Derniers Avis : Ocean's 13 - Page 4

Vraiment, je voulais me montrer plus indulgent avec ce troisième volet, mais franchement, même si je l'ai pas trouvé mauvais et plutôt pas mal, j'admets que c'est le moins bon de la trilogie. "Ocean's Thirteen" reste quand même intéressant dans son intrigue qui est encore bien construite en jouant sur des détails prenants, le gang de Danny Ocean qui prépare un nouveau coup peut vraiment être bon, mais le problème, c'est le rythme du film qui est vraiment beaucoup, beaucoup trop lent. Le film démarre bien, mais petit à petit, il ralentit de manière affligeante et on est à deux doigts de se lasser de l'intrigue... Du moins jusqu'à la toute fin où ça rebondit vraiment bien (no spoil). Les acteurs ont toujours l'air de bien prendre leur pied dans le film, même si y'en a qui sont plus mis en retrait que d'autres et qu'il y en a dont l'absence est très regrettable. La mise en scène reste bonne, la musique reste sympa à écouter, c'est toujours un plaisir de retrouver les personnages des deux précédents films, mais clairement, le film est très poussif et a vraiment beaucoup de mal à faire avancer son intrigue. y'a beaucoup plus d'humour dans le film, plus de créativité aussi, mais tout ça est entièrement noyé dans le rythme du film. Pour moi, comme je disais, c'est toute la fin du film qui rebondit très bien et qui offre des choses bonnes sans s'attarder dans des choses inutiles. Au niveau des acteurs, George Clooney, Brad Pitt et Matt Damon sont toujours aussi bons l'un que l'autre et leur trio apporte toujours bien au film, mais quand même un peu moins que dans les deux premiers. On retrouve également tous les acteurs du gang de Danny Ocean, à savoir Don Cheadle, Bernie Mac (RIP), Casey Affleck, Eliott Gould, Scott Caan, etc... qui sont tous sympas à retrouver même si Eliott Gould est largement mis en retrait cette fois. Andy Garcia est toujours aussi bon. Le casting accueille également Al Pacino qui joue plutôt pas mal mais est pas trop extra non plus, et Ellen Barkin qui joue correctement mais pas très charmante non plus. A noter aussi le retour de Vincent Cassel, qui cette fois est beaucoup moins intéressant que dans le deuxième film, et le reste du casting va et vient. L'absence de Julia Roberts et de Catherine Zeta-Jones est vraiment très regrettable. En conclusion, "Oceans'13" a beau ne pas être un mauvais film, c'est quand même le moins bon de la trilogie. Vous pouvez le voir si ça vous tente, mais attendez-vous quand même à une déception.

septiemeartetdemi.com - Le plus grand mérite d'Ocean's Thirteen ? Il a le même réalisateur que les deux premiers films de la série, ce qui lui donne une familiarité rassurante. Et un certain ennui. Il se trouve que c'est justement cette dualité qui fait du film quelque chose de comestible, car on la retrouve dans le scénario – avec les Ocean's, c'est toujours une question de scénario. J'explique.

L'introduction est timide mais elle ne retombe dans aucun des pièges tendus aux premiers opus. Elle n'est ni haletante, ni malproprement compressée. Elle est même un peu décorée de figurants ; un serveur de passage, etc. L'ambiance est mieux gérée, la musique ne jouant plus un rôle de figurant estropié.

L'histoire, cette fois-ci, tourne autour de la vengeance. Il s'agit de faire perdre beaucoup d'argent à un casino pour que le propriétaire en ressente les conséquences, et ce avec classe et discrétion. Une discrétion qui implique le creusage d'un tunnel sous le casino par une foreuse du Tunnel sous la Manche afin de provoquer un séisme. Logique, non ?

C'est là l'élément qui apporte le plus de bien et de mal à la fois, et qui permet au scénario de ne plus du tout s'embarrasser de la question de la crédibilité : on part en science-fiction totale (pas dans le sens où il y a de la science et de la fiction mais dans le sens où l'extravagance est le verre d'eau choisi pour faire passer la pilule). La science-fiction excuse pas mal de choses, mais c'est elle qu'il faut excuser. Or Ocean's ne se veut pas un film de science-fiction, ce en quoi il penche plutôt vers la mauvaise pente.

Le film sort un peu de l'engluement de ses prédécesseurs, mais il n'arrive pas pour autant à être un bon film. Il suffit pour s'en rendre compte de prendre pour exemple la panne d'inspiration de Soderbergh quant aux transitions. Les plans aériens du fabuleux building de Willy Bank sont une réserve monotonede ciment pour la construction précaire des fondations de Thirteen. Et l'on cache toujours la moitié des choses au spectateur, dans des dimensions qu'il est toujours impossible d'appréhender. D'autant que les procédés incroyables mis en place par les personnages rebondissent comme des balles magiques dans l'histoire en cassant pas mal de trucs au passage. On n'en voudra pas à Julia Roberts de ne pas être revenue.

Ce n'est pas ce dernier volet qui va relever le niveau de la saga... Même si Ocean et ses acolytes usent de procédés plus modernes, cela reste toujours improbable d'user de telles méthodes...Et l'histoire en elle-même n'est pas particulièrement originale puisqu'elle reprend les précédents films. La présence au casting d'Al Pacino n'apporte pas grand chose, tellement je l'ai trouvé peu exploité, j'ai le sentiment qu'on a connu l'acteur bien meilleur. Ainsi je me suis très vite ennuyée devant ce film qui est certes un poil meilleur que le précédent mais qui pour autant ne restera pas dans les mémoires.

Danny Ocean rassemble une troisième fois sa bande pour, cette fois, braquer pour des raisons personnelles. Leur but est de renverser Bank pour sauver un des leurs.

Le troisième coup n’est pas nouveau, Soderbergh veut reprendre ce qui a marché et refait un casse de banque qui plaisait tant aux publics. La psychologie des personnages est survolé et le film perd de la fraîcheur, du réalisme et de l’humour. Pour le moment la saga s’arrête sur un échec de Soderbergh qui sait quand même gérer sa caméra et instaurer une dynamique à l’écran.

La trilogie se termine en beauté en revenant à la source, le casse du siècle, un scénario reprend la recette rocambolesque, c’était incompréhensible mais pas non plus décevant. L’opération au royaume des machines à sous ressemble à des scènes de sketch, très drôle, pour une comédie burlesque culte de guest star qui déverrouille tout sur leur passage, les casinos après avoir tremblés depuis l'alerte sont prévenus.

Dans la saga Ocean, Steven Soderbergh n'a pas l'ambition de créer quelque chose de nouveau à chaque fois, il est plus sur la répétition d'un coup, refaire ce qui a déjà marché et tenter de garder intact le plaisir du spectateur.

Pourtant, ce troisième volet marque une certaine rupture, et semble même régresser, là où Ocean's 12 proposait un autre cadre et diverses nouvelles idées, ici on revient dans l'univers des casinos. Tout le long de l'oeuvre, Soderbergh semble moins inspiré, peine à créer une véritable alchimie entre les personnages et les tons, ce n'est plus vraiment drôle, ni haletant, et la simplicité dont il fait preuve manque clairement de fraîcheur.

Certains personnages deviennent même quasiment inexistants, notamment Brad Pitt et George Clooney qui semblent juste répéter un rôle sans grande conviction, du coup on s'y attache moins et on ne prend que peu de plaisir à les suivre. De plus, si le scénario contient quelques bonnes idées donnant des passages réussis (au Mexique notamment), il est parfois dans l'excès et la caricature, plus rien n'est vraiment réaliste et c'est dommage.

Pourtant, tout n'est pas à jeter, il y a encore une certaine maîtrise derrière la caméra, Soderbergh gère assez bien le rythme et le montage, et à éviter les temps morts, alors que c'est sympa de retrouver certains personnages, notamment Don Cheadle ou même Andy Garcia. La reconstitution de l'univers du Casino est aussi agréable, on y est même immergé lors de quelques séquences, où Soderbergh parvient à retrouver du mordant et à créer une osmose entre les tons ainsi que les protagonistes.

Clôture d'une saga sympathique mais qui n'aura pas su se renouveler, Ocean's 13 déçoit, Soderbergh ne sachant plus créer une véritable alchimie entre les tons abordés ainsi que les personnages, qui sont de moins en moins intéressants.

Retour à Las Vegas pour la bande à Ocean après un intermède ennuyeux en Europe. Et l'on peut dire qu'on assiste à un final en apothéose avec un méchant interprété par Al Pacino dans un rôle qui n'est pas sans rappeler celui de Michael Corleone dans le Parrain. La joie de retrouver cette joyeuse troupe est là et, dès les premières minutes, le réalisateur Steven Soderbergh arrive à nous replacer dans son univers visuel et musical si reconnaissable. Pas tellement braquage de casino mais plutôt manipulation à grande échelle, le film ne se regarde pas pour la crédibilité de l'histoire mais plus pour son côté décalé et la qualité d'interpretation ainsi que la joie que procure les acteurs à se retrouver.

Vraiment pas terrible, un manque d’intérêt et d’intensité. Toujours un bon casting. Je le déconseille aux moins de 7 ans. 2/5

Trois ans après le vol de l’œuf de Fabergé, Danny et son équipe sont de retour à Las Vegas. Il y a urgence : Reuben Tishkoff, le financer de Danny, est au plus mal. Il a fait un malaise après avoir été évincé par son dernier partenaire, Willy Bank (Al Pacino) de leur projet de casino commun. Danny et son équipe rêvent d’infliger à Bank un cuisant échec…
Cette fois-ci, ils sont treize dans l’équipe : les onze du premier film, auxquels on ajoute Roman Nagel et… spoiler: Terry Benedict, qui ne supporte pas non plus Willy Bank et son nouveau projet. Benedict va jouer la banque, le rôle traditionnel de Tishkoff. Mais il va poser ses conditions : il ne s’agira plus seulement d’humilier Bank, il va falloir voler son bien le moins accessible.
C’est quasiment mission impossible. Mais grâce à un plan particulièrement élaboré spoiler: , impliquant une infiltration dans une usine de dés du Mexique, l’emprunt des deux foreuses du tunnel sous la manche, l’achat de nombreux gardes de sécurités, dealers de cartes et croupiers, le trucage de jetons, une séduction à base de phéromones et d’un gros nez, et le harcèlement d’un critique hôtelier
, ils vont réussir. C’en est presque trop gros. spoiler: Il faudra également faire avec Benedict, qui rêve de voir Danny échouer et qui pourrai bien avoir un complice.

Revoilà donc la bande à Vegas, sans femme, dans une ambiance très proche de leur premier casse. Soderbergh va en terrain connu et prend moins de risques qu’avec le deuxième film. Le plan est devenu plus ambitieux, c’est tout ; il n’y a pas de grosse surprise, avec la réutilisation d’astuces vue dans les deux premiers spoiler: (faire voler à Toulour un faux, un parent de Caldwell déguisé en policier haut gradé qui vient sauver la mise de tout le monde à la fin)
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Un film qui prend peu de risques, mais ça marche.

Retour à Vegas pour l’Ocean Dream Team de Steven Soderbergh pour entreprendre une machination revancheresque ayant pour but de faire descendre de son piedestal un arrogant directeur (Al Pacino, très bien) d’un nouveau casino démesuré. Même si depuis on s’y est habitué, la distribution est toujours aussi relevée, la touche féminine étant assurée cette fois-ci par Ellen Barkin. Une (1)3ème fantaisie un poil suréaliste et sans surprise qui remonte superficiellement le niveau du précédent volet.

Ce 3eme opus qui marquent la fin de la trilogie Océan's est un film divertissant et on prend les mêmes acteurs et on recommence mais cette fois ils ont décider de se venger d'un de leur collègues qui a essayer de se faire tuer par Willy Bank qui est joué par Al Pacino qui est dans le film est un propriétaire d'un hôtel casino et leur but cette fois ci c'est de faire perdre de l'argent a l'hôtel casino et de voler les diamants qui y sont et par des combinaisons vont lui infliger un châtiment qui est de même pour leur associé qui a failli mourir donc ce 3ème volet qui est pour moi meilleur que le 2ème mais le 1er volet reste le meilleur et c'est un film a voir qui est très bien qui faut au moins voir une fois

Dénuée de toute originalité, et sorte de copier-coller du premier volet, cette ultime aventure déçois énormément. Notamment à cause d'un manque total de crédibilité et d'acteurs en roues libres.

Le casting est fou. Mais l'histoire l'est beaucoup moins. Même si le rythme est entraînant et on arrive à avoir quelques surprises, l'ensemble est lent à se mettre en place, les personnages secondaires ennuyeux. Le film reste toujours sur une fausse progression qui amène à penser: tout ça pour ça...

Hélas, voici le moins bon de la série Ocean. Non que le film soit mauvais, il est d'un niveau honorable avec plein de vannes cools, mais il est poussif et tiré par les cheveux. Du coup, on y croit pas vraiment.
Le point le plus positif ? La mégasexy Helen Barkin, véritable appel au sexe ambulant malgré ses cinquante ans, et qu'on ne voit pas assez au cinéma.

Autant le vol est encore une fois osé, théoriquement impossible, finalement mieux réussi que le précédent film, toujours correctement joué, autant on commence un peu à se lasser. Ne vous y trompez pas, Ocean's 13 reste sympathique à suivre, mais plus un concept est utilisé, moins il y a de surprise....