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    Le Voyeur
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    95 critiques spectateurs

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    albancharpigny
    albancharpigny

    1 abonné 242 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2024
    Certes l’œuvre date (1969) mais elle a de nombreux atouts, surtout pour l’époque. La réalisation soignée et son scénario avant gardiste nous plonge dans le premier film malsain mélangeant tueur en série et voyeurisme. On y retrouve du Hitchcock et ce film a donné des idées à De Palma ou Scorsese.
    Marc Taton (Belgique)
    Marc Taton (Belgique)

    25 abonnés 510 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 avril 2024
    Ce que j'ai vu de pire de Michael Powell ! Certains voient dans cette réalisation les prémices du found footage , un film précurseur, une œuvre majeure etc... personnellement j'ai vu un film ou les acteurs surjouent complètement (ca en devient même grotesque), on n'y crois pas une seconde, cela vient probablement du fait que Powell aime l'opéra (les contes d'Hoffman) et les ballets (les chaussons rouges) ou forcer les traits fait partie de la discipline, mais sur un thriller… ca ne colle pas !
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 391 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2024
    Descendu par la critique anglaise lors de sa sortie en salle (1960), "peeping Tom" (" le voyeur") est aujourd'hui reconnu comme une oeuvre majeure et constitue, sans doute, le titre le plus connu de Michael Powell par le grand public.

    Par delà ce cas extrême de scoptophilie ( voyeurisme), c'est aussi une réflexion sur le cinéma lui même ( le spectateur lui même et la fabrication du film sont ici pris à partie et interrogés).

    " Le voyeur" se rattache aussi au travail de Powell sur la couleur ( " les chaussons rouges", " les contes d'Hoffmann", " le Narcisse noir").

    On a ici affaire à une pièce maîtresse du septième art au sein d'une filmographie de premier ordre qui mérite d'être connue intégralement
    jroux86
    jroux86

    6 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2024
    Dans ce film sur la pulsion scopique, Powell joue habilement des points de vue de la caméra pour faire nôtre la scopophilie de son personnage. Un exemple : lorsque Helen découvre la pulsion morbide de Mark. A ce moment du récit, on sait l’intérêt tout particulier de Mark pour la capture des visages terrifiés de ses victimes au moment du coup létal. Mais on sait aussi son refus obstiné de ne pas filmer Helen pour qui il a des sentiments. Or, spoiler: en l’absence de Mark, celle-ci va tomber par hasard sur la prise de vue d’un de ses meurtres. Cette vidéo, nous ne la voyons pas, Powell prend le soin de la laisser tourner en hors champ. Ce qu’il filme en revanche, et bien en gros plan, c’est le visage de plus en plus gagné par l’horreur de Helen, renvoyant directement au spectateur ce que Mark prend, lors de ses crimes, un plaisir pervers à filmer et à regarder. Dans cette scène, il ne s’agit pas pour Powell de faire adopter à la caméra un point de vue objectif mais bien le point de vue subjectif que pourrait avoir Mark (absent de la scène donc) et qui devient ici… le nôtre !
    Malin et diablement efficace, on ne peut qu’être dérangé par ce miroir tendu.
    SAVONAC
    SAVONAC

    66 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 novembre 2023
    En voilà un film surestimé! Peut-être, sans doute, certainement surprenant voire choquant à sa sortie. Mais si l'on compare à Psychose (à peu de choses contemporain) "Le voyeur" n'a rien d'enthousiasmant et a vieilli comme une mauvaise bouteille éventée. Le style est expressionniste. Comme beaucoup de films des années 30 et 40 ou 50. Mais en 1960, Godard, Bergman, Fellini étaient passés par là. Le film de Michael Powell est vieillot, mal fagoté, hésitant entre classicisme et modernité. Et mal joué: la distribution est simplement catastrophique, les premiers rôles comme les seconds. Ça grimace, ça surjoue, comme dans un muet de Murnau ou de E.A. Dupont. Mais ce qui faisait le charme du cinéma expressionniste passe moins bien en 1960.
    Comment ce petit film a-t-il pu atteindre une telle renommée et servir de modèle à certains metteurs en scène des années suivantes? Cela reste pour moi un mystère.
    Fabien Sorrant
    Fabien Sorrant

    14 abonnés 938 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2023
    Un chef d'oeuvre sur le voyeurisme réalisé par Michael Powell avec l'autrichien Karlhienz Bohm et Anna Massey .
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 724 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2023
    Intensément bluffant, Karlheinz Böhm incarne un inquiétant psychopathe tourmenté par ses traumatismes d'enfance et le poids des névroses paternelles. Illustrant le lien paradoxal entre Eros et Thanatos, le second se nourrissant du premier pourtant seul à même de dissoudre ses pulsions, ce thriller psychologique exploite les ressources symboliques des contrastes de lumière et s'appuie sur une mise en scène faisant du spectateur le voyeur par le choix des plans, s'éloignant et approchant les protagonistes à l'instar d'un cameraman. Aux dialogues nourris du principe de l'ironie tragique s'ajoute une musique grave qui avive l'angoisse en épousant la détermination intestine de l'assassin. Perturbant.
    Patjob
    Patjob

    19 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 février 2023
    Un film d’épouvante extrêmement original (surtout pour l’époque), qui tend aussi vers la psychanalyse et une forme de romantisme ! Michael Powell place l’image, plus encore le film, au centre de cette œuvre. Dès les premières scènes : c’est par ce que filme une caméra (par le procédé de la caméra subjective) que le spectateur découvre les actes de Mark, et par c’est par le visionnement de films que Mark se projette dans son « antre » qu’il découvre ses traumatismes ! Une première demi-heure époustouflante ! Le thème de l’image est ensuite utilisé de différentes manières : avec des paradoxes lorsque la clairvoyance de la mère aveugle de Helen éclate dans une scène hallucinante, avec une effrayante inventivité lorsque l’on apprend son utilisation vis-à-vis des victimes. Avec cette étrangeté rare, un scénario de haut vol, un univers à la fois glauque et coloré qui semble correspondre au désordre mental du personnage principal, avec aussi une forme d’empathie pour l’assassin qui prend racine dans l’évocation de son enfance, « Le Voyeur » est un film exceptionnel qui occupe une place de premier dans l’histoire du cinéma d’horreur. Aux côtés d’un autre film du genre, sorti en cette même année 1960 : « Psychose » de Hitchcock.
    Alolfer
    Alolfer

    86 abonnés 871 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2023
    Très intrigué par le synospis, ce film est plutôt réussi par sa réalisation ! Le thème horreur/Thriller est très bien respecté. Malheureusement le rythme du film est très irrégulier ce qui rend le scénario très faillible ! A voir tout de meme car assez méconnu du grand public !
    Fabien S.
    Fabien S.

    452 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Le chef d'œuvre de Michael Powell sur un psychopathe qui cachait bien son jeu morbide envers les femmes.
    Yves G.
    Yves G.

    1 275 abonnés 3 287 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    Mark Lewis (Karl-Heinz Böhm, le François-Joseph de Sissi) est un jeune homme discret et solitaire, opérateur pour une société de production. L’éducation qu’il a reçue de son père, un grand clinicien qui a fait de lui le cobaye de ses expérimentations sadiques, a détraqué son psychisme. Il habite dans un quartier cossu de Londres un étage de la maison héritée de ses parents. Il y a aménagé un immense studio de cinéma. C’est là qu’il développe et projette les films qu’il tourne avec la petite caméra qui ne le quitte jamais des meurtres qu’il commet sur des femmes dont il veut saisir à l’instant de leur mort l’image ultime de la peur panique.

    "Le Voyeur" constitue une mise en abyme particulièrement troublante et intelligente de l’art de filmer.
    Il met en scène un névrosé qui cherche à se libérer de sa maladie avec l’aide de sa voisine. Le sujet, très freudien, était dans l’air du temps dans les 50ies, la référence la plus juste étant moins "Psychose", souvent cité, car sorti quasiment en même temps que "Le Voyeur" que "La Maison du Docteur Edwardes" où Ingrid Bergman aide Gregory Peck à vaincre son amnésie, ou "La Femme au gardénia" de Fritz Lang.
    Mais cette névrose s’exprime d’une façon particulièrement originale d’un point de vue cinématographique : l’œil. L’œil qui regarde en cachette ce qui ne devrait pas être vu (c’est la définition la plus simple du voyeurisme). L’œil qui veut capter et éterniser un instant (c’est une des définitions de la photographie). L’œil qui blesse voire qui tue en révélant ce qui n’avait pas vocation à l’être. L’œil enfin de celui qu’on filme, qui se voit en train d’être filmé et ici, grâce au procédé particulièrement sadique imaginé par Mark Lewis, qui se voit en train de mourir.

    Comme les plus mauvais Hitchcock, "Le Voyeur" n’a pas très bien vieilli. Ses héros restent encombrés d’une timidité passée d’âge : Karl-Heinz Böhm est trop timide pour susciter l’effroi, Anna Massey trop nunuche pour susciter le désir. La grande ballerine Moira Shearer s’en sort mieux dans le rôle d’une pythonisse aveugle et alcoolique (Michael Powell avait lancé sa carrière en 1948 dans "Les Chaussons rouges"). Son histoire ne glacera plus grand-monde.
    Pour autant, grâce à la réflexion à laquelle il nous invite sur l’acte de filmer, "Le Voyeur" fait partie des grands films de l’histoire du cinéma. Il a sa place, méritée, dans toutes les anthologies.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2022
    Enfant traumatisé par un père psychiatre qui expéri-mentait les peurs de son fils et les filmait (scènes du lézard), il veut faire pareil et devient tueur en série. Freud appelait ça pulsions scopiques du scoptophile dont une variante connue est le voyeur. Karlheinz Böhm est impeccable dans son rôle ambigu, Moira Shearer un peu âgée pour le sien, la scène finale est éclaboussante et la musique de qualité.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2022
    Thriller très psy du cinéma britannique. Les couleurs sont éclatantes et pourtant le sujet est très noir. L'histoire d'un serial killer qui prend plaisir a tuer en filmant la peur de ses victimes. Une magnifique mise en abyme du cinéma et de qui est le sadique, celui qui tue ou celui qui regarde celui qui tue ? Caméra subjective, voisine aveugle, omniprésence de caméras, d'appareils photos et pellicules de film composent et illustre ce film étrange un peu vieilli mais riche en trouvailles scenaristiques et cinematograohiques!
    Corentin L.
    Corentin L.

    11 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2022
    La virtuosité de la mise en scène efface les quelques aspérités de ce film (le coté un peu superficiel de l'histoire, les personnages aussi raides que des balais).
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 374 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mai 2021
    Ce film d'horreur peut avoir une signification historique mais je l'ai trouvé décevant. Dans le rôle du tueur le portrait de Bohm est simplement trop placide pour susciter l'intérêt. Peut-être que ce'est une étude de cas intéressante pour ceux qui spéculent. Après tout Mark est à peu près le dernier mot en matière de expression émotionnelle. De plus la canne pénétrante qui se dresse au-dessus de ses victimes est un symbole révélateur. Néanmoins le résultat global s'apparente à un cinéma qui n'a pas réussi à m'impliquer. Pour moi les meilleures scènes sont celles des plateaux de tournage. Un tel chaos organisé semble bien loin d'Hollywood. Dommage que la mère aveugle d'Helen (Audley) ne soit pas la coupable. Elle projette une réelle profondeur de personnage qui est un contraste nécessaire avec celle de Bohm en bois. Il y a aussi Anna Massey au visage ordinaire dans le rôle d'Helen. Son regard et ses manières sont poignantes ce qui crée un certain suspense lorsqu'elle entre en contact avec le tueur en série. Quoi qu'il en soit il est possible que j'aie vu une version mal éditée de ce qui est réputé être un film bien édité...
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