Mon compte
    L'Enfance d'Ivan
    Note moyenne
    4,2
    569 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Enfance d'Ivan ?

    64 critiques spectateurs

    5
    11 critiques
    4
    28 critiques
    3
    18 critiques
    2
    5 critiques
    1
    2 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 février 2013
    Tarkovski est un fabuleux faiseur d’images. Il comprenait le sens du mot cinéma : "écrire avec la lumière".
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 février 2013
    Une très belle mise n scène, des cadres soigné et une lumière merveilleuse... mais le film est un peu ennuyeux...
    JeffPage
    JeffPage

    34 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Premier film d'Andreï Tarkovski, celui-ci nous propose de suivre l'histoire d'Ivan, un enfant éclaireur pour l'armée soviétiques durant la seconde guerre mondiale. Rempli de l'onirisme et du visuel très sombre typique du cinéma soviétiques, le film propose de nombreuses bonnes idées qui lui permet de faire oublier (en parti) un rythme assez lent. Cependant, cette lenteur est un atout lors des séquences poétiques du film, permettant d’apprécier chaque image, comme cette séquence d'ouverture absolument superbe. Au final, si l'on arrive à passer outre la lenteur générale, ce film est une merveille du cinéma soviétiques qui ouvre avec brio la carrière de ce génie du cinéma.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    131 abonnés 676 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2017
    Pour ceux qui en doutaient encore, «L'Enfance d'Ivan» est la preuve incontestable du génie d'Andreï Tarkovski (je pèse mes mots). Son premier long métrage est déjà incroyablement beau, incroyablement subtil, incroyablement audacieux, incroyablement maîtrisé! Certes il comporte quelques maladresses, quelques rares défauts inhérents à toute oeuvre première, mais que sont-ils au regard des séquences époustouflantes qui parsèment tout le film? Il réussit à faire la synthèse de ses hautes influences (Dreyer, Dovjenko, l'expressionnisme, Bergman, Fellini, etc.) et proposer quelque chose d'absolument neuf et inédit, sans se faire écraser par ses maîtres! Sa personnalité qui cherche à s'exprimer par tous les moyens possibles transpire à chaque plan, le carcan que constitue la commande du film est dépassé de toutes parts par l'instinct artistique sans pareil de Tarkovski. Sérieusement il faut le voir pour le croire, «L'Enfance d'Ivan» déborde d'énergie et d'inspiration, d'idées cinématographiques sorties sans interruptions du cerveau du génial cinéaste. La symbolique est déjà bien riche, son art de la suggestion est déjà consommé, la narration déjà complexe,... «L'Enfance d'Ivan» annonce déjà les énormes chefs-d'oeuvre à venir, mais c'en est déjà un! Dès les premières minutes on est plongé dans l'inconscient d'Ivan, dans un des ses rêves heureux d'une enfance à jamais perdue. Que dire de sa mise en forme! 5 minutes que le film était commencé et j'étais bouche bée, estomaqué de constater que même le moins bon long métrage de Tarkovski, son « brouillon », était aussi exceptionnellement réussi et virtuose. N'importe quel cinéaste aurait tout donné pour réaliser un tel film, et dire que c'était juste un début! Quelle sensibilité nous est montrée! La beauté de la photographie, la qualité de la bande-son (étonnant de voir qu'à l'époque il maîtrisait même l'art difficile des sons!) ne sont rien face à la composition du plan, face à l'imagination débordante d'Andreï Tarkovski. Génial! [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 137 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2012
    Dès "L'enfance d'Ivan", son premier long-mètrage, Andrei Tarkovski dècroche le Lion d'or à Venise, tandis que Jean-Paul Sartre prend la plume pour tresser ses louanges! Une oeuvre lyrique et admirable qui marque les dèbuts èclatants d'une gènèration vraiment nouvelle, celle des hommes qui n'avaient pas fait la guerre, apportant une vision diffèrente et un style rèsolument original! En effet, le film raconte brillamment les exploits d'un jeune orphelin (inoubliable Nikolaï Bourliaev) pendant la guerre où il s'illustre derrière les lignes ennemies! Mais ce premier long est avant tout un film de propagande guerrière conforme aux canons du cinèma soviètique! Beaucoup ont dit que cette oeuvre pleine de beautè et de poèsie ètait un film mineur de Tarkovski! A tort, ce n'est d'ailleurs pas une raison pour bouder son plaisir car l'histoire est constante et l'image souvent splendide...
    AMCHI
    AMCHI

    5 107 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mars 2012
    Dès ce premier long-métrage, on devine la patte d'un metteur en scène talentueux pourtant L'Enfance d'Ivan n'est pas un Tarkovski qui m'a fasciné ; la mise en scène est très belle plusieurs plans sont tout à fait dans le style de ses prochains films mais c'est au niveau de la narration que je n'ai pas accroché. Je n'ai pas trouvé cette histoire d'enfant pris dans la tourmente de la guerre très passionnante ni très émouvante. Et chose étonnante alors que je ne suis pas ennuyé en visionnant des Tarkovski durant près de 3 heures j'ai ressenti un peu d'ennui avec L'Enfance d'Ivan.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 février 2012
    Film très émovant, bien filmé et poétique. Nous nous attachons à presque tout les personnages que ce soit Ivan qui est très émouvant, Macha, le chef et ami de Ivan et d'autres. Les images sont révolutionnaires et rendent l'histoire encore plus forte. La fin très triste où l'ont découvre que lorsque les soldats russes fouilles l'habitat de Goebbles et de ses sbires, ils trouvent le dossier d'Ivan comme éxécuté et les hommes sont abbatus. Puis on voit la scène d'Ivan avec sa famille jouant sur une plage, signe que il a enfin retrouvé sa famille. Et tout les acteurs sont très biens dans leur roles.
    stillpop
    stillpop

    77 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2012
    Quelle beauté ! Rien que pour le jeune acteur, ce film vaut le coup, en montrant comment la guerre peut confronter la vie dans ce qu'elle a de plus beau et d'émouvant à l'absurde du malheur politique. Dans le même genre, seul le petit séducteur de "Mr Ibrahim et les fleurs du Coran" lui arrive aux chevilles.
    Ca vaut aussi pour les rôles masculins et féminins du film, profils et yeux slaves, le tout en noir et blanc ultra-lumineux ou d'une noirceur totale pour plus de pureté. Rien à voir avec les films de guerre à l'américaine. Tout est montré avec distanciation, un peu d'humour et beaucoup de poésie pour se souvenir que ce sont bien des personnes qui vivent sous l'uniforme.
    C'est donc beau, surtout les scènes dans la forêt de bouleaux, c'est extrêmement triste, à un détail près. La fin n'est pas triste, et c'est un joli pied de nez à l'existentialisme à l'européenne, ici, Tarkovski met une pincée de poésie et de rêve pour ne pas quitter son spectateur sur une note sombre.
    Photo irréprochable, même si la projection au MK2 Parnasse était légèrement décalée, coupant les têtes dans les plans larges. Un beau film sur l'absurdité de la guerre sans la violence démonstrative américaine, tout simplement.
    bidulle3
    bidulle3

    51 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2012
    Ivan, jeune adolescent de douze ans, connaissais une vie heureuse avec ses parent jusqu'au jour où les allemands les ont tués. C'est alors qu'Ivan s'engage dans l'armée, rempli de haine et de vengeance, il va prendre part à des missions où même les adultes n'oserai s'aventurer ...
    Premier long métrage d'Andreï Tarkovski, "L'enfance d'Ivan" est son plus conventionnel, mais il impose déjà un style bien à lui. Scène d'ouverture remarquable, on est tout de suite pris part la photographie, mais aussi ces mouvements de caméra.
    Une photographie marquante grâce à la virtuosité de son cinéaste mais aussi part son noir et blanc. Les paysages dévasté sont filmé avec beaucoup de soin, tellement soigneux qu'il en devienne beau, les terres, le sol Russe si pauvre et sec nous interpelle et nous questionne sur la possibilité de vivre pour ceux qui ne font pas la guerre, et que dire de la tristesse des visage, sur eux est montré la rudesse, a travers un vieillard on y aperçoit la solitude, a travers une jeune infirmière on y voit la difficulté d'être une femme. Bref, Tarkovski retranscris son pays avec une certaine froideur et authenticité. Il réalise un film sur la guerre où l'opposition n'est que secondaire, "L'enfance d'Ivan" est avant tout un film sur l'enfance, sur l'avenir, mais aussi sur l'amour, un amour froid mais rendu beau dans une ultime scène.
    Malgré tout, un petit manque d'émotion rend l'oeuvre un peu frustrante, mais c'est infime par rapport à la minutie d'Andreï Tarkovski dans sa maîtrise, dans ses plan et ses multiple reflet, notamment sur
    l'eau, soutenu part une mélodie rendant l'image inoubliable. Et que dire de la forêt de bouleau, donnant l'impression d'être entre les arbres, d'une blancheur perturbante opposé au ombre sombre.
    L'enfance d'Ivan oppose en quelque sorte la dureté de la Russie au jeune Nikolai Burlyayev dans une élégance visuelle absolument somptueuse, il est aussi annonciateur de "Andreï Roublev"second film du génie russe ...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 janvier 2012
    exellent film de Tark au ski j'ai a dos raie spoiler: manta
    !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 janvier 2012
    Le premier long métrage de Tarkovski narre, comme son nom l'indique, l'enfance d'un jeune garçon de 12 ans, Ivan. Sa famille éliminée par les nazis, il n'a plus qu'un but dans sa vie: se venger.
    Pour un premier film, Tarkovski imprègne déjà son oeuvre par des thèmes poignants, ici, l'enfance durant la seconde guerre mondiale et le manque d'amour du à la perte de la famille. Dans ce film mélangeant habilement le film de guerre et le film social, pas de combat apparent ni d'explosions comme les productions de l'époque le faisaient. La guerre est principalement mentale et c'est chez Ivan qu'elle se manifeste, notamment lors de ces magnifiques séquences de rêves ou Ivan se remémore son passé heureux, séquences aussi belles que mystiques, avant le réveil ou le jeune garçon se retrouve face à la réalité, dure, du monde réel.
    Faisant la part belle au dialogue, "L'enfance d'Ivan" met en scène, par la suite, d'autres esprits durant le conflit mondial face aux armées d'Hitler. L'un des plus interessants est cette parenthèse, dans une forêt, ou la guerre semble loin et ou le colonel flirte avec l'infirmière de la compagnie. Comme si les atrocités se déroulant aux alentours n'était que pure blague.
    Andrei Tarkovski, par un tout ultra philosophique, narre de cette manière la guerre âpre et violente d'un petit garçon plein de colère. Techniquement cependant, malgré une mise en scène fort bien maîtrisée pour un début, un certain manque de fluidité se fait ressentir que ce soit lors de ces longs travellings durant les rêves ou lors de ces longues discutions. A certains moments, le film est entaché de quelque baisse de rythme ce qui est fort dommage.
    Mais qu'importe, la patte Tarkovski subblime une histoire pourtant simple qui n'a, en son absolu rien d'exceptionnel, mais qui parvient à faire ressentir au spectateur une émotion particulière face aux horreurs et à l'absurdité de la guerre, sans passer par une case démago- comme le font la plupart des films traitant du sujet.
    Noistillon
    Noistillon

    66 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2011
    C'est donc le premier film de Tarkovski et également le premier film que je vois de lui.

    Mais finalement, malgré son ancienneté (1962), l'Enfance d'Ivan n'a pas particulièrement vieilli et il nous revient avec une certaine fraîcheur dans l'intégrale que nous a concocté Potemkine. Reste à dire qu'au vu du contexte politique de l'époque (la crise des missiles de Cuba, la Guerre Froide bat son plein), on aurait pu hériter d'une bonne tambouille propagandiste sans intérêt, surtout au vu du sujet : un enfant au coeur de la Seconde Guerre Mondiale du côté soviétique.

    Et bien non. Oui, l'oeuvre est politique, engagée mais elle a une vocation beaucoup plus large que le patriotisme. Finalement, c'est le lyrisme qui l'emporte sur la chose politique. Une certaine poésie douce-amère secoue le film de Tarkovski, qui jouit d'ailleurs d'une esthétique sublime. La mise en scène est absolument incroyable et révèle dès ce premier film les talents formels du cinéaste soviétique. Une certaine morosité émane de ce noir et blanc grisailleux, une certaine tristesse surgit brutalement de certains plans en intérieur.

    Pas étonnant que Lars Von Trier ait dédicacé son Antichrist à Tarkovski : la cruauté de certaines scènes, l'abîme insoluble d'une poignée de situations rappellerait presque le génial Dancer in the Dark, si tant est que le style de Tarkovski est plus dans la retenue.
    En effet, comme dans le Von Trier, Tarkovski consacre une lueur d'espoir dans un final magnifique qui évoquerait presque le cinéma de Terrence Malick, dans sa nature luxuriante et menaçante à la fois. A cela près que Tarkovski n'use pas des vieilles mécaniques extrinsèques de Malick pour émouvoir. La scène, sans voix-off ou sans pseudo-philosophie, se suffit à elle-même dans l'émotion.

    Ma réserve reste que je trouve le film un peu bavard, un peu surdialogué. J'aurais préféré quelque chose de plus mutique, mais enfin, à vous de juger.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 août 2011
    Tarkovski fait partie de ces réalisateurs dont j'avais un peu honte d'avouer que je n'avais vu aucun de leurs films. Maintenant, je vais avoir honte d'avouer que je n'ai pas particulièrement aimé le premier film de Tarkovski, "L'Enfance d'Ivan". Pourtant, à priori, je n'avais rien contre les films soviétiques de l'époque dont l'action se situe pendant la 2ème Guerre Mondiale, j'avais adoré "Quand les cigognes passent", de Kalatozov. Mais là... hormis les quelques scènes de rêves, surréalistes, magnifiques, terribles, j'ai eu un mal fou à accrocher à l'intrigue décousue du film. Tarkovski montrait déjà un talent indéniable de metteur en scène, mais son premier long-métrage ne m'a pas vraiment touché... (Tarkovskistes, ne me lynchez pas !)
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    57 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2011
    Le premier long-métrage d'Andreï Tarkovski est d'une beauté stupéfiante. S'il n'a pas encore certes la portée philosophique et universelle de ses futures œuvres, la sensibilité du cinéaste et sa maîtrise formelle sont d'ores et déjà évidentes : l'histoire, d'une douce et âpre simplicité, est mise en scène avec un sens du symbole et de la poésie extraordinaire et laisse déjà entrevoir les grands thèmes de l’œuvre tarkovskienne. La foi en une cause, la recherche d'un idéal, l'indélébilité du passé et des souvenirs jalonnent déjà ce grand film qui, plus qu'un simple annonciateur des chefs-d’œuvre à venir, possède un caractère essentiel.
    Parkko
    Parkko

    138 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2011
    Je ne suis pas complètement convaincu par ce film. Il n'y a rien que j'ai particulièrement aimé ni détesté dans ce film et c'est peut être ça le problème. Que ça soit le propos ou la mise en scène, c'est pas nul, c'est pas inintéressant, mais ça reste franchement pas captivant.
    Y a des plans assez jolis, une photographie plutôt soignée mais c'est trop peu pour maintenir l'intérêt tout du long. Bref, ce premier film de Tarkovsky que je vois ne m'encourage qu'à moitié d'en découvrir d'autres du réalisateurs.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top