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    Le Voyeur
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    Ghighi19
    Ghighi19

    51 abonnés 1 758 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2021
    Un film étonnant d une autre époque mais qui fonctionne à merveille. La mise en scène est tout simplement parfaite et très élégante pour un film de genre . Les comédiens impliqués et performants.
    Alexis C.
    Alexis C.

    3 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2020
    Ce film n'est rien d'autre que le papa du giallo et du slasher, ce qui fait donc de lui une pierre angulaire du thriller et du cinéma d'horreur.
    On est cependant ici plus prêt du giallo, on tend plus vers le thriller psychologique que vers l'horreur comme le seront Halloween ou Vendredi 13. Pour l'époque le film est extrêmement novateur, à tel point qu'il en coûta la carrière à son réalisateur.
    Le film en lui même en génial! La mise en scène est scène est sublime, la direction d'acteur vraiment très bonne et il pèse une véritable atmosphère.
    Acidus
    Acidus

    622 abonnés 3 652 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2020
    Un classique du thriller aux accents hitchcockiens. Sorti en 1960, "Le voyeur" aborde déjà un thème qui reste toujours d'actualité : la fascination de l'image et de la violence filmé. Un thème d'autant plus présent dans notre société depuis le développement d'internet et de l'usage des smartphones. D'un point de vue cinématographique, tout est là où il faut : un bon casting, une mise en scène soignée et un solide scénario. Pourtant, si la technique est bluffante, je n'ai pas ressenti de tension, d'atmosphère oppressante comme l'on était en droit d'attendre d'un tel film. Du coup, l'impact de l'intrigue et de sa violence psychologique m'a laissé de marbre. Dommage mais un long métrage à voir tout de même.
    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2020
    Mon œil !
    Certains films ont marqué le cinéma parce qu’ils ont construit un nouveau genre ou parce qu’ils ont fait naître de grands artistes. Le Voyeur est de ceux-là. On suit un jeune et discret opérateur-caméra, Mark. Mark ne vit que pour la caméra. Solitaire, il se fait ses films et se les repasse le soir chez lui, un appartement dont la porte ne ferme pas et dans lequel chacun peut entrer. Traumatisé par les expériences de son père, psychanalyste travaillant sur la peur, Mark rêve de capturer sur pellicule la terreur à l’état pur ou plutôt la terreur dans l’œil de celui ou celle qui la vit. A la recherche du grand frisson, il tue et filme la mort des jeunes femmes qu’il rencontre. On ne sera pas étonné d’apprendre que ce film a été très mal reçu à sa sortie en 1960. On lui reprochait d’être malsain, pervers, dangereux. C’est pas faux. Mais surtout Powell propose ici au spectateur de réfléchir sur son positionnement face aux images qu’il a consenti à regarder et donc d’assumer son voyeurisme. Pour bien se figurer les choses, il faut voir ces scènes dans lesquelles le pied de la caméra se transforme en lame tranchante qui va s’enfoncer en gros plan dans la gorge des jeunes et jolies demoiselles. On perçoit la référence phallique et il s’agit ici d’un viol. Mark cherche à s’approprier la peur de ses victimes, leur intimité par ce sentiment si profond et si sauvage. Il les possède. En regardant à nouveau les images qu’il a tournées, il revit le meurtre et place l’âme capturée dans une armoire à fétiches. Il est à la fois acteur et spectateur de son voyeurisme. La caméra subjective amène le spectateur du film à prendre cette même position et à analyser son sentiment de malaise. Au fond, c’est le cinéma lui-même que Powell propose de regarder droit dans l’objectif, cette illusion de réalité et la manière dont le spectateur accepte le réalisme des images. Comment il accepte de regarder des gens ignorer sa présence. Le spectateur crée le sens parce que le film n’existe pas sans lui. On pourra aussi se dire que Powell propose un regard décomplexé sur son travail et ses obsessions, c’est en ce sens qu’il influencera grandement de Palma, Argento, Scorsese et d’autres. Dans son film, Powell incarne lui-même le père, celui par qui crée le malheur en premier lieu et son fils IRL tient le rôle de Mark jeune. Sacrée mise en abyme. On tient donc un très grand thriller psychologique à placer sur le même podium que les meilleurs thrillers d’Hitchcock dont les thématiques sont proches. Pour prolonger la réflexion, on peut voir le Voyeur comme un des premiers films à placer le tueur en série au centre du récit, obligeant le spectateur à s’identifier à lui. Plus tard naîtra la fascination pour le tueur chassant sa jeune, belle et innocente victime (La Nuit des Masques et tous les slashers qui suivront). Malsain ? Oui, peut-être. Mais comme la beauté, l’horreur est dans l’œil du spectateur.
    tyrionFL
    tyrionFL

    16 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2019
    Le voyeur est kitsch, parfois mal joué, comportant de nombreuses incohérences et est un film qui fait pale figure en comparaison d'un mastodonte comme Psychose.
    Pourtant, le voyeur tire sa force autour d'un personnage principal duquel il faut faire abstraction de tous les défauts du film qui sont assez excusables en fin de compte au vu de la fin.
    C'est également un film avec une ambiance assez maîtrisée, qui si l'on est un peu médisant, pourrait paraître grotesque mais qui devait être novatrice voire étouffante pour l'époque.
    Shawn777
    Shawn777

    463 abonnés 3 331 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2019
    Ce film, réalisé par Michael Powell et sorti en 1960, n'est pas mal mais sans plus, enfin à mon goût en tout cas. C'est l'histoire de Mark, un opérateur-caméra, qui commet des meurtres en filmant ses victimes. Considéré comme un précurseur du slasher, je me devais absolument de voir ce film, appréciant beaucoup le genre. Finalement, j'en suis plutôt déçu car au vu des très bonnes notes et critiques, je m'attendais à autre chose chose, tout simplement. Sorti la même année que "Psychose", je comprends un peu pourquoi ce film a beaucoup moins marqué le cinéma que ce dernier. Effectivement, les sujets sont plus ou moins les mêmes et si je dois poursuivre la comparaison à "Psychose", je trouve ce dernier beaucoup mieux élaboré sur le plan psychologique du personnage. Je ne dénigre pas pour au tant le film de Powell mais je trouve qu'il survole un peu trop le sujet, ce qui est assez dommage. Nous avons de plus des scènes un peu longues et le film n'est dans son ensemble pas vraiment captivant, ce qui créer quelques fois de l'ennuie. Malgré tout, nous avons une excellente mise en abyme et une très bonne mise en scène qui remonte, pour moi en tout cas, un scénario pas assez creusé. Je trouve qu'en effet, la réalisation est excellente et rentre tout à fait dans le thème du voyeurisme, nous y sommes constamment plongé et il pose en même temps de très bonnes questions sur le rôle même du cinéma et du regard que l'on y porte, nous, en tant que spectateurs. En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons surtout Karlheinz Böhm qui joue vraiment très bien. "Le Voyeur" ne m'aura donc personnellement pas spécialement marqué mais je reconnais qu'il est assez bien fait et intéressant sur de nombreux points.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 028 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2019
    L'un des classiques essentiels du cinèma britannique où la censure à l'èpoque ètait particulièrement sèvère! Sorti en 1960, "Peeping Tom" de Michael Powell complète cette sèrie de portraits d'assassins, malades mentaux, dont les troubles remontent à l'enfance! Ce film de terreur a pu, plutôt que d'autres, faire ètat d'obsessions ou de perversions, sujets encore exclus des productions commerciales ordinaires, les choses ètant dites plus ou moins clairement! Karlheinz Böhm rèussit une remarquable crèation - l'unique de sa carrière - est, comme Anthony Perkins dans "Psychose", un personnage gentil, sensible, quoique renfermè! Sa prestation est à des annèes lumières de l'empereur Franz dans "Sissi" puisqu'il joue ici un voyeur très particulier, un assassin anxieux d'observer sur les traits de ses victimes (la plupart sont curieusement rousses) la terreur èprouvèe face à la mort! Le hèros pousse donc le raffinement jusqu'à filmer l'agonie de ses pauvres femmes, avant de les ègorger avec un pieu aiguisè! On imagine le choc à la sortie du film et on comprend mieux pourquoi "Peeping Tom" reste l'une des oeuvres prèfèrèes de Scorsese et De Palma...
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    234 abonnés 2 851 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2019
    Un vieux film qui n'a rien perdu de son charme et de son sens du suspense. "Le voyeur" n'est pas un slasher à proprement parler, mais il possède tous les codes du thriller légèrement horrifique. A la différence que l'on suit de bout en bout le tueur en question, ses interrogations et sa psychologie. Même s'il est difficile d'avoir de l'empathie pour lui, on comprend mieux les ressorts et ce qui le pousse à faire ça, à travers son passé notamment. Les scènes de meurtre sont glaçantes, et bien amenées. Un classique à voir pour tout amateur du genre.
    que du cinéma
    que du cinéma

    4 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2019
    Film qui n' a pas trop mal vieilli, avec des belles couleurs qui raconte l'histoire d'un tueur qui film ses victimes. film qui ne fait toutefois pas peur.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    161 abonnés 2 422 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2019
    Un chef-d’œuvre. J'ai absolument adoré ce film, très perturbant et très précurseur (à quelques mois près) de ce que le film Psychose apportera au cinéma.
    Le film est extrêmement glauque pour les années 60, peu surprenant qu'il ait bousculé les critiques presse et que le film n'ait pas eu de succès critique et commercial lors de sa sortie. Le film mêle ingénieusement des sujets tabous tels que la pornographie, le crime, ….
    Le personnage de Mark Lewis, tueur en série, est particulièrement flippant et tordu spoiler: (et ce, même dans les images d'archives de lui, enfant)
    . Ce personnage est extrêmement hitchcockien (très proche de Norman Bates), à la fois dérangeant et attachant, humain et monstrueux spoiler: (les scènes où il montre un visage doux et sympathique au contact d'Helen Stephens sont très réussies)
    . Le personnage de la mère d'Helen est lui aussi génialement écrit : aveugle, son sixième sens lui permet de voir complètement à travers le personnage de Mark.
    L'idée de voir à travers la caméra du meurtrier est extrêmement malin et innovant (cette logique sera reproduite à foison plus tard à l'ère des slasher movies avec la caméra en point de vue du serial killer).
    spoiler: La fin est absolument sublime : le monstre qui se suicide à la fois dans un acte rédempteur et également en apothéose de son art.

    L'acteur principal, Karlheinz Böhm, est ultra-perturbant. C'est vraiment dommage que sa carrière n'ait pas brillé après ce film (mis à part les films Sissi). Anna Massey est très bien également.
    Quel dommage que le film ait été en avance par rapport à son temps, car il méritait clairement le même succès et la même pérennité que Psychose (qui ne sortira que quelques mois plus tard).
    Frédéric P
    Frédéric P

    14 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2019
    Ce film de 1960 de Michael Powell est à voir. Tout d’abord pour le traitement de la couleur, la précision des cadres, les raccords sur les boissons.

    Un photographe/caméraman commet une série de crimes de femmes à l’aide du pied de sa caméra tout en filmant ses crimes. Fils d’un biologiste qui a fait des expériences sur lui quand il était petit le filmant sans cesse, le héros n’a pas pu avoir d’intimité. De cette enfance violée est sorti un être immature et impuissant. Le visage imberbe de Karlheinz Böhm rappelle celui de Peter Lorre dans M. le maudit.
    Aucune scène gore, dans un film d’abord psychologique.
    Roub E.
    Roub E.

    738 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2018
    Un film très Hitchcockien, de part son sujet ou l’aspect pervers de son personnage principal qui n’est pas dissimulé. La dissertation sur le cinéma et la violence est lui aussi au cœur du film mettant en parallèle le personnage principale et le spectateur lui aussi à la recherche d’images à sensation fortes. Le film paraît incroyablement audacieux quand on voit quand il a été réalisé même si dans certains aspects il a mal vieilli comme pour sa scène finale, ou la manière de jouer de certains acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 juillet 2018
    Très très belle découverte. Le sujet est glauquissime, mais le film échappe au sordide grâce au soin qu'il apporte à son atmosphère: mise en scène, lumière, décors, couleurs, tout est parfait. Esthétiquement, c'est un bonheur, et le scénario n'a finalement pas tellement vieilli non plus. Le film est sorti la même année que Psychose, mais son approche de la psychanalyse est beaucoup moins datée et maladroite que celle d'Hitchcock à mon avis. Aussi indispensable que Les Chaussons rouges.
    Newstrum
    Newstrum

    31 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2018
    Le film le plus dérangeant et mystérieux du génial Michael Powell, auteur avec son complice Emeric Pressburger (ici absent) de plusieurs chefs-d'oeuvre. Le Voyeur suscita une réaction de rejet voire de révulsion en 1960 car tout le récit se déroule selon le point de vue d'un assassin malade qui filme ses victimes au moment où il les tue. Et lui-même est une victime ayant subi enfant les tourments infligés par un père sadique. Réflexion sur le cinéma et le voyeurisme, filmé avec la virtuosité et l'élégance formelle dont Powell était coutumier, Le Voyeur eut une grande influence sur le giallo, le cinéma de De Palma, etc. Voir ma critique et mon analyse complètes sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    Nicolas S
    Nicolas S

    38 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2018
    Au vertige méta des premières scènes succède un thriller psychologique certes plus classique mais néanmoins tout aussi passionnant. Même pas besoin d'évoquer sa descendance célèbre pour reconnaître que 'Le Voyeur' est un grand et singulier film.
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