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    Assurance sur la mort
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    141 critiques spectateurs

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    Buzz063
    Buzz063

    63 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juillet 2012
    Le film noir parfait. Celui auquel tous les films du genre seront inévitablement comparés. Celui qui a été mille fois copié, que ce soit d’un point de vue esthétique (l’ombre des stores qui dessine sur les personnages ce qui ressemble a des barreaux de prison) ou des situations depuis tellement vues qu’elles en sont éculées (le coup de la voiture qui refuse de démarrer au moment fatidique). Autant de figures de style imaginées par un Billy Wilder qui se révèle avec ce film.
    Le scénario écrit à quatre mains avec Chandler est un modèle du genre. Le récit est intégralement en flashback, le personnage principal commentant par une voix-off omniprésente son propre destin. Le script décrit qui plus est l’action depuis le point de vue des criminels auxquels il fait en sorte que le spectateur s’identifie.
    La photo du film, conçue par John F. Seitz est magnifique, très travaillée et contrastée à l’extrême, les acteurs sont ainsi parfois filmés dans la pénombre au point de ne plus pouvoir distinguer leurs visages.
    Wilder démontre aussi son génie du casting. A la suite d’Assurance sur la mort, Barbra Stanwick va devenir une des figures incontournables du film noir. Son maquillage exagéré et sa perruque blonde visible sont faits pour que son allure apparaisse aussi fausse que sa personnalité.
    Le choix de Fred MacMurray pour incarner le héros est encore plus judicieux. Acteur populaire abonné aux comédies inoffensives, il convient parfaitement dans ce contre-emploi, incarnant idéalement le type ordinaire, le simple représentant en assurances qui en viendra à planifier et exécuter un meurtre.
    Et on ne pas évoquer la qualité du casting sans citer le grand Edgar G. Robinson dont le personnage d’enquêteur de la compagnie d’assurances lui permet d’aligner les morceaux de bravoure d’acteur autant dans les monologues dans lesquels il se lance que dans la description de la relation entre lui et le personnage principal.
    Enfin, Assurance sur la mort donne, au détour d’une réplique, la définition parfaite du film noir : « Je l’ai fait pour l’argent et pour une femme. Je n’ai pas eu l’argent. Et je n’ai pas eu la femme. »
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 843 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2012
    Je l'aime bien Wilder, il fait des films très sympas. Je veux dire, honnêtement, que peut-on reprocher à ce film ? Sa maîtrise du suspens alors qu'on sait ce qui va se passer depuis les premières minutes (le film commence par la fin) ? certainement pas. Un scénario très bien écrit ? certainement pas. Des acteurs très bons ? certainement pas. Une mise en scène de haute volée ? certainement pas. Bon alors si on cherche bien, je dirai que la frange c'est pas mon truc, enfin pas sur Barbara Stanwyck, mais sinon à part ça…
    Je veux dire on a un film qui contrairement aux films avec Bogart (qui eux donnaient envie d'être détective privé) donne envie d'être assureur, c'est quand même la méchante classe de réussir à donner envie d'être assureur qui doit être un métier complètement merdique et chiant.
    J'aime aussi beaucoup l'ambiance, surtout à la fin, ils sont dans la maison, une fenêtre est ouverte, ils sont dans le noir, on entend la radio des voisins, c'est juste magnifique. Ceci correspond tout à fait à une idée que je pouvais me faire d'une soirée d'été dans les années 30-40 dans une villa cossue.
    Tous les ingrédients du film noir sont là et parfaitement maîtrisés. Du coup on a ce qu'on pourrait appeler un putain de bon film, un pur divertissement.
    Néanmoins ce n'est pas mon film noir préféré, j'ai plus vibré devant Laura par exemple ou bien les Hawks comme The big sleep.
    TommyDuke
    TommyDuke

    43 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2012
    Un très bon polar signé Billy Wilder qui prouve l'aisance du réalisateur dans plusieurs genres différents. Un film noir à l'esthétisme renversant, un jeu d'acteur fabuleux et un suspens que n'aurait pas renié Alfred Hitchcock. Une réussite.
    Virginie.maestro
    Virginie.maestro

    23 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2018
    L'uns des meilleurs polars les plus sombres de l'histoire du cinéma, Wilder signe ici l'uns de ses meilleurs films avec le fameux "Certains l'aiment chaud"! L'ambiance sombre et le scénario sont mis en exergue à la perfection! Barbara Stanwyck joue à la perfection son rôle de méchante comme on en a vu peu au cinéma! Un film tout simplement remarquable et légendaire dans l'histoire du cinéma! J'ai vraiment adoré! Merci Wilder!!
    ATON2512
    ATON2512

    53 abonnés 1 109 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2012
    Un petit bijou de cynisme et de sensualité . Tout est amené tranquillement , sûrement , implacablement . L'actrice véritable star de l'époque est d'une beauté envoûtante . La grande époque des films noirs où tout se se jouait dans les attitudes , les regards et expressions . T
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 février 2012
    Quatrième film de Billy Wilder, " Assurance sur la mort " est son premier chef-d’œuvre. Il marque ainsi une date importante dans la carrière du cinéaste, mais également dans l’histoire du septième art, par son appartenance au film noir, dont la naissance peut être actée trois ans plus tôt, avec Le faucon maltais, de John Huston. Bien qu’encore balbutiant, le genre n’a pas bataillé à s’affirmer et cet opus appartient aux grands classiques du genre. On en retrouve, portées à un grand degré de perfection, toutes les caractéristiques thématiques, narratives et stylistiques.
    Bien que relativement banale (une machination pour toucher le pactole de l’assurance), la trame s’affranchit profondément des sentiers battus pour mettre en scène des personnages banals (elle mal mariée, lui sympathique coursier d’assurance batifoleur) tentés par le crime, attendant chacun dans leur coin le bon moment pour passer à l’action. Et si Phyllis est l’archétype de la femme fatale sans cœur et manipulatrice qui "allume" Neff (Wilder instaure une très forte tension sexuelle entre ses deux personnages) pour mieux le duper, on apprend que bien que conscient du danger encouru, il ne fait rien pour y résister, sautant même sur une occasion à laquelle il aspirait depuis longtemps. Ceci atténue grandement l’impression de misogynie que pourrait laisser le film et participe de sa grande noirceur. C’est que le Mal n’est pas le fait de criminels installés mais d’Américains moyens qui ne se satisfont pas de leur condition, s’ennuient et ourdissent des plans machiavéliques pour épicer un terne quotidien (le syndrome Thérèse Raquin, en quelque sorte). Ils vivent dans d’agréables lieux, où jouent des enfants. Ils sont comme vous et moi (ou presque). Cette banalité du Mal possède une grande force, encore accentuée par la manière dont le cinéaste, grâce à une auto qui ne démarre pas ou l’arrivée d’un intrus qui menace de tout faire capoter, place son spectateur dans une position d’empathie avec ses criminels (probablement l’une des correspondances les plus évidentes avec Hitchcock, lui aussi friand de ce type de manipulations). Quant à l’enquêteur, on a un assureur en guise de détective privé.
    Magnifiquement interprété par Edward G. Robinson, il est le supérieur de Neff, et probablement son meilleur ami. Seul personnage totalement sain du trio, vif, intelligent, intègre, Keyes s’emploie à débusquer les fraudes. Mû par son amitié pour Neff, il cherche sans succès à le faire progresser, tant sur le plan personnel (critiquant ses conquêtes féminines) que professionnel (proposant une promotion qu’il refuse). Or, outre l’appât du gain et de la luxure, on peut voir dans le basculement de Neff un désir de se mesurer à cet ami meilleur que lui en tout, dans l’espoir de le doubler. D’où la très forte charge émotionnelle de la fin du film, placée sous le sceau de l’amitié masculine plus forte que l’amour, mais également marquée par l’amertume de la trahison.
    Faiblesse et bassesse de l’humanité, que la brillance et l’humour des dialogues est bien en peine d’atténuer. Noirceur et émotion accentuées par le mode de narration adopté, qui veut que ce soit le double meurtrier lui-même qui se confesse à son ami (procédé encore approfondi dans Boulevard du crépuscule, qui présente de nombreuses similarités avec celui-ci, et dans lequel c’est d’outre-tombe que le récit est conduit). Enfin, la mise en scène, jouant admirablement du clair-obscur et des décors, les dissonances de la bande-son, l’atmosphère viciée, les costumes et perruques (soulignant l’artificialité, la légère vulgarité de ces êtres faibles et vils), tout participe de cette ambiance infiniment troublée, fondamentalement cauchemardesque, où, sous les apparences de la civilisation, le mal tapi surgit et frappe à l’aveugle. Parfaite métaphore, par un homme que le nazisme a obligé à se réfugier en Amérique, du chaos vécu par une Europe alors en proie aux pires des maux. Et vrai chef-d’œuvre.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 581 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 février 2012
    Un courtier en assurance tombe sous le charme de l’épouse d’un riche homme. Parti pour vendre des assurances autos, il se retrouve à vendre une assurance vie de manière crapuleuse et, ensorcelé par la belle, à échafauder un plan macabre pour contenter la belle…. Mais il ne récoltera ni l’argent ni la belle, mais que des malheurs…
    Comme dans un Hitchcock, Billy Wilder dévoile dès le début le terme de l’histoire. Mais ce film souvent trop bavard n’a pas la puissance des films du maitre du suspens Ce crime soit disant parfait n’égale pas le film du même nom. Prévisible et cousu de fil blanc, l’intrigue ne nous tient pas toujours en haleine. Trop classique à mon goût jusque dans les décors du LA des 30’s (stores vénitiens,…). Billy Wilder, grand cinéaste américain de l’âge d’or du cinéma américain a surtout marqué les esprits par ses comédies.
    Un film pas indispensable…
    elisa2102
    elisa2102

    130 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2012
    Après Sunset Boulevard qui m'a beaucoup plu, j'ai voulu découvrir un autre film de Billy Wilder, et j'ai choisi Double indemnity. J'ai a-do-ré !! Dès les premières minutes, j'ai été saisie et j'ai plongé dans l'histoire de cet homme.. "Je n'ai eu ni l'argent, ni la femme". On sait de suite que ce film noir va mal se terminer mais ça n'enlève en rien le grand intérêt du scénario. Les répliques de la voix off sont d'une qualité indéniable, ça m'a même donné l'envie de lire le bouquin également. Il s'agit là d'un crime astucieux, mais ne l'oublions pas, aucun crime n'est parfait. Il s'agit là d'amour, d'ambition, d'argent, de manipulation, de mensonge, et le tout donne un chef d'oeuvre captivant empli de suspens. Une impression quelques heures après l'avoir vu ? J'avais juste envie de le revoir..
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    240 abonnés 2 852 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2017
    Estampillé grand classique américain, "Assurance sur la mort" jouit d'une réalisation superbe et d'une distribution à la hauteur. L'intrigue, faite à base d'un plan machiavélique, est prenante, ménageant un suspense qui prend en haleine jusqu'au bout. Encore ne faut-il pas être rebuté par les films de l'époque, dont il incarne la plus parfaite incarnation. Beaucoup de dialogues donc, mais bien écrits et servant parfaitement l'histoire.
    ygor parizel
    ygor parizel

    207 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 août 2012
    Ce grand classique est un chef-d'oeuvre du film noir. Tout les éléments ayant fait le succès du genre sont présents, les images d'un noir et blanc joliment contrasté, des acteurs qui incarnent parfaitement leurs personnages (surtout Edward G. Robinson). Des dialogues qui sont le point fort du film par contre il y a un point faible au niveau de la romance entre le personnage de Stanwyck et Mac Murray, je trouve qu'elle est un peu facile (ils se rencontrent deux fois et ils se disent follement amoureux).
    falex
    falex

    8 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2012
    Parfait exemple du film noir américain des années 40 - il manque juste Bogart pour le cliché. Scénario béton, dialogues réussis, Wilder derrière la caméra... Un très bon film.
    Guillaume182
    Guillaume182

    123 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2012
    Un film noir signé par un des plus grands réalisateurs Américain du siècle dernier.

    J'avoue ne pas avoir été très captivé par ce film, peut être à cause de mon état de fatigue, je crois même mettre endormie au milieu du film donc ce n'est qu'un avis et une note provisoire.

    Comparer à un film comme La dame de Shanghai ( si si il peuvent être comparés) ici l'intrigue se dévoile trop rapidement, le film est très (trop) bavard et le jeu des acteurs est plutôt statique à mon gout.

    Un avis qu'il me faudra étoffer j'ai surement besoin de le revoir, mais pour moi Wilder a fait mieux
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    61 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2012
    Véritable chef d'œuvre du film noir, ce film est une révélation dans la filmo du génie de la comédie Billy Wilder. Extrêmement pessimiste le film est prenant de bout en bout jusqu'à la fin!
    Redzing
    Redzing

    952 abonnés 4 313 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2012
    Un agent d'assurance tombe sous le charme d'un femme vénéneuse, et décide de l'aider à tuer son mari. Avec "The Maltese Falcon", "Double Indemnity" est l'un des premiers films noirs. On y retrouve Barbara Stanwyck en femme fatale, des décors devenus typiques du genre (LA des 30's, stores vénitiens, etc.), et une intrigue basée sur la bassesse humaine mais au final moralisatrice. Wilder maîtrise son suspens de bout en bout, et le fait que l'on connaisse la fin dès le départ rajoute une certaine tension. Par ailleurs, Fred MacMurray est fort charismatique dans le rôle principal.
    caro18
    caro18

    143 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 décembre 2011
    Le sujet en a inspiré beaucoup mais dans le même style, je prèfere "Le crime était presque parfait" plus tendu.
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