo - Page 5

Les adjectifs me manquent pour qualifier ce film. Abject, creux, inintéressant, médiocre... On attent ici le sommet du la nullité cinématographique. Le visionnage est un supplice et l'on ce demande comment ce film a t il pu être qualifié de culte. Aucun scénario, parsemé de quelques dialogues pompeux ce film est le néant du cinéma. A oublier vite.

un western ésotérique hors norme , surréaliste , barré , inattendu , énorme ... du grand jodo !!!

Très beau, acteurs géniaux. Très belle image et très belle musique. C'est plus qu'un film.

El Topo, film psychédélique (?) et violent. Troublant et vrai. Lucide et bizarre. Vision originale sous un angle déjanté d'un monde à la fois réel et imaginaire, presque un rêve dans le sens où plus rien n'est lié, où tout est détaché. Un monde que notre si chère logique aurait déserté. De mon point de vue : magistral.

J'ai regardé ce film alors que je m'ennuyais ferme une soirée d'été . Au comble du désespoir , j'ai , dans un accès d'inconscience , zappé sur ARTE .Je suis tombé sur ce western dont je n'ai strictement rien compris au sens philosophique . Sois je ne suis pas assez mature pour percer sa morale, soit j'assiste à un film réalisé dans le simple but de créer une certaine beauté visuelle . Je pense qu'il s'agit un peu des deux , et , franchement,je n'ai pas du tout apprécié son esthétique baroque et sanglante . Ce genre de film a tendance à me mettre plutot mal à l'aise...

Le pire western qui ait été tourné, et même l'un des plus mauvais films du monde. L'histoire est ridicule, les acteurs sont nuls, les scènes d'action sont médiocres... Un film qui pue la propagande du christianisme, réalisé sans talent par Alejandro Jodorowsky. Et dire qu'il s'agit d'un film expérimental n'est pas une excuse, car des réalisateurs russes ont fait mieux avec leurs expériences cinématographiques après la révolution de 1917.

On pourrait qualifier El Topo d'une sorte de western spaghetti métaphysique, c'est la rédemption violente d'un personnage mystérieux incarné par Jodorowsky himself et avec talent. Comme pour La Montagne sacrée, je ne sais s'il y a réellement quelque chose à comprendre mais on regarde avec intérêt El Topo. Franchement on aime ou on déteste.

Voici le bon gros western psychédélique, hypnotique, ultra violent et bizarre de Jodorowsky (vrai maitre du cinéma).
Le film se distingue en deux parties.
La premiere partie sous forme de western très violent, chamanique .
La seconde beaucoup plus calme et un peu moins interessante d'ou la note.
Les fx sont de qualité, les acteurs sont de qualités, la bo est sublime, l'ambiance mais le film reste complexe et difficile d'accès on en ressort pas indemne.

Bien avant le surréaliste La Montagne Sacrée (1973), Alejandro Jodorowsky faisait déjà parler de lui lorsqu’il réalisa le western psychédélique El Topo (1970). Une œuvre se déroulant sous la forme d’un diptyque, avec au départ, l’arrivée de El Topo d’un village complètement décimé par des mercenaires. Du sang et des tripes jonchent le sol, il décide de venger la mort de ces pauvres hommes, femmes et enfants.
Ayant accompli sa tâche, il s’en va au bras de la femme du colonel et confit son fils aux moines qu’il venait de sauver.
Sa prochaine mission est de tuer les autres invisibles du désert, une tâche lourde de conséquences.
La seconde partie du film est totalement différente puisque l’on quitte le désert aride pour un petit village paumé au pied d’une montagne. El Topo vient de mourir et c’est son fils qui nous apparaît au côté d’une naine. A eux deux, ils vont devoir aussi rendre des comptes et accomplir des actes.
Bref, vous l’aurez compris, le scénario est toujours aussi loufoque, voir dingue, tout comme l’était son film suivant !
Bien plus violent et « saignant », cette œuvre surréaliste et underground qui vaut le coup d’œil pour son côté audacieux et inventif, réfléchit et contemplatif, méditatif et éloquent.
Jodorowsky nous en met plein la vue, au bout de deux heures, on ne sait trop quoi penser, tant le film en lui-même est complètement hors norme. Un chef d’œuvre particulier et expérimental à voir au moins une fois dans sa vie, tout comme son film suivant !

Un western ridicule et sans queue ni tête, à réserver aux "intellectuels".

Alors là, on touche au divin. Alejandro Jodorowsky remanie le Western et lui donne des couleurs absurdes, burlesque et une pastiche admirable. Cinéma de l'absurde, limite surréaliste.

Je ne sais pas par où commencer ma critique.Comprenez moi, je viens de le visionner et je suis encore sous le choc, abruti par la claque visuelle que je viens de recevoir. en tout cas, maintenant je peux mourir tranquille, El TOPO vient de m'offrir une définition concrète du parfait.
même en cherchant la petite bête à la loupe je ne trouve pas d'imperfection. c'est à vous dégouter du cinéma.

Il s'agit incontestablement du meilleur film de Jodorowsky, et très certainement d'une des quatre oeuvres les plus profondes et abouties de l'histoire du cinéma !

Contrairement a La montagne sacrée ce film ne m'a pas du tout "fasciné". Dans la montagne sacré, il y avait un message politique, ici non. Les acteurs jouent bien, Jodo le premier mai l'histoire est très étrange.
Je savais a quoi m'attendre néanmoins c'est un grosse déception. Je n'ai vraiment rien compris au film.
Je n'aime pas mettre de mauvaises note aux film, j'en suis d'ailleurs pas habitué mais là c'est un cas de force majeur. Visionnez plutôt La montagne sacrée.

Imaginez un mélange de John Ford, Sergio Leone et Terry Gilliam tous dopés au LSD... Vous obtenez, à peu de choses près "El Topo" mis en scène par Alejandro Jodorowsky en 1970. Ce Western méditatif et expérimental empreint d'une folie indescriptible ose absolument tout deux heures durant, propose une succession de scènes d'anthologie reliées entre elles par un fil conducteur plus ou moins prétexte, lequel offre par ailleurs une relecture très décalée des mtyhes bibliques, dénaturant toute notion de sacré, tournant en dérision les mythes de l'Ouest sur un ton extrêmement provocateur à la limite du choquant aussi bien visuellement parlant (les images, mêlant sexe et violence sont explicites) qu'à travers son propos et les idées véhiculées. "El Topo" est un essai mêlant des éléments très divers d'une contre-culture qui fit rage à l'époque et se manifestait par nombre de "bad trips" toutefois bien moins ahurissants que celui-ci. On aime ou non le style de Jodorowsky, mais il me paraît difficile de lui nier sa richesse des plans (amusez-vous à reprendre les angles utilisés, le moins que l'on puisse dire est qu'ils sont variés en plus d'être inventifs) de même que ses audaces de montage (les ruptures de ton s'avèrent régulièrement être des prises de risques considérables et fonctionnent pourtant avec un naturel surprenant). L'interprétation pousse le bouchon très loin, de par les attitudes à la fois ignobles et incroyablement drôles qu'elle engendre ainsi que par une gestuelle collant parfaitement à ce délire unique (coiffures et costumes délicieusement kistch, comment résister ?). Il est possible que vous trouviez ce film gratuit, démesuré dans sa démence et que vous n'accrochiez pas : cela peut s'expliquer par le fait qu'il demande un jugement intégralement subjectif. Pour faire simple, soit "El Topo" vous fera vomir, soit vous prendrez votre pied et serez constamment au bord de la jouissance cinématographique. Ce qui est mon cas.