Derniers Avis sur Transamerica

Parler de transidentité de manière légère, tout en adoptant un ton très grave par moment, n'est vraiment pas un exercice aisé. Surtout au moment de la sortie du film, en 2006, où le sujet était encore très tabou. Et pourtant Duncan Tucker a réussi à faire un très bon film sur le sujet, sans ne jamais être larmoyant ni aborder divers clichés autour du sujet. C'est donc ici l'histoire de Bree, une femme transgenre, qui se fait définitivement opérer la semaine d'après. Mais, entre temps, son fils, qu'elle n'a jamais connu, l'appelle pour lui demander de venir le chercher à New-York, en prison. Ils devront alors faire tout le trajet du retour ensemble, de New-York à Los Angeles, en apprenant à se connaitre. Alors oui, avec un synopsis comme ça, on sent tout de suite venir le mielleux. Et pourtant, pas du tout ! D'une part car Bree cache la vérité à son fils, c'est-à-dire lui dire qu'elle est en réalité son père, ce qui entraine de nombreux quiproquos et moments très drôles, mais également car les deux personnages n'évoluent pas dans le même monde. Alors, inévitablement, ils apprendront à se connaitre, à s'apprécier etc. mais, encore une fois, le film est assez subtil pour ne pas tomber dans quelque-chose de mièvre. Au contraire, nous avons même un film qui est par moments difficile, notamment en abordant Bree face au regard des autres mais surtout de sa famille qui ne comprend pas son changement de sexe. Mais, à contrario, nous avons également des moments très drôles qui passent surtout par des répliques qui fusent entre les personnages qui sont bien souvent savoureuses. Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout Felicity Huffman qui est excellente dans son personnage, de même que Kevin Zegers qui joue très bien. En résumé, "Transamerica" est donc un bon film qui aborde un sujet pourtant délicat avec beaucoup de subtilité.

Un road-movie touchant et attachant qui traite avec humour et émotion d’un sujet difficile, porté par l’interprétation géniale de Felicity Huffman.

ont suit l'histoire d'une femme transgenre et comme d'habitude un film sur les personnes transgenres avec un très mauvais scénario déjà pour commencer pour parler de trans-identité, ont parle de jeunes personnes transgenres souvent en transition active exemple jazz jennings MAIS LA NON il ont choisi une personne transgenre dans la cinquantaine........ qui a un fils....... ont se rend compte en quelque minutes de la douille PIRE ENCORE sont fils n'est même pas au courant de sa transition et chaque personne au courant la rabaissent et l’insulte. quand sont fils l'apprend par erreur, le film s’enfonce puisqu'il va se moquer d'elle constamment et dire qu'elle n'est pas une vraie femme, il ne se prive pas de le raconter a tout le monde !!!, au lieux de suivre sa transition ont sont mode de vie, ont la voit se balader de gauche a droite sans intérêt jusqu'à ce qu'elle n'ait plus un rond.........ppfft ???? et va avoir la PIRE idée: réclamer de l'argent a ses parent transphobe. donc ont assiste a de nombreuses scènes d'insultes et d’engueulades de la part de ses propres parents. PIRE film transgenre qui existe.

Ne vous moquez pas, mais on a cru tout le film qu'on regardait un acteur masculin (ou trans) qui interprétait un rôle de "femme en devenir"... Non, on n'a jamais vu Desperate Housewives, et on ne savait pas jusqu'au générique de fin qui pouvait bien être Felicity Huffman, donc on a fait une rapide recherche Internet, et on a pris une grande désillusion en pleine poire. Premièrement, on applaudit la prestation de l'actrice qui nous aura berné de A à Z, et secondement, on pense être l'une des rares personnes à avoir vu le film à 100% (sans voir l'actrice, "la femme qui joue l'homme qui veut être une femme"), grâce à cette inculture totale (on a un peu honte, quand même...). Mais il faut bien dire qu'avec le maquillage soigné et l'incroyable travail sur la voix (l'actrice devait répéter avec un coach vocal et garder cette tonalité basse toute la journée), le personnage du trans était proche d'une réalité que l'on croise souvent. Le très bon point de ce Transamerica est son scénario qui a de l'idée à revendre, dès son démarrage. Bree, une trans qui est sur le point de faire l'opération de changement de sexe pour être une femme se retrouve appelée en urgence au sujet de la seule partenaire sexuelle féminine qu'elle a eu dans sa jeunesse : elle est morte. Aïe. Bree a un fils caché. Aïe aïe. Il est en prison et il faut venir le chercher, à l'autre bout du pays, et il veut aller habiter chez "son père, un Indien viril plein aux as"... Même "Aïe, aïe, aïe" résume peu la galère hilarante dans laquelle le scénario nous envoie avec cette pauvre Bree. Débute donc un road-trip fait de gags très efficaces, d'évolutions des personnages au contact de l'autre, et plein d'amour pour la communauté trans (qu'ils veuillent ou non pratiquer l'opération). On a bien rigolé, on s'est intéressé à ce scénario loufoque mais original, on a même apprécié la petite musique finale, et on s'est fait royalement avoir par Felicity Huffman, sans rancune, elle était vraiment Bree-ante.

Premièrement, être transgenre n'est pas la même chose qu'être transsexuel. Pourtant même la boîte du DVD, sans parler du scénario fait référence à Bree comme à une femme transsexuelle. Elle est évidemment une femme transgenre son corps masculin ne correspond pas à son identité féminine mais rien n'indique que sa sexualité et son orientation ont changé. Donc c'est idiot et faux de l'appeler transsexuelle. Deuxièmement elle prend des hormones et prend des œstrogènes. Si l'on est sur la voie du changement il vaut mieux éviter les œstrogènes si possible. Cela réduit ce avec quoi le chirurgien peut travailler. Si vous prenez quand même des œstrogènes il faut s'arrêter plusieurs semaines avant la chirurgie pour réduire le risque de caillots sanguins. Troisièmement, Bree dit : «C'est génétique». Non ce n'est pas si simple. Le sexe est établi au cours des trois premières années de la vie. Habituellement le résultat n'est pas une discordance avec le corps. Parfois il s'agit d'un décalage. Le plus souvent une cause importante, peut-être principale d'une inadéquation entre le sexe et le corps est l'environnement. Quatrièmement, après la première opération c'est comme si c'était tout. Ça ne l'est pas. Même si la première opération est si réussie qu'il n'y a pas d'ajustement quelques mois plus tard quand cela est guéri alors il y a autre opération (labiaplastie). Aucune mention n'est faite de cela ce qui est une simplification injuste, idéaliste, trompeuse peut-être même paresseuse. Et il y avait d'autres invraisemblances. Par exemple même si le jeu d'actrice de Mme Huffman était très bon sa direction ne l'était pas. C'est la seule raison à laquelle je peux penser pour les occasions où Bree a affecté la féminité d'une manière presque caricaturale à la Tootsie. Et puis sa famille avec des scènes incroyables. Littéralement incroyable au point de la comédie alors qu'une représentation habile et réaliste aurait pu être utile. Au lieu de cela son manque de respect par le réalisateur a été confirmé et approfondi. Je pourrais continuer mais je ne le ferai pas car il n'y a ni temps ni espace

Servi par de très bons acteurs, souvent drôle et parfois très intéressant, le scénario de Transamerica contient cependant des ressorts très convenus et au final très politiquement correct. Ceux-ci contribueront à donner à un sujet pourtant très subversif, une présentation lisse et dépourvue de toutes aspérités morales et sociales. En calibrant ainsi son produit, Duncan Tucker réussi, certes, à susciter un succès commercial et un accueil enthousiaste du grand public. Il n’obtient pas pour autant l’adhésion des cinéphiles éclairés.

Une très belle histoire sur la question de l'identité qui, contrairement a beaucoup de films du genre, ne tombe jamais dans les clichés sordides. Magistralement interprété et drôle, Transamerica est une réussite totale.

Interprétations magistrales. Film hors des sentiers battus, sujet délicat très bien traité, l'émotion est toujours présente sans tomber dans le pathos. Un moment fort de cinéma

un road movie évoquant le transsexualité, le combat pour se faire accepter mais également la difficulté de faire face à la filiation. sur une photographie rétro, les dialogues sont acerbes, apportant des réparties savoureuses. un plaidoyer pour la tolérance et rôle incroyablement habité par F. Huffman!

Un film magnifique. Felicity Huffman n'a jamais été aussi bluffante. Un film en état de grâce cumulant tous les plaisirs : divertissement, émotion, réflexion...

D'un côté nous avons une Felicity Hiffman dont le jeu (à défaut du physique) est absolument fabuleux, de l'autre un empilement de clichés qui devient vite pénible (la drogue, la prison, la prostitution, la mère suicidé, le père adoptif violeur… toute la panoplie quoi ! et même le refrain anti-tabac) On surfe souvent à la limite du mélodrame et on tombe en plein dedans quand madame se met à, chialer dans une scène insupportable. La réalisation est très moyenne, ça se regarde gentiment mais sans provoquer l'enthousiasme, on est loin de "Priscilla, folle du désert", très loin !

Film drôle, touchant et prenant. De bons acteurs, une bonne histoire, un bon rythme.

J'étais assez circonspet au début. Je n'ai accroché ni à l'humour tragi-comique pince-sans-rire ni au personnage principal, une transexuelle agée, coincée et maniérée... Vraiment pas attirante, ni physiquement ni mentalement. Le deuxième personnage important n'est autre que son fils, un jeune fugueur-prostitué-drogué, très beau garçon. Le ressort comique censé naître du contraste entre ces deux personnages ne fonctionne pas du tout. Il y a par contre une tension sexuelle entre ces deux là, une sorte de trans-oedipe, vraiment intéressant et excitant. Mais le sentimentalisme et le thème du rapport père/mère-fils classique au niveau de l'éducation notamment est beaucoup plus développé. Et ce jusqu'à une réplique finale navrante où Bree dit à son fils de ne pas mettre ses pieds sur la table...
Malgrès qu'il s'agisse d'un road movie, le rythme est assez lent, bercé au son de la musique country. C'est plutôt reposant mais légèrement ennuyeux, on est très très loin de priscilla folle du désert ! Heureusement on fait la rencontre de personnages secondaires un peu décalés : un hippy-voleur et un indien-cowboy. Le meilleur moment reste de loin la rencontre avec la famille, une famille drôle et bizarre mais à laquelle on peut quand même s'identifier.
Ce film est donc un sympathique plaidoyer contre les clichés et pour l'acceptation de soi et des autres tels qu'ils sont.

Sympathique road-trip, orignal, prenant et surprenant, entre le dramatique et la comédie, avec des acteurs très doués !

Bien plus qu'un simple road-trip à travers les USA, Transamerica est le film qui évoque la recherche identitaire pour réparer une erreur et retrouver quelques part ses racines véritables. Il y a dans TransAmerica un côté Kirouac version moderne.
Felicity Huffman est absolument renversante, bouleversante et magnifique dans ce rôle. Sans parler de Travelin'thru de Dolly Parton.