Derniers Avis : Les Témoins - Page 11

Un film juste correct, que j’oublierai rapidement. Beaucoup de défauts : c'est trop long, l’histoire manque d’épaisseur et de profondeur, les personnages sont creux, ils n’émeuvent pas. Je ne comprends pas Les excellentes critiques Presse.

2 étoiles et demi pour "les temoins. André techiné arrive à nous toucher et nous émouvoir dans ce film relatant l'arrivée du sida dans le monde. A noter la remarquable intrepretation de johan libereau. Le grand bemol est la fin du film que je trouve ratée,et interminable.

Ce sont bien des "témoins" que Téchiné met en scène avec une précision et une objectivité un peu glacée. Tous sont attirés par Manu (et le charme juvénile de Johan Libéreau justifie cette attirance) qui est le centre du cercle et que le metteur en scène choisit comme victime. On connaît trop bien, en 2007, les ravages du sida pour ne pas sentir dès les premières images que c'est lui qui va être sacrifié. Les personnages qui gravitent autour de lui sont fortement cernés par le cinéaste et tous interprétés de façon exemplaire. Ils sortent de l'épreuve marqués mais plus forts et tirent finalement un "bénéfice" de la destruction et de la mort de Manu . La vie continue, malgré le sida : cette leçon d'optimisme (relatif) et la froideur de l'auteur me mettent, je l'avoue, mal à l'aise, tout en reconnaissant la qualité remarquable du film.

L'eau toujours menaçante , rarement bleue et jamais quand on s'y baigne ...La musique angoissante , douloureuse...Le rouge et le jaune des costumes, couleurs chaudes mais violentes , rouge de l'appartement Parisien ,jaune des calanques de Marseille , du bleu rarement, presque jamais de vert...et puis l'ange Manu , sourire à damner un saint , extraordinaire Libereau que je ne connaissais pas et qui s'est glissé dans ce personnage de garçon lumineux ...Les références de l'intellectuel Adrien , Eros et Athéna , la cité Grecque et Sodome , Velazquez et Shakespeare ...son second degré quand la situation frôle le pathétique ...Enfin dans ce tourbillon de vie filmé à 100 à l'heure deux instants de paix: la soeur de Manu qui chante à l'opéra et la mère de Sarah qui lui explique sa naissance. L'émotion par dessus tout qui nous empoigne soudain quand Medhi revoit Manu malade , le cercueil qui rejoint ce petit village de l'Ariège sous la neige ...Combien sont-ils ces jeunes garçons aux désirs désordonnés -ce que permettait l'époque - et qui ont fini eux , contrairement à Manu , seuls, sans même un Adrien , complètement seuls ...abandonnés même par leur famille ... Voir ce film était pour moi un devoir de mémoire .... J'ai aimé tous les personnages et peu importe les petits anachronismes ....C'est un petit chef d'oeuvre d'intelligence et d'humanité ....J'ai bien peur qu'il ne reste pas longtemps à l'affiche ! Courrez !

Un film porté sur le mélange de l'amitié, l'amour, la vie en fait d'aujoudhui.En effet, il est surtout basé sur la maladie du sida qui dans le monde d'aujourdhui est concerné par toutes personnes aussi bien dans les milieux modestes que dans les milieux bourgeois.Ainsi que les pays du monde entier aussi bien les pays défavoriés que les pays riches.Le sujet du film est très dure mais super émouvant.Il nous fait comprendre que le sida peut concerné toute personne même en aillant des rapports une fois on peut aussi bien l'attrapé.Donc il faut bien se protéger.Bravo aux réalisateurs d'avoir choisi ce sujet qui fait bien réfléchir.

Quelle déception ! Le sujet était prometteur mais avec cette vision embourgeoisée d'un couple improbable et d'un garçon avec un corps aussi parfait jusqu'à sa mort, rien n'est crédible. Je n'évoque même pas tous les anachronismes qui font constamment sortir du film. Aucune émotion ne passe, pourtant c'était l'hécatombe à cette époque. A trop vouloir lisser les choses on obtient un film fade avec les leçons apprises par coeur par michel blanc qu'il récite mécaniquement. Seul le rôle de la prostituée est touchant, avec elle on sent vraiment l'atmosphère du mileu des années 80 où s'entrechoquent les désirs de survivre, de s'amuser et ce virus qui rode et qui va les emporter. Dommage...le sujet reste donc à traiter.

Magnifique film, émouvant, sur le Sida.

Porté par une pléiade d'acteurs originaux et talentueux,ce film nous replonge parfaitement dans les années 1980,années de l'apparition du virus du sida. Le scénario est fin,juste et très réaliste. André Téchiné n'a rien perdu de sa main d'artiste. A voir!

N'ayant pas vu la bande annonce et me fiant seulement à l'affiche (pas très convaincante et peu explicite) et au résumé, je me suis décidé pour aller voir ce film. Et quel film !!! Je n'ai pas été déçu de ce choix. Les acteurs sont admirables et leur personnage nous font entrer dans leur intimité sans voyeurisme ; il m'aura également permis de découvrir un jeune acteur : Johan Libéreau. Le SIDA a commencé à être connu il y a (déjà) une vingtaine d'année et continue encore de faire des ravages. Merci à toute l'équipe du film de permettre de le rappeler. L'amour ne devrait pas causer la mort. Un film à voir sans hésiter.

Ce film m'a plu, il ne se laisse pas si facilement oublier, peut-être parce que les acteurs sont très bien dirigés, et que le sujet est o combien important et si rarement traité avec tant de franchise. C'est du bon cinéma français. Attention aux petits détails qui gâchent le grand tout...

Le cinema français peut se féliciter de permettre à Téchiné de travailler depuis plusieurs années, offrant ainsi à un cinéaste qui n'a pas toujours connu le succés de creuser sa veine sans trop de déconcenue. Se féliciter également d'avoir ainsi rendu possible la réalisation des "témoins", film qui tourne autour d'un mot qui fait peur (sida), qui même le prend de front, c'est d'ailleurs également pour cela qu'il est réussi. Car Téchiné a réalisé sur l'époque la plus noire, le film le plus lumineux. Lumineux parce qu'obsédé par le bonheur de vivre, dont les images sont gorgées, par ce désir fou de jouir de la vie qui habite ceux qui par miracle ont échappé à ce qui aurait pu être leur destin.

Le sujet (le SIDA) est bizarrement très peu traité au cinéma, et le film mériterait pour cette seule raison d'êter vu.

Le film se passe dans les années 80, et André Techiné a trouvé un rendu de couleurs et un grain de pellicule qui rend parfaitement d'époque. Du coup, j'ai trouvé les anachronismes chocants (sans tous les cités: Le Crédit Lyonnais a une enseigne LCL toute fraîche, les bus défilent avec de la pub pour Navigo, on voit des Twingo partout, etc.)

Manu, le jeune gay qui monte à Paris pour trouver du travail est superbebement interprété par Johan Libéreau que j'avais déjà remarqué dans "Douches Froides". Les acteurs jouent très bien leurs rôles dans l'ensemble.

André Téchiné traîte du thème de la mort qui se rapproche pour le sidéen et du temps qui passe. Malheureusement, pour le spectacteur aussi le temps passe, et parfois bien lentement. J'ai vraiment senti des longueurs dans le film.

Un film insignifiant sauf si vous voulez voir la poitrine d'Emmanuel Béart.
Le jeu des acteurs n'est pas formidable , enfin je n'y ai pas cru.Le rapport à la maladie est traité de manière molle et clichée. Ce n'est pas que je ne l'aime pas au contraire mais Julie Depardieu ne sert à rien dans ce film. De plus c'est censé être un film émouvant mais je n'ai rien ressenti pas faute d'être emotive.

Pas d'émotion, pas de scénario : pas grand-chose à en tirer.
Téchiné a visiblement voulu éviter les discours convenus et/ou moralisateurs sur le SIDA. Résultat, il a oublié tout discours. Ses personnages s'agitent dans leurs problèmes personnels, et il se contente de les regarder. Du coup, le spectateur est brinquebalé de drames en péripéties sans jamais pouvoir accompagner l'un d'entre eux.
La seule impression de direction (d'histoire) est rendue par le chapitrage qui distingue trois parties. Et je n'ai pu réprimer un soupir d'ennui en voyant apparaître l'indication du troisième chapitre. Au final, on finit plus par s'attacher aux incohérences temporelles (une Vel Satis par ci, une Clio par là), qui donnent le seul semblant de ... cohérence à ce film (très) décevant.

Un film dur et poignant sur l'apparition de l'épidémie du SIDA. Non pas une analyse clinique, ni une chronique historique, mais simplement
la façon dont un petit microcosme de personnes voit sa vie bouleversée par cette nouvelle maladie. Les acteurs sont tous excellents. Quleques minuscules bémols:
les quelques anachronismes un peu voyants, l'utilisation sans parcimonie du filtre jaune pour faire vintage, et l'affiche miteuse digne d'un teen-movie.
Du grand cinéma, mais apportez vos mouchoirs.