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    Assurance sur la mort
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    141 critiques spectateurs

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    Val_Cancun
    Val_Cancun

    48 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2014
    "Double indemnity" (1944) se distingue davantage par son scénario hitchcockien que par sa mise en scène, contrairement à d'autres films noirs de cette période, comme "The third man", beaucoup plus innovant en la matière.
    On doit cette mécanique bien huilée au romancier Raymond Chandler, à l'origine du scénario, et au travail de Billy Wilder derrière la caméra, précis et efficace.
    "Double indemnity" est parfois considéré comme le premier film noir, et le métrage installe en effet des codes qui seront récurrents dans la production hollywoodienne des 15 années à venir :
    - récit en flashback, conté par une voix-off
    - héros cynique et désabusé, personnages désaxés
    - apparition de la figure de la femme fatale, ici manipulatrice et vénale
    - univers urbain sombre, avec de nombreuses scènes nocturnes
    Même s'il est considéré à juste titre comme un classique, je ne dirais pas comme Woody Allen que le film de Billy Wilder est LA référence du genre. Sans doute en raison de mon regard de spectateur du XXIème siècle, qui en a vu d'autres en terme d'intrigues machiavéliques... Et qui reste perplexe devant le jeu (et la perruque ridicule!) de Barbara Stanwyck.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 octobre 2014
    Parmi les grands cinéastes américains du 20ème siècle, il en existe un qui m'est cher, il s'agit de Billy Wilder, à la fois réalisateur et scénariste. Lui aussi s'est essayé à tous les genres dans ses deux principaux métiers. Il a même produit et écrit le scénario d'une partie de ses films. Scénariste et metteur en scène de "Double indemnity", curieusement, il dévoile le nœud de l'intrigue dès le début de l'affaire. Ce procédé est assez rare dans les films noirs où il faut le plus souvent attendre les dernières minutes pour connaître le fin mot de l'histoire. Pour ce faire, il utilise le flashback et la narration pour conter les péripéties qui conduiront l'agent d'assurance Walter Neff (Fred MacMurray) à remonter le fil des évènements. En fait, cette technique est intéressante car elle attise la curiosité du spectateur pour l'amener à en savoir davantage sur l'affaire, un peu comme un inspecteur de police qui mène une enquête et qui veut comprendre ce qui s'est réellement passé. Outre le scénario magistral de Billy Wilder, la réussite d' "Assurance sur la mort" repose sur trois grandes vedettes de l'époque : le grand Fred MacMurray, l'élégante Barbara Stanwick que Wilder a transformée en vamp blonde pour l'occasion, et le monumental Edward G. Robinson. La trame est soigneusement ficelée, les dialogues sont précis, l'expert est étrangement malicieux. Que va-t-il se passer ? Vous voulez en savoir plus, n'hésitez pas, regardez ce pur chef-d'œuvre sans perdre une seconde. Un petit geste de MacMurray m'a amusé, sa façon de griller une allumette. A noter également la très belle photographie de John F. Seitz et la musique de circonstance de Miklos Rozsa. Le véritable succès de ce film tient au fait qu'il n'a pas pris une ride.
    MC4815162342
    MC4815162342

    371 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juillet 2014
    Assurance sur la mort est un thriller pas mal, à la limite du moyen, ça ne ma guère vraiment captivé, l'ambiance est mollassonne et le scénario n'a rien de bien révolutionnaire, enfin maintenant, à l'époque forcement ça devait être différent mais maintenant et à mon gout c'est un policier banal sans grande originalité, et puis je suis vraiment pas fan des mises en scènes de l'époque, ça fait faux, le pire c'est les gens qui s'embrassent, la main qui sert l'épaule c'est ridicule je trouve m'enfin bon je ne blâme pas le film pour ça, c'est le jeu de l'époque, la réalisation reste bonne en revanche, la bande son elle est un peu soûlante, j'avais l'impression d'entendre la même musique en boucle et puis voilà quoi, et puis l'histoire est grosse quand même, comme si un gars avec un job quand même bien payé allait du jour au lendemain être près à tuer un homme juste à cause d'un coup de foudre, c'est bien beau l'amour mais faut pas pousser non plus.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    63 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2014
    Ce qui frappe d'emblée dans Double Indemnity, c'est la qualité des dialogues, comme souvent avec Wilder. Alors certes, on est dans les années 40 donc certaines tournures paraissent un peu pompeuses et d'autres un peu démodées, mais les répliques fusent et s'enchainent avec une fluidité remarquable, sans aucun temps morts. Pour ce qui est du reste, on retrouve les éléments représentatifs du film noir tant sur la forme que sur le fond, des jeux de lumières à la voix off en passant par les personnages typiques. L'intrigue est implacable mais certains éléments ne sont pas très crédibles à l'image de la romance naissante. Le plan machiavélique et l'enquête qui suit manquent globalement de suspense, de tension et le dénouement se révèle un peu décevant car relativement téléphoné bien qu'il conclue parfaitement ce noir qui reste sans doute le plus emblématique de Billy Wilder.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    38 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2014
    Voici un film très très sympa, auquel on ne peut pas reprocher grand-chose. Je veux dire que Wilder arrive à créer un film avec une histoire intéressante, qu’il parvient à maîtriser le suspens alors même que la fin est connue depuis le début, que ses plans sont beaux, que ses acteurs sont bons, franchement ce n’est que du bonheur.
    On retrouve avec plaisir les ingrédients qu’on a aimé dans le film noir (bon, que j’ai aimé dans Laura par exemple dans mon cas), les personnages a deux visages, une affaire de crime, un mystère assez retord, et bien que contrairement à Laura on connaisse les tenants et les aboutissants du crime (du moins le croit-on), on reste quand même surpris au fur et à mesure et le film n’est jamais vraiment prévisible. Arriver à faire ça mérite tout de même certains éloges.
    Le mieux, c’est qu’un film sur le métier d’assureur arrive à être intéressant, alors que bon c’est le genre de métier que je ne voudrai pas exercer, loin de là. C’est plutôt pas mal dans le genre. Bref, pas grand-chose à dire, que de plaisir devant ce film.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 027 abonnés 4 096 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2014
    Chef d’œuvre fondateur du film noir américain réalisé par le grand Billy Wilder Insistons sur la photographie qui est magnifique (les fameux stores en surimpression sur les murs du bureau de Mac Murray) avant d'en venir à la thématique du film et au jeu des acteurs. Pour le premier rôle masculin de nombreuses stars de l’époque ont refusé d’apparaître en salaud. George Raft grande star à l'époque refuse le rôle et c’est finalement Fred Mac Murray acteur de comédies légères qui accepte après de longues hésitations d’endosser l’habit de ce vendeur d’assurance hâbleur et coureur de jupons qui se laisse embarquer par la vénéneuse Barbara Stanwyck dans cette aventure dont il pressent dès le départ qu’elle sera sans issue. Barbara Stanwyck est sublime dans ce rôle de blonde peroxydée qui tient lieu d’archétype de la femme fatale. Ces deux là n’auraient jamais du se rencontrer, leur union ne pouvant que déboucher sur un plan machiavélique et voué à l’échec. Pour preuve, la trahison sera commise dès le forfait achevé. Le film est construit de telle manière que la problématique repose principalement sur les motivations des deux criminels. Qui entraîne l’autre ? Après réflexion on peut penser que chacun attendait l’arrivée de l’autre pour mettre à exécution ses penchants malsains. Les bonus et le commentaire audio du DVD s’interrogent beaucoup sur le personnage joué par Mac Murray et notamment sur sa relation avec son collègue chargé de démonter les arnaques. Et si tout simplement Mac Murray avait cherché à épater son aîné (E G Robinson) en lui démontrant que le petit courtier sans ambition qu'il incarne était capable de mettre en défaut le flair infaillible du détective interne ? Le titre US du film est « Double indemnity » insistant sur le fait que c’est l’appât du gain qui a poussé Mac Murray à commettre l’erreur fatale. En effet c’est la coïncidence avec la chute improbable d’un train roulant à 25km/h qui va mettre Robinson sur la voie de la résolution de l’énigme. Il s’agit bien d’un classique qui annonce le chef d’œuvre ultime que sera « Sunset Boulevard » qui curieusement commencera de la même manière (Holden mort dans une piscine nous narrant par le menu sa longue déchéance comme Murray blessé à mort retournant à son bureau pour se confesser à son collègue sur microphone). Le procédé de la voix off est dans les deux cas utilisé à propos, le héros nous expliquant comment il en est arrivé à sombrer dans un piège qui doucement se referme sur lui après qu’il ait eu plusieurs fois la possibilité d’en sortir. Du classique, mais quel classique !
    Lotorski
    Lotorski

    12 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2014
    Comme souvent pour les polars de l'époque, le rythme est infernal, tout se passe à une vitesse encore plus irréaliste qu'une enquête des experts. Alors il faut s'accrocher et se concentrer. Mais beaucoup de spectateurs le feront sans trop de peine car l'intrigue est très intéressante et beaucoup de dialogues sont amusants. Ce d'autant plus lorsque le personnage tenu par G. Robinson est à l'écran, celui-ci est tout simplement passionnant à voir évoluer. A noter que tout cela finit par une petite note philosophique qui sonne ma foi très juste.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    163 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2014
    Film noir assez éloigné des comédies de Billy Wilder, la mécanique est bien huilée pour un classique du genre avec la présence du grand Edward on. Très belle mise en scène pour un polar de qualité comme savaient très bien les faire les américains mais aussi les français entre les années 50 et 70.
    Estonius
    Estonius

    2 573 abonnés 5 263 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 avril 2014
    Tout est sublime, le scénario, la réalisation, le montage, la photo, la musique (Miklos Rosza) les acteurs. Barbara Stanwick est fabuleuse, c'est palpitant, le suspense et l'angoisse sont au rendez-vous, malgré le fait que l'on sache (volontairement) dès le début comment tout cela va se conclure. On déplore toutefois quelques bémols : le personnage de Nino n'a rien d'attachant et sa liaison avec Stanwick manque de crédibilité, de plus la courte scène, presque à la fin où McMurray donne un jeton de téléphone à Nino est assez puérile. Dommage car on n'est passé très près du chef d'œuvre.
    Benjamin A
    Benjamin A

    655 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2014
    Dès le début d'"Assurance sur la Mort", on connais la fin et c'est là que Billy Wilder fait fort, il réussit à faire un film captivant et fascinant. Il reprend plusieurs codes des meilleurs films noirs, entre la femme désespérée, un homme cupide, trahison, meurtre avec un soupçon de romantisme parfois troublant. Il arrive quand même à nous offrir du suspense et les rebondissements sont bien pensés et parfois surprenant. Le scénario est bien écrit, mais la vrai réussite ce sont aussi les personnages intéréssant et parfois fascinant et les dialogues très bien écrit aussi et parfois somptueux. La mise en scène de Wilder est parfaite et la photographie en noir et blanc sublime. Les trois acteurs principaux sont impeccable. Un grand film noir, fascinant, captivant et envoutant. Du grand art.
    Truman.
    Truman.

    207 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2014
    Malheureusement la qualité sonore que j'avais m'a empêché d’apprécier le film a sa juste valeur donc pour éviter un 7/10 j'arrondis a 8 bien que je penche vers du 7,5 .
    Le récit est sombre et ça me change moi qui était habitué a un Billy Wilder orienté dans l'humour .
    On retrouve donc film noir pour une arnaque a l'assurance sur fond d'amour, on retrouve l'emprunte des films noir hollywoodien par excellence avec de supers acteurs, un récit froid et surtout, un scénario bien écrit .
    L'écriture du scénario est importante car l'intrigue bien qu'elle ne soit pas très surprenante reste captivante et très bien écrite .
    En somme un classique qui mérite un visionnage bien que la sauce fut souvent réutilisé donc risque de ne pas surprendre beaucoup de gens .
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 décembre 2013
    En 1944 sortait sur les écrans "Assurance sur la mort", le quatrième film américain concocté par Billy Wilder, alors en contrat avec la société de production Paramount.
    Basée sur un recueil de nouvelles de James M. Cain (auteur du "Facteur sonne toujours deux fois", scénariste pour "La griffe du passé" (de Tourneur)...), Wilder, pour adapter l'ouvrage, engage Raymond Chandler. Il est considéré, avec Dashiell Hammett, l'inventeur du film noir. Et Wilder d'assumer ici la mise en scène (on en parlera plus bas).
    Raymond Chandler est le créateur du fameux détective Philip Marlowe pour "Le grand sommeil" incarné par le non moins mythique Bogart au cinéma. Chandler se fait aussi scénariste et signe le scénario du "Dahlia bleu" (avec Alan Ladd).
    "Assurance sur la mort" est souvent décrit comme premier film noir. D'autres considèrent "Le faucon maltais" (1941, aux Etats-Unis !) (toujours avec Bogart) être le premier du courant.
    "Assurance sur la mort", synopsis : l'employé d'une assurance tombe amoureux de sa cliente et échafaude un plan pour toucher l'assurance souscrite au mari.
    Fort d'un scénario au diapason (merci Cain et Chandler), Billy Wilder (qui tient ici deux casquettes : réalisateur et scénariste) se fait l'assurance de briguer son film d'éléments propres au film noir.
    Tout d'abord, je tiens à préciser que l'ensemble du film se déroule dans une ambiance, certes délétère à souhait, mais qui a l'art d'immerger le spectateur dans l'essence même de la déchéance humaine. A cela, la composition ressentie aujourd'hui comme étonnamment étrange de Barbara Stanwick (Véritable icône d'époque. En atteste "Boule de feu" d'Hawks, "Les furies" d'Anthony Mann...) apporte toute la profondeur de son personnage. En campant le rôle d'une femme fatale, elle donne une impression de déjà-vue même si c'est elle qui apporte tout le savoir-faire d'une interprétation de femme vénéneuse, d'une vamp prête à tout pour son argent. Et les Jeanne Moreau, Thurman et autres Pfeiffer de se calquer sur l'interprétation sans doute assourdissante hier de Barbara mais qui fait kitsch 69 ans après. Logique. Pour finir de parler du casting, il reste Edward G. Robinson (vu chez Curtiz ("Le vaisseau fantôme"), John Huston ("Key Largo"), Jewison ("Le kid de Cincinnati")...), super dans le rôle du détective. Avec le temps, il reste une attraction sympathique mais sans plus. Merci Edward. Dans le rôle principal, Fred MacCurray (il a joué pour Dmytryk pour les besoins de "Ouragan sur le Caine") fait illusion, tout simplement. Dommage.
    Pour continuer à parler atmosphère, Wilder embaume son histoire dans une musique qui se fait vieillotte au début, mais qui a l'art de se comparer à des partitions hermaniennes par la suite. Très bon point Miklos Rosza ! On lui doit les compositions de "La maison du Dr Edwardes" (de Sir Alfred bien sûr !), "Quo vadis" (avec l'inébranlable Robert Taylor), "Ben Hur"... .
    Dotée d'une musique atmosphérique et d'un style indéniable qui en ressort, Wilder construit son film avec une minutie implacable. Montage, cadrage des plans et réalisation : rien n'est fait au hasard. Cette impression de brouillard dans ce noir et blanc armé, c'est juste un tremplin pour mieux cerner et donc berner le spectateur. Ces images qui défilent, la voix-off du personnage qui raconte l'histoire à la Orson Welles, sont autant de témoignages pour prouver qu'il s'agit d'une mixture cajolée par un maître en la matière, Billy Wilder. A commencer par le générique de début, sublime à souhait. Et surtout, ce mélange de brouillard qu'on retrouve dans l'écriture des personnages. Une ambiance, poisseuse, qui colle au film et imprègne cette sensation de mal être au fur et à mesure que le film avance. Coups de bluff de la part de Wilder qui font qu'on veut bien rester jusqu'à la fin du film. Merci Billy.
    "Double indemnity" / "Assurance sur la mort" est considéré pour ces raisons comme un chef d'œuvre du film noir. Pour moi, il s'agit simplement d'un classique (la scène d'intro est la même que "The barber, l'homme qui n'était pas là") qui commence à vieillir malgré la parfaite maîtrise du futur réalisateur de "Certains l'aiment chaud".
    Un joyau du genre donc ancré à merveille dans l'univers des 40's. Wilder ou l'art de nous divertir avec ses mains d'artisans.
    Spectateurs, regardons pour la culture du cinéma.
    Max Rss
    Max Rss

    171 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 décembre 2013
    Cela faisait un moment que j’attendais de voir ce grand classique du film noir des années 40 (étant d'ailleurs l'un des précurseurs du genre). Et maintenant, c’est fait, et la première chose que je peux dire c’est que j’ai été entièrement convaincu par cette « Assurance sur la mort », histoire de deux amants qui s’allient pour éliminer un mari gênant, faire croire à une mort accidentelle et empocher une somme rondelette. Mais comme le dit Hitchcock, le crime était presque parfait et les complications ne vont pas tarder à pointer le bout de leur pif. La grande originalité du film de Billy Wilder, c’est qu’il commence par le fin et suit donc un schéma narratif inversé. Franchement, je n’ai rien à dire de négatif sur ce polar. Tout y est convaincant, à commencer par le scénario astucieux, par l’interprétation des acteurs. Barbara Stanwyck fait de son personnage l’une des plus belles garces vues au cinéma. Sans oublier Edward G. Robinson. Et puis une réalisation qui tient la route (hé les mecs c’est Wilder derrière la caméra faut pas zapper ça). Et ce dernier fait une parfaite utilisation du noir et blanc pour dramatiser cette histoire qui à l’origine devait se dérouler sans le moindre accroc. Brillant et captivant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 décembre 2013
    «Je l’ai fait pour l’argent et pour une femme. Je n’ai pas eu l’argent. Et je n’ai pas eu la femme». Voilà la définition-même du film noir et voici ce que résume Assurance sur la mort. Le scénario est très brillant, l'intrigue est montée crescendo et le suspens ne disparait jamais, ce qui est rare pour un film de 1940. Le spectateur est toujours captivé par l'intrigue, les quelques retournements de situations. Les acteurs sont très bons, et surtout, une mise en scène excellente (la scène dramatique et intense de la porte est formidable!). La musique est convaincante mais elle serait plus adéquate pour un péplum. Assurance sur la mort est un film noir où la température monte crescendo accompagnée d'un certain érotisme, le film inaugure une approche plus "adulte" du thriller. Beaucoup de films ont copié sur Assurance sur la mort, notamment sur le scénario qu'on a revu et revu des centaines de fois ou même sur certaines scènes clés comme le jeu de cache-cache de la porte ou la voiture qui refuse de démarrer. Assurance sur la mort est un fondamental du cinéma.
    Shephard69
    Shephard69

    287 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 septembre 2013
    Un film noir dans la plus pure tradition du genre, impeccablement incisif, avec tous les ingrédients pour que ça fonctionne, une alchimie parfaite entre noirceur, manipulation et force narrative. La mise en scène est incroyablement ingénieuse pour l'époque, les acteurs sont très bons. Une œuvre référence en la matière.
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