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    Juliette des esprits
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    3,5
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    27 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 avril 2010
    C'est un film de ciné-club. Bel hommage de Fellini à sa compagne Giullieta, Juliette des esprits est une plongée au coeur de l'univers onirique et haut en couleurs des phantasmes d'une femme, qui ne parvient pas à se dépêtrer des différents niveaux de réalité qu'elle vit. Reste de ce portrait flatteur, que le film est un peu ennuyeux à force d'intellectualisme et que s'il est intéressant à regarder, il est difficile d'y prendre un réel plaisir et de s'y retrouver plongé et captivé d'un bout à l'autre.
    Plume231
    Plume231

    3 486 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 mars 2010
    De la carrière de Federico Fellini, je préfère largement les premières oeuvres plus terre-à-terres mais aussi poétiques et surtout plus sincères que les oeuvres suivantes plus ambitieuses, plus prétentieuses et surtout très ennuyeuses. "Juliette des Esprits" fait partie de cette dernière catégorie. Si le réalisateur a de très bonnes cartes en main c'est à dire la lumineuse et très talentueuse Giuletta Masina, la musique très tonitruante de Nino Rota et une très bonne idée de départ à savoir plonger dans les fantasmes d'une épouse trompée, il faut bien avouer que cette plongée dans la fantasmagorie est barbante. En effet, pendant 2 heures et 15 minutes (ce qui est très long quand on voit le temps passer) Fellini s'amuse à une constante recherche esthétique utilisant au maximum les possibilités du Technicolor. Cela a dû être agréable pour le cinéaste, pour le spectateur que je suis, beaucoup moins.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 septembre 2008
    Magnifique! Je ne sais pas quoi dire de plus... enfin si mais je le garde pour moi...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 juillet 2010
    Je suis pas mal d'accord avec scorsesejunior54 (critique à 1 étoile) mais je me dois d'ajouter pour ceux qui hésiteraient à le voir que ce n'est pas un film fait pour le spectateur, Fellini s'en fout complètement, il voulait un film pour lui. Le spectateur, ce qu'il peut en retirer, c'est des dialogues de bourgeois qui parlent avec leurs fesses (=sans cohérence ni logique) à longueur de film et un scénario à moitié onirique mal ficelé qui n'est qu'un prétexte au réalisateur pour étaler de la couleur et du grotesque partout (bien fait mais un peu vieux). La branlette intellectuelle on aime ou on aime pas, moi j'aime pas.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 juillet 2008
    Je n'ai rien à ajouter à ce qu'a dit Anaxagore, sinon que je partage son avis quand au trio de tête parmi les merveilles du cinéma fellinien à savoir, La Dolce Vita, Huit et Demi et Juliette des Esprits, moins connus que les deux premiers, mais installé pieds joints dans l'univers onirique dorénavant spécifiquement fellinien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 avril 2008
    Un film où l'estéthique est privilégié à la profondeur des personnages. Mais malgré son intrigue naïve, on se laisse porter avec plaisir dans les délirs du subconscient de Giulietta, où les images, à la limite du psychiadélisme, affluent et son remplies par des personnages plus que jamais Fellinien. Comme toujours, Giulietta Masina est superbe en riche femme au foyer et les autres comédiens aussi. Mais attention, il est à prendre au second degrés, c'est fait pour ce détendre, car même si Giulietta est remplie de sentiment, son personnages n'est pas aussi profond et recherché que celui de Marcello dans la Dolce Vita ou celui de Huit et demi. Fellini fait un film sur sa femme et on pourrait presque dire pour sa femme, c'est, je pense, de la que viennent la plupart des hostilités dont le film est victime. Malgré ça la photographie est soigné et les couleurs bien utilisés, donc esthétiquement irréprochable. On adère ou pas, soit c'est délectable ou indigeste.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    139 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 avril 2007
    A travers "Giulietta degli spiriti" réalisé en 1965, Frederico Fellini a cru bon de nous servir une ode à sa femme qu'est la célèbre Giulietta Masina dont le prénom est réutilisé jusque dans le titre. Le cinéaste aime sa conjointe devenue muse, l'admire en tant qu'actrice. Il en est tellement raide dingue qu'il oublie son film par la même occasion, chose quelque peu problématique chez tout spectateur ne ressentant pas les mêmes émotions que le metteur en scène pour la figure féminine exhibée durant plus de deux heures à l'écran. On est contraint de la voir du début à la fin sous tous les angles, regards et postures possibles afin de la magnifier sans cesse. Le pseudo-scénario exposé, original et intéressant si on en lit les trois premières lignes est vite rattrappé par la passion furieuse éprouvée par le maître pour vous-savez-qui désormais. N'ayant absolument aucun moyen de relever un tant soi peu le rythme sans relief émanant sans cesse, celui-ci est surtout prétexte à exposer les phantasmes subsistants de Fellini, venu vider toutes ses idées saugrenues à l'écran. Délirant ? Non, seulement affreusement dépassé, fortement ancré dans la culture pop des années 60, très démodé aujourd'hui mais sans charme. Les couleurs apparaissent criardes, s'avèrent mal utilisées, ne jutifient pas le propos déjà peu passionnant, illustrant avec une grande laideur des décors et costumes absurdes, ne rentrant à mon avis que très mal dans la thématique du rêve et de l'illusion. A ce sujet, on pourra tout de même signaler l'audacieuse tentative de brouiller les pistes en entremêlant les différents récits, essayant de pénétrer dans l'univers cérébral du personnage de Masina, alter-ego féminin de Fellini. L'aspect technique à proprement parler est certes soigné mais le meilleur de ce film réside sur ce qu'il tente de réaliser et très rarement dans ce qu'il expose vraiment. Souvent long, prétentieux et ennuyeux.
    max6m
    max6m

    62 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 octobre 2009
    Le cinéma fellinien années 60, depuis "La dolce Vita" jusqu’à "Juliette des esprits", constitue à mon sens le sommet de la filmographie du maestro, qui baissera ensuite inexorablement en qualité au fil des années, malgré quelques exceptions notables, telles "Amarcord" ou encore "Prova de orchestra"… Réalisé juste après ce chef d’œuvre fondamental qu’est "8 ½", "Juliette des esprits" apparaît donc comme une des perles du cinéaste, à mon sens injustement sous-estimée. Premier, mais aussi meilleur film en couleurs de Fellini, "Juliette des esprits" est un film puissamment onirique, affirmant clairement le choix de l’imaginaire fait par le cinéaste depuis le film précédent, et scellant la rupture avec ce qu’il restait de néo-réalisme dans son cinéma. Accordant bien peu d’importance à la trame dramatique, le film peut se voir comme le voyage intérieur d’une bourgeoise conformiste en pleine crise identitaire. Les rêves et les visions de Juliette, qui ne sont que la mise en images de son inconscient, constituent donc l’essentiel de ce film fantasmagorique. C’est avec un plaisir impatient que l’on attend donc chacune des manifestations visuelles de l’imagination débridée de Juliette, qui sont autant de moments d’anthologie, symboliquement forts par ce qu’ils suggèrent des obsessions du personnage, et visuellement éblouissants, avec un usage exubérant de la couleur. Cette exubérance, souvent présentée comme caractéristique du cinéma de Fellini, et qui malheureusement se transformera souvent par la suite en grotesque, est ici portée au sommet de sa beauté et de son raffinement, raffinement qui se manifeste par cette tonalité particulière du film. Derrière une certaine légèreté apparente, plutôt joyeuse, qui confère une forme d’humour au métrage, se cache une grande complexité, une profonde intelligence et une belle sensibilité. En cela, "Juliette des esprits" est un film que je ressens comme féminin.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ca foisonne, ça déborde même, et pourtant on retiendra surtout la mélancolie et la naïveté qui se dégage paradoxalement de cet ensemble a priori déluré. Un beau film triste.
    Anaxagore
    Anaxagore

    114 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    «Giuletta degli Spiriti» (1965) est à mon sens l'un des trois grands chefs-d'oeuvre de Fellini avec «La Dolce Vita» et «Otto e Mezzo» dont il est le digne pendant féminin. Le réalisateur nous y conduit avec pudeur et délicatesse au plus profond des circonvolutions fantasmatiques de l'inconscient de Juliette (Giuletta Masina, son épouse). On accompagne ainsi l'héroïne dans sa recherche d'une voie située à égale distance des souvenirs d'une éducation religieuse excessivement rigoriste et des sirènes, à la fois séduisantes et repoussantes, de la faune bourgeoise où elle est immergée et qui voudraient l'entraîner dans les tourbillons d'une vie futile et libertaire. Et peut-être Juliette trouve-t-elle son chemin à la fin du film! Ce qui fascine d'abord dans l'affaire, c'est la mise en scène tout à fait somptueuse conjuguant, avec un bon goût qu'on ne retrouva hélas pas toujours dans les films que le maestro produira dans les années 70/80, des images puissamment oniriques et une recherche esthétique tout à fait débridée. Il s'agit en effet du premier film en couleur du réalisateur, et celui-ci joue avec une jubilation communicative, mais aussi avec une maîtrise parfaitement calculée, de toute la palette chromatique. En rupture avec les codes narratifs conventionnels, «Giuletta» fait se succéder toute une série de tableaux qui rivalisent de splendeur visuelle et de créativité, tout cela au son de la musique carnavalesque de Rota. Mais ce qui fait encore l'unicité ou l'originalité de ce film, c'est l'atmosphère mystérieuse très particulière qui s'en dégage. À la fois féerique et cauchemardesque, mélancolique et drôle, il irradie finalement d'un climat de bonheur, légèrement teinté de nostalgie, assez rare chez le réalisateur. Un chef-d'oeuvre absolu!
    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film extraordinaire,farfelu,poétique,drôle,fantasmagorique,une réussite indéniable.Ce film assez méconnun de Fellini est une oeuvre intemporelle,un voyage dans l'imaginaire d'une femme trompée et délaissée.Une oeuvre psychanalytique passionante et très fantaisiste,Giulieta Masina(la compagne de Fellini) est l'interprète magnifique de ce film.On peut voir aussi ce chef d'oeuvre comme la déclaration d'amour de Fellini à sa femme.Bouleversant,onirique,une oeuvre d'une virtuosité surprenante qui devrait rester dans les annales du cinéma.
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mai 2017
    Je n’aime pas personnellement ce film, mais je n’adhère pas aux critiques qui lui sont faites. Juliette des esprits a souvent été commenté comme un sous 8 ½ au féminin et en couleur. Giulietta, comme Guido, va effectuer une introspection sur sa vie, elle aussi s’évade dans le rêve car la réalité la blesse profondément (elle découvre que son mari la trompe). La confusion avec 8 ½ peut se faire également à cause du Désert Rouge sortit un an plus tôt. Monica Vitti éprouve également des difficultés à réintégrer le réel mais pour des raisons plus proche de celles de Mastroiani dans la Dolce Vita, dont l’ennui semble en être la cause principale. Mais là s’arrête toute comparaison. D’abord c’est le premier long-métrage en couleurs de Fellini et quelles couleurs ! Une palette chromatique à couper le souffle (limite psychédélique). Ensuite Giulietta Masina y est merveilleuse (comme d’hab. quoi) de fragilité et surtout d’émotion (ce qui n’est ni le cas de Monica Vitti, ni celui de Mastroianni, d’avantage prisonniers de leur intellect que de leurs sentiments). Bien sûr il reste la galerie de personnage Fellinesques (les mondains du début puis le « Fellini-circus » dans les séquences oniriques), le tourbillon aussi foisonnant que cumulatif, mais il s’agit là du style de Fellini. Enfin, pour être complet, et contrairement à 8 ½ et au Désert Rouge, Fellini a complètement privilégié la forme sur le fond. Les rêves sont souvent comme ça… Et c’est précisément ce qui ne m’intéresse pas dans ce film.
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