Derniers Avis : Les Témoins - Page 15

Un très beau film tout en surprises et en émotions sans violons. Une pléade de grands acteurs autour d'une histoire lumineuse... attention ax anachronismes monsieur Téchiné !

Un beau film sensible. A la fois dur par son sujet et tendre par le traitement de celui-ci. Les interprétations tout en nuance de MICHEL BLANC, SAMI BOUAJILA et du jeune JOHAN LIBEREAU ne sont pas étrangères au plaisir que l'on prend en visionnant ce film. Même si la fin n'est pas vraiment réussit, on sort de la salle presque sonné, avec une seule envie : conseiller d'aller voir ce beau film intelligent et instructif.

J?ai l?impression de ne pas avoir vécu la même époque & le même contexte quant aux préjugés dont faisait l?objet les victimes du SIDA?
A l?époque, c?était la faute « aux homosexuels, aux toxicomanes »?
Pour cette raison, les personnes bisexuelles & hétérosexuelles ont payé très cher cette inquisition?
Dans ce film, tout est patiné, rien est expliqué & vide de sens par rapport à cette époque de chasse aux sorcières?
Tout le monde est beau, tout le monde est gentil !!!
La conscience de prendre un préservatif voire faire un dépistage est arrivée malheureusement bien plus tard?
Attention, il ne faut pas banaliser le SIDA?
Il est toujours là !!!
A vous de juger?
Post Scriptum : Je ne parle même pas des décors « 2006 »?

Film magistral sur les premières années sida, une interprétation très intense de la part de chaque acteur qui tient solidement son rôle et en particulier pour le jeune Manu très émouvant. Un chef d'oeuvre à voir abolument.

Tès bon acteur, très bon personnage, très bonne histoire. tout va bien pour ce film qui est parfaitement fait dans l'aspect des années 80 avec quelques anachronisme qui viennent un peu perturber la temporalité mais justement le sida n'est-il pas intemporelle? Même si le film raconte le début de l'apparition du virus, les hsitoires de chaque personnages pourrait très bien se passer aujourd'hui.

C'est long, c'est triste, c'est vrai que le sujet n'était pas facile à aborder mais on sort vraiment de ce film déprimé. Félicitations quand même d'avoir abordé un sujet si peu traité au cinémas et pourtant tellement d'actualité...

Bof... A la télé pourquoi pas, mais payre 9 euros 50 pour voir un vague cliché de la situation sanitaire des années 80... Film hésitant entre une histoire d'amour homosexuelle et une chronique des années sida. Pas grand'intérêt !

Avec son dernier film, A.Téchiné nous plonge dans les années 80, et plus précisement dans le contexte des années sida (sic).
Employant une très belle image, dont le grain nous rappelle cette époque aux couleurs si particulière, il nous offre un film dont la vrai force repose sur son réalisme psychologique face au thème principal.Tellement réaliste idéologiquement (valeurs et mentalité) parlant qu'il est même inutile de s'arrêter sur certains détails d'ordre anachronique.
Les sujets tels que l'insouciance, puis sa perte face à la découverte de la maladie, ainsi que la reconstruction à la suite de la perte des êtres chers, auront rarement été traités de manière aussi juste et subtil dans l'histoire du cinéma (français en tt cas).
Maniant les raccords avec beaucoup d'habileté, la caméra-stylo de Téchiné, qui signe ici une réalisation riche et fluide, n'aura jamais été aussi judicieuse. Traitant son sujet avec le rythme ou la nervosité du film d'action ou policier, il joue la carte de l'anti-mélodrame, dans un scénario où il aurai été tellement facile de sombrer dans le sentimentalisme larmoyant,et ce malgré une musique ennivrante et imprégné d'une force émotionnelle qui n'est pas sans rappeller les compositions mélancoliques de Phillipp Glass (The Hours, Chronique d'un scandale,...)
Les acteurs, à fleur de peau, trouvent ici des rôles fins et intéréssants dans des registres qu'ils n'ont pas encore tous forcément exploré jusqu'à présent. Emmanuelle Béart qui retrouve son éternelle figure de séductrice plantureuse, pourrait nous agacé à ne jamais quitter son rôle-emploi : elle n'en demeure pas moins touchante, et crédible... Contrairement à Michel Blanc, qui remet le couvert avec un autre rôle"sérieux", dans lequel il n'est pas toujours très juste, malgré son apparente foi au personnage. Sans s'attarder sur l'inssipidité de Julie Depardieu, Sami Bouajilah et Johan Libéreau constituent les réelles perles de cette distribution. L'un au sommet de sa gloire "post indige

Au Secours !!! c'est Marie-Antoinette (pour la vacuité) version sida, la laideur en plus ! c'est la honte ! comment un réalisateur confirmé arrive-t-il à faire un film d'une telle médiocrité ! tout est laid ! l'image d'une qualité déplorable ! les comédiens (la palme est attribué à Emmanuelle béart qui atteint des sommets de ridicule !) les dialogues (d'une bêtise affligeante) et un scénario niveau zéro ! Comment est-il possible d'avoir aussi peu de chose à dire sur un sujet pareil quand on a été au cœur de ce drame ! où était monsieur Techiné pendant toutes ces années ? car là vraiment c'est une insulte pour tous les gens qui ont soufferts ! le manque de propos, de regard, d'idées et la pauvreté de la réalisation font que ce film est l'illustration parfaite de la pauvreté créative du cinéma français ! pourquoi faire un film de plus quand on a rien à dire !

Un film juste et simple sur un sujet dur et douloureux. "Les Témoins" nous laisse voir le quotidien d'un groupe de personnes qui va être frappé de plein fouet par un fléau dont on terra le nom pendant tout le film. Les acteurs, confirmés ou non, sont tous excellents, de Johan Libéreau à la candeur lumineuse à Michel Blanc, enfermé dans sa solitude. Les couleurs éclatantes, le montage rythmé et la musique très 80's plonge cette chronique dans une ambiance dépourvue de mièvrerie et de misérabilisme là où beaucoup seraient allés dans la surenchère d'effets dramatiques. Plus qu'un mélodrame, le dernier Téchiné est une ode à la vie et à l'amour.

1984 - ca fait bizarre de repasser dans les années 80, ca parait tellement loin. Techiné nous emmene loin et en meme temps si pres. A imaginer ce que pouvait etre la vie sans capote on mesure tout le travail d'education qu'il a fallu faire dans tous les milieux, ceux dits "a risque" d'abord, puis dans toute la société. Si le pli a finalement pris dans nos contrées occidentales, les images des africains touchés par l'epidemie n'ont pas pris une ride 23 ans apres. Il est utile de se rappeler que la bataille n'est jamais gagné contre la maladie.

Le film ne m'a pas emballé, l'acteur principal encore moins.

Les excellentes critiques de la presse francaise sonte une fois de plus incompréhensibles. C'est la famille de Téchiné qui vote ou quoi ? Le sujet du film est difficile mais bien traité. Les acteurs sont bons sauf Béart, qui trouve le temps de tourner entre 2 operations de chirurgie esthetique (le resultat laisse songeur). A part ça, la photographie du film est horrible, la réalisation quelconque, le scenario médiocre, et il y a de nombreux passages très ennuyeux. 1 étoile, et je suis gentil.

Ce film marque le retour du Grand Téchiné, le Téchiné de "Ma saison préférée", des "Roseaux sauvages", du "Lieu du crime" celui des films "dégraissés" dont chaque plan, chaque parole, chaque détail sont essentiels et témoignent non seulement de leur époque mais surtout de la vision d'un vrai artiste. Alors, on se moque royalement si la reconstitution des années Sida est réaliste ou non car elle ne l'est pas VOLONTAIREMENT (et quelle belle idée que cette chemise à carreau ou cette robe bouffante jaune !). Ils sont juste la caractérisation d'un personnage, d'une époque et ont les couleurs vives de l'été avant que ne s'abattent les pires intempéries, que ne s'abatte la grisaille, que ne s'abatte le temps de la guerre. Le travail admirable sur la photo de Julien Hirsch aux couleurs chaudes et criardes mâtinées par instants de fulgurance de noir est d'ailleurs à souligner. Une fois de plus, la vivacité voire la vitesse de filmage et du montage de Téchiné donne une force de vie incroyable à son film. Il fait preuve encore et toujours d'une maîtrise dans la direction d'acteurs qui nous font oublier qui ils sont (Mlle Cotillard, regardez ce qu'il convient d'appeler un VRAI travail d'acteur !) pour faire monter inexorablement en nous une émotion vraie, pure, frontale qui nous laisse pantelants à la fin du film. Alors, plus qu'un témoignage sur le SIDA, c'est aussi un témoignage poignant et bouleversant sur son époque, sur la société, sur les liens affectifs, sur son travail d'artiste. Une fois de plus, un authentique chef d'œuvre.

voila un film qui m'a replongé dans mon epoque meme si j'etais encore jeune de 3/4 ans.Malgré quelques defauts liés a l'epoque, ce film sonne juste mais ne procure aucune emotion. Faute au casting je pense (malgré les critiques positives des professionnels). Le jeune manu et son accent de banlieu recitant son texte par coeur sans peur et sans reproche (alors qu'E beart et S.boujila etaient effrayés) m'a quand meme lassée. De+, les gros plans sur les levres botoxées et les seins d'E.Beart etaient ils vraiment indispensables? Mais bon, j'essaie d'oublier ces "details" 'et d'autres encore) et me dire que malgré tout , j'ai pensé un bon moment et j'ai revecu mon epoque avec l'arrivée du sida et ses consequences.