Derniers Avis : Le Survivant - Page 2

Deuxième adaptation au cinéma du roman "I am Legend" de Richard Matheson (une troisième suivra en 2007 avec Will Smith dans le rôle principal), "Le survivant" part sur de bonnes bases scénaristiques et est porté par le célèbre acteur Charlton Heston... excusez-moi du peu.
Pourtant, le temps n'a pas été clément avec ce long métrage qui a plutôt mal vieilli et donnent aux mutants un aspect particulièrement ringard. Dur de les prendre au sérieux. De plus, "Le survivant" comporte un certain nombre d'incohérences et de longueurs. On en retrouve pas non plus l'ambiance oppressante, de fin du monde, que l'on peut ressentir dans des films abordant le même thème comme "The World, the Flesh and the Devil" ou encore "Le dernier survivant".
Cela dit, il est toujours plaisant de suivre les aventures de Neville dans des décors, des musiques et un esprit marqués par les 60's/70's. Cela a son charme.

Typique du cinéma SF des années 70 "le survivant " à pris un sacré coup de vieux.Difficile de de passionner tant le film est lent et la réalisation convenue.Charlton Heston sauve les meubles mais on s'ennuie ferme.Le roman de Richard Mattheson paraît bien loin et finalement on pourra largement préféré la dernière version avecWill Smith beaucoup plus intéressante.

Un film de science-fiction assez plaisant mais qui accuse un peu son âge.
Il a quand même un petit défaut assez gênant: J’avais voulu au début le comparer à la "machine à remonter le temps", l’original bien sûr, dans le style ancien de science-fiction, mais il y a trop de moments de détente qui sont complètement hors-sujet, ce qui fait qu’on perd la tension et le fil de l’action trop souvent. Il y a par exemple cette petite séquence séduction au centre du film, petite respiration avant l’attaque de la famille, mais le film ne redémarre pas ensuite dans la foulée. alors que la fin redevient tendue et grave. Les méchants sont assez atroces, mais parfois un peu ridicules. Bref assez mitigé….

Une adaptation éloigné du roman d'anticipation "Je suis une légende" avec un soupçon du film "le monde la chair et le diable" de 1959...... pas très réussi car lent et ampoulé..... reste Charlton Heston

Classique du cinéma fantastique, the ?mega-man n’a pourtant rien de particulièrement exceptionnel, tout en étant un film admirable.
Seconde adaptation cinématographique du chef d’œuvre de Richard Matheson « Je suis une légende », ce film prend de grandes libertés par rapport au livre original, dont il n’est finalement qu’un lointain cousin.
Ici, les vampires monstrueux, assez proches du zombie du roman (et aussi du dernier film en date) sont remplacés par une bande de fanatiques religieux albinos (avec lunettes de soleil) qui craignent la lumière et veulent faire disparaître toutes traces de la civilisation passée, car la technologie, c’est le mal !!
Au milieu de cela, Robert Neuville, incarné avec talent par Charlton Heston, est un docteur/colonel ayant possibilité de sauver le monde, ce qu’il n’a pas fait avant et on se demande bien pourquoi ?
The ?mega-man met en scène avec un réel talent la grande solitude du personnage principal, seul dans un monde seulement peuplé de monstres nocturnes, sous-entendant même son alcoolisme latent.
Pourtant le film sonne faux quand on comprend mieux à qui il fait face, le sentiment de solitude et le silence faisant place à un affrontement en règle contre ces forces du mal.
Le groupe d’enfants, espoir pour reconstruire le monde, n’a lui aussi, qu’un rôle assez obscur au début, tout comme Lisa, qui ne sert qu’à perturber notre héros, comme son frère bien peu reconnaissant.
La plupart des personnages secondaires servant plus de ressorts scénaristiques qu’autre chose.
Le métrage se finit d’ailleurs sur la figure christique de Neuville, reflet de son importance et du symbole qu’il véhicule.
Film typique des années 1970, classique à souhait, doté d’un scénario assez naïf et lent, the ?mega-man est au final relativement décevant, mais vaut le visionnage, un classique un brin démodé, mais le reflet d’une époque et de tout un pan du cinéma fantastique qui vaut quand même le détour.

Soit The Omega Man a bien vieilli (la première attaque sur le héros arrivé trop tard à son abri... Pas très inspirée en termes de mise en scène) ce qui en fait un film bancal et dispensable. Mais les plans hallucinants de la ville déserte en plein jour, la séquence (mémorable) du re-visionnage de Woodtock dans un vieux cinéma poussiérieux, l apartie d'échecs avec un mannequin et par-dessus tout une fin nihiliste au possible (la lance et la fontaine) pour le tout-venant hollywoodien font qu'il mérite encore le détour. Une bien meilleure adaptation en tout cas de Matheson que le foireux Je suis une légende avec Will Smith.

Richard Matheson ètait un prodigieux inventeur d'histoires fantastiques, un maître de l'horreur psychologique! Cela se sait! Son roman le plus cèlèbre restera pour beaucoup "Je suis une lègende", remarquable histoire de morts-vivants adaptèe moyennement à l'ècran par Boris Sagal, le cinèaste ayant cru bon de donner au roman gothique une allure de science-fiction qui rend mal compte de l'extraordinaire puissance èvocatrice de l'oeuvre de Matheson! A croire que l'ècrivain n'a pas eu de chance avec cette adaptation! Hormis le blockbuster de Francis Lawrence, avec Will Smith dans le rôle principal, deux tentatives furent deux èchecs : d'abord "The Last Man on Earth" de Sidney Salkow avec Vincent Price, puis cette version post-apocalyptique des seventies qui a mal vieillie, avec Charlton Heston, acteur parfait pour le rôle de Robert Neville! C'est un mèdecin, qui lutte contre ces vampires extrêmement agressifs et menaçants! il cherche en même temps à comprendre la cause de cette vampirisation de l'humanitè et, si c'est possible, à y porter remède! Des trois versions, celle de Sagal est quand même la plus convaincante...

Le film à bien vieilli il est clair , mais ce fait ne change rien , il reste un très grand film pour moi .
Ici un virus à infester la quasi-'intégralité de la planète changeant les gens en êtres aux cheveux et à la peau blanche qui sont extrêmement sensibles à la lumière du soleil , quasiment tout le monde est à déjà subi cet transformation , les seuls qui n'ont pas encore " muté " ne tarderont pas à le faire , sauf un homme , un ancien scientifique qui lui à réussi à créer un antidote qui le rend invulnérable à ce virus , il est donc le seul et dernier bastion de " l'ancienne civilisation " . Les " Nouveaux êtres " eux , ne veulent plus de cet Ancienne Civilisation , ils ont maintenant leur propre manière de voir le monde , et donc pour créer ce nouveau monde , ils décident de détruire l'ancienne civilisation ( Même si franchement faut le dire , l'excuse du " Ah bah je suis infecté , ma vision du monde change soudainement " était plutôt bizarre .) Ils détruisent donc tout ce qui les rattachent à l'ancienne civilisation , ( Documents historiques , livres , ect ... ) Mais Robert Neville , le " Survivant " lui n'a pas la même vision du monde , et c'est de là que le film tient selon moi sa " puissance " : L'opposition des Idéaux .
L'antagoniste lui rêve de créer son nouveau monde , un monde pour lui et ses sujets , un monde ou tout ce qui les rattachent à l'ancien doit être détruit , sans exceptions , le bien et le mal , tout doit disparaître , mais en gardant tout de même un léger souvenir du passé de manière à ne pas reproduire les mêmes erreurs , et de l'autre côté le Protagoniste lui , garde l'espoir de revoir le monde qu'il à perdu , un monde non pas parfait , mais un monde qu'il reste tout de même le sien , dans lequel il à grandi et à placé ses espoirs . C'est là la puissance de ce film comme je l'ai dit . Mais il est intéressant de constater que malgré leur changement physique ( Et mental aussi , faut CLAIREMENT le préciser . ) les " Mutants " reste malgré tout des êtres humains , un peu extrémiste certes , mais humain malgré tout .
Malgré le fait qu'il ce considères comme une " race " différente des êtres humains , ils le restent quand même , on le reconnaît de par le fait que comme les " humains de base " ils cherchent à tout régler par la violence , par exemple vu que Robert Neville est " Une relique " de l'ancienne civilisation et que en plus il ne partage pas la même vision du monde , ils cherchent à l'éliminer par tout les moyens .

Bon ok cette version peut sembler avoir un peu "mal vieillie" mais cela n'enlève rien à son impact à mon sens. L'ambiance vraiment particulière à cette époque vous prend aux tripes et donne ce sentiment qu'il n'y a plus d'espoir à attendre, un peu à la manière de "La Planète des Singes" toujours avec Charlton Heston. Perso je préfère cette version à celle avec Will Smith mais les adaptations sont si différentes par leur traitement qu'il est difficile de les comparer.

Dans la dernière grande partie de sa carrière, Charlton Heston a joué dans deux très brillantes réussites de la science-fiction. La première "La Planète des singes", la seconde "Soleil vert" qui par la densité de leur histoire et leur message de fond intelligent n'ont rien perdu à travers les décennies de leur force et de leur pertinence. On pouvait penser un peu naïvement, parce que tourné entre les deux, avec la même star, et ayant juste le tort d'être nettement plus méconnu, que "Le Survivant" serait aussi une oeuvre forte et pertinente de science-fiction.
Je n'ai pas lu le roman original de Richard Matheson, j'ai vu l'adaptation avec Will Smith qui m'a pas laissé un souvenir vivace, je n'ai pas encore vu celle, la première, avec le grand Vincent Price mais promis ce sera réparé bientôt, mais quoi qu'il en soit "Le Survivant" n'est pas terrible.
Certes c'est un film qui se laisse regarder sans déplaisir, mais faut faire avec un kitsch dans la mise en scène (musique, accessoires, etc...!!!) assez gênant, une réalisation pas franchement habile (par exemple présenter pratiquement dès le début les méchants de l'histoire, enlevant ainsi un côté "menace invisible et pas identifié" qui aurait pu amener beaucoup de tension ; le film avec Will Smith avait eu au moins le mérite de ne pas faire cette erreur grossière !!!), une absence d'ambition dans le fond, quelques grosses facilités spoiler: (la manière dont le protagoniste réussit à se libérer des méchants vers les dernières minutes est digne d'un film de série Z philippin !!!), et la fin en forme de demi-happy end apparaît bancale et peu crédible.

Si on doit se remémorer la dernière grande période de la carrière de l'acteur principal de "Ben Hur", il vaut mieux se rabattre sur "La Planète des singes" et "Soleil vert"...

A peine sept ans après le film de Sidney Salkcow avec Vincent Price, Boris Sagal adapte à son tour le roman Je suis une légende de Richard Matheson (qui renia le film) en donnant le rôle principal à Charlton Heston. Cette relecture donne davantage d’importance aux origines de la pandémie qui a décimé le monde, à travers une dystopie dans l’esprit de la paranoïa nucléaire de l’époque de la guerre froide, et aux autres survivants que le héros lui-même. Peut-être est-ce le succès rencontré par George Romero et sa Nuit des morts-vivants qui a poussé Sagal à éloigner ces personnages de leur statut de zombies-vampires pour les humaniser, les séparant entre des nyctalopes fanatiques grandguignolesques au possible et des individus avec qui le docteur Neville va sympathiser. Cette disparition de l’aspect solitaire du personnage principal ainsi que la mauvaise gestion du suspense (du fait, notamment, de la bande originale inadaptée) font perdre tout le potentiel horrifique du récit initial.

Film de science fiction typique des années '70, avec un Charlton Heston toujours en forme.
Le scénario est bien mais le film reste moyen, plutôt baclé, le film pourrait durer plus longtemps ! Le film a aussi bien vieilli (plus que Soleil Vert, de la même époque avec le même Heston...)
Mais, néanmoins, cela reste très regardable

Un film fantastique - S F de cet époque je n en ai pas vu beaucoup mais il me semble que celui ci en a inspiré plus d un de notre époque. C'est très sympa pas exceptionnel du tout loin de la mais ç est agréable à regarder de part les effets mis en oeuvre avec des moyens bien différent de ce que l on peut voir aujourd'hui. un casting sympa une mise en scène et des dialogues à l ancienne qui apporte un peu de charme à ce film. Un bon moment passé sur ce film ancien mais qui fait partie de la culture du 7 ème art.

Boris Sagal... un réalisateur qui n'a pas laissé une grande trace dans l'histoire du cinéma... et quand on voit "Le survivant" on comprend pourquoi. Alors que les moyens ne devaient pas être ridicules (les scènes dans la ville fantôme le montrent), le résultat l'est. Qu'il soit filmé et monté avec les pieds (je n'ai jamais vu autant de faux raccords en regardant un film) n'est pas son plus gros défaut, ni même le look rigolo des méchants, c'est bien son scénario indigent bourré d'incohérences. Les musiques complètement à côté de la plaque ne font qu'apporter la touche finale à un ratage total. Reprenant des thématiques pas très éloignées de celles de chef-d'œuvres de la SF des années 70 avec le même Charlton Heston ("La planète des singes" et "Soleil vert"), "Le survivant" semble être plus un film réactionnaire et anti-communiste qu'une réflexion honnête sur la capacité d'autodestruction de l'humanité. Et la comparaison avec ces films prouve bien une chose : qu'il soit mauvais n'a rien à voir avec son age.

Les zombies théologiques ont tout de même plus de conversation que leurs homologues taciturnes. Au surplus, ,ces esthètes-là zombifient à la seringue.