Derniers Avis : Les Témoins - Page 16

Film trés emouvant et parfaitement maîtrisé par Téchiné.Un beau film souvent juste dans les faits.
A voir sans aucun doute.

Bien, ... mais je reste sur ma faim !

C'est beau, bien léché, bien ciselé, mais je n'ai pas réellement ressenti d'émotions (alors qu'avec un tel sujet et un tel cinéaste...!!!)

La Critique a adoré, ..., ok, mais sans critiquer !

Est-ce parce qu'il s'agit de Téchiné "intouchable" ?

Quand je vois comment l'on s'emporte sur d'autres films...
le copinage n'est peut-être pas là où on le pense me semble-t-il !

Andre Téchiné s'attaquait à un sujet délicat mais passionnant. Il s'entoure pour cela d'un quator d'acteurs forts et d'un jeune nouveau, Johan Libéreau. La bande annonce et l'ambition étaient prometteuses, le résultat est décevant. Les personnages sont froids, trop superficiels, les dialogues souvent creux et le tout ressemble à un film amateur.

La suite ... http://www.winlooseperfect.com/blog/index.php/2007/03/19/121-les-temoins-bacle

Les témoins n'est pas un bon film, c'est un grand film, signé André Téchiné tout de même, le maitre du 7ème art avec Maurice Pialat et Claude Chabrol.
Ce film fait mal car il frappe là où ça nous cueille au plus profond de nous; L'univers de l'autre, mélangé avec le thème du sida qui n'a jamais été aussi bien traité, avec toujours la petite réplique qu'il faut, ou simplement un regard, disons le encore du maitre Téchiné. Michel Blanc, rajoute à sa palette, le brun de force en+ qui nous affecte comparé au long métrage de Isabelle Mergault, Emmanuelle Béart dans son plus beau rôle selon moi, Sami Bouajila avec ce jeux à 2 vitesses et 2 registres, il est très bon, Johan Libéreau nous donne la chair de poule et julie Depardieu très juste, le résultat est un chef d'oeuvre. L'époque 1980 avec cette nouvelle maladie qui arrive, si bien retracé comme l'a dit une autre critique, du coup, on pourrait laissé croire effectivement, que ce film à été tourné dans les années 80, c'est dire si c'est du génie, vu le décalge... " Je ne suis pas fou, c'est le monde qui est fou" dit Adrien, et chaque réplique est aussi fort dans l'intensité de l'écriture et dans le jeu.
André Téchiné à dessiné une ambiance, on vit avec ses personnages, et c'est ce qui manque au film pas mauvais, donc celui là est LE chef d'oeuvre à découvrir de toute urgence, comme à dit la comédienne Emmanuelle Béart c'est un témoignage, après ça, il n'y a rien à rajouter forcément !!

Un très bon André Téchiné, le réalisateur ne fait que dans du bon depuis pas mal de temps (les temps qui changent, les égarés).
Les acteurs sont très preforments et un bon point de vue sur la liberté sexuelle dans les années 1980 est le terrible virus qu'est le sida qui a ravagé le monde entier.
En plus de ça, on est touché pas le funeste déstin de Johan Libéreau (très bon acteur).
A ne pas louper du tout...

Du grand Téchiné, avec un excellent Johan Libéreau
beaucoup d'intensité
a voir absolument

Il y a de bonnes raisons d'aime ce film. Seulement, il part un peu dans tout les sens. Le message porté par ce long est fort et émouvant, bien transmis, mais un peu foulli. L'atout majeur de ce film, ce sont bien sur les témoins, joués par quatre talentueux acteurs. Et un espoir - encore - pour le cinéma, Johan Libéreau. Julie Depardieu - la meilleure des témoins - est comme d'habitude excellente, mais il faut également saluer la prestation excellente de Michel Blanc, puis celle de Johan Libéreau, celle de Sami Bouajila, et un peu moins celle de Emmanuelle Béart. Téchiné est quand même un grand artiste, respectable.

Opinion assez mitigée quant à ce film. Forcément, le sujet en est difficile, douloureux, et surtout bien réel - et il est ici traité avec beaucoup de pudeur - mais je n'ai pas été touchée par cette histoire, vraiment aucune émotion (suis-je normale ?). Il y a beaucoup de temps morts, et je suis sortie du ciné plutôt déprimée. En plus, il y a effectivement pas mal d'anachronismes, soulignant un certain manque de rigueur dans la réalisation (même si ce sont des détails !). Un peu gênée par le rôle de Manu (tant d'insouciance, de naïveté, de défiance), et par l'interprétation d'Emanuelle Béart (fidèle à elle-même...), j'ai néanmoins beaucoup aimé Michel Blanc, qui se "bonifie" avec le temps, ainsi que Julie Depardieu, toujours aussi fraîche.

je suis navré : en regardant les critiques "presse", on voit une moyenne de ***, on se dit tient ça doit forcément valoir le coup, et au final, on se s'ennuie, on y croit pas une seconde avec tous ces anachronismes, ce professeur spécialisé dans le sida qui fréquente les bois d'homosexuels,...un michel blanc on ne peux plus blanc dans son jeu, idem pour les autres. Passage magique : michel blanc complètement bourré titubant, apprend que son petit ami est malade, et sur le plan suivant on le voit complètement sobre en train de lui faire un pseudo examen des ganglions!!!! c'est le genre de truc qui m'enerve ça!

Avec son avant dernier film, "Les temps qui changent", Téchiné avait fait preuve de zèle dans le cabotinage cinématographique. Résultat, un casting de luxe servant un scénario barré dans tous les sens avaient fait de ce film une production indigeste. Avec "Les témoins", c'est tout le contraire. Certes le casting est de premier choix, mais surtout, l'histoire est centrée sur un thème unique, le Sida. Du coup, c'est plus facile de se concentrer et d'être concerné. Le message passe parfaitement et le traitement de la couleur nous fait presque penser que le tournage a eu lieu dans les années 80. Une véritable oeuvre authentique et émouvante que peu de cineastes français peuvent se targuer de pouvoir faire.

Franchement je ne m'attendais pas à ça, le theme abordé est bien mais l'état psychologique des différents personnages aurait pu être approfondi en remplacement de certaines scenes qui n'apportent rien de plus a l'histoire. cependant le film se regarde avec intéret et les personnages sont bien interprétés même si je regrette que michel blanc ne soit pas crédible en homosexuel.

Le titre porte bien l'idée génératrice, et la qualité première du film : Téchiné n'a pas voulu faire un mélodrame pour faire pleurer les chaumières, mais rendre compte d'une période précise, celle de l'apparition du Sida. Pour ce faire il traite de façon inhabituellement courte, comme des raccourcis, les scènes qui auraient été délayées par d'autres : magnifique litote de l'apparition des symptômes du Sida, que cette découverte de simples pelures de soleil sur la peau. Téchiné ne s'étend pas : dès la scène suivante, on est dans la relation psychologique d'un grand malade avec les personnages qui l'entourent, son isolement voulu, son rapprochement de la seule personne qui, sans doute, l'aime vraiment. Que les personnages soient convainquants ou nom dans leur représentation des années 80, que les acteurs soient bon ou non pour les incarner, on s'en fout : comment juger de ce que doit être une personnage dans un témoignage ? Quand à la mises en scène de Téchine, elle est toujours aussi limpide. Une grande réussite.

Téchiné signe un film sans épine avec une histoire qui s’en se limiter au registre de l’émotion affleure à peine l’aspect sociale et passe complètement à coté de l’aspect politique de la maladie; alors on peut se demander de quoi témoigne Téchiné, de la mort d’un jeune homme de 18a, peut être, mais surement pas de l’épidémie de sida pour laquelle ces deux aspects font sa spécificité et ne peuvent être occulté sans passer à coté du sujet…

Un regard fort, juste et optimiste sur la transformation d'une societé insouciante devenue meurtrie par le SIDA sans pathos ni faux-attendrissement.

Un chef-d'oeuvre ! Excellent film sur une question difficile, des acteurs qui habitent leurs personnages, une mise en scène sèche, simple, hachée qui donne un rythme et une puissance incroyables à ce film faussement doux. Vraiment, génial.