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    La Nuit nous appartient
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    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juin 2020
    Ce qui frappe à la première vision de « La nuit nous appartient » c’est à la fois le classicisme de la mise en scène, sa virtuosité dans tous les domaines et la dérangeante complexité des tragédies enchevêtrées. Rejeté par son père et son frère, car les Grusinsky sont flics de père en fils, Bobby à pris le non de sa mère, Green et dirige une gigantesque boite de nuit, aussi tendance que baroque. Mais il noue surtout une relation père-fils avec son patron, émigré russe lui aussi. Comme dans ses films précédents, la famille et la communauté naviguent entre ordre et désordre, morale et crime. Mais ici s’ajoutent amour et reniement, fidélité et trahison. Malgré une très chaude scène de sexe (Eva Mendes ahou !), l’amour de Bobby et sa belle portoricaine s’éloignera au fur et à mesure que les circonstances les rapprocheront. Après une mise en place qui peut faire croire au travers de la relation club de danse – drogue – mafia à une histoire du type « Ghost », le film bascule progressivement dans les tragédies, violentes, émaillées de scènes grandioses avec l’incroyable course poursuite et une fin digne des grands chambaras. Les dilemmes inhérents à ces tragédies sont amenés avec finesse par petites touches, en gardant paradoxalement toute leur puissance. A ses qualités de direction d’acteur et de scénariste, James gray ajoute une virtuosité technique seulement esquissée dans ses films précédents. Incroyablement dense et très rythmé, ce métrage de près de deux heures, brillant dans la le fond comme dans la forme, ne souffre d’aucun temps morts, perte de rythme ou plan gratuit. Bref et épuisant, ce chef d’oeuvre se bonifie à chaque nouvelle vision… et comme la musique est belle…
    JCADAM
    JCADAM

    3 abonnés 366 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2020
    Un bon policier noir, ou le jour est très peu présent, avec une ambiance étouffante. La question quel camps choisir ? Est très bien amené dans le film avec un Joaquin Phœnix somptueux. L'histoire est pas mal très bien accompagné par une B.O magnifique même si celle-ci n'est pas assez présente, de plus le cadrage est subtil, pas d'angles de caméra qui s'enchaînent dans tous les sens. C'est un bon divertissement le seul point noir est la fin un peu bâclée. qui je trouve est sans surprise.
    Louis R
    Louis R

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2020
    Le film qui représente la quintessence du cinéma de James GRAY. On alterne parfaitement entre scène dramatique, intimiste, d'actions, de gangsters... le tout sans que l'une prenne l'ascendance sur l'autre. Autrement dit, tout s’emboîte idéalement. De plus, les acteurs et tout le reste sont à leur paroxysme. En fin de compte peu de choses à dire tellement ce film touche à la perfection, si ce n'est qu'il s'agit d'un chef d'oeuvre et d'un de mes films préférés.
    Chemisebleue
    Chemisebleue

    22 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2020
    La nuit nous appartient est un bon policier haletant dans lequel une histoire familiale se déroule. Très bien mis en scène, le film manque un peu de profondeur et on se retrouve parfois cousu de fil blanc .
    shindu77
    shindu77

    76 abonnés 1 587 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2020
    Un très bon casting pour un film solide et efficace. La mise en scène est soignée et de bonne facture.
    RamiValak
    RamiValak

    5 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2020
    Après l'hiver, le printemps

    C'était le James Gray que j'avais le plus hâte de voir, et j'ai tellement été surpris par Little Odessa et The Yards que celui-ci m'a déçu. Plein d'éléments de ses deux films précédents reviennent dans ce film, mais la fin m'a un peu déçu. On quitte l'intime pour un affrontement dans un décor qui détonne avec le reste du film, c'est une résolution un peu trop heureuse, et le film ne nous laisse pas avec ce frisson, qu'on ressent habituellement à la fin des films de Gray. Peut être ne voulait-il pas surenchérir dans le tragique après la mort de Robert Duvall, et même si cette scène est en effet l'une des meilleurs du film, on s'en est déjà remis quand le film se termine. Le film s'est donc beaucoup moins imprimé dans mon esprit que ses précédents films. Le film possède néanmoins de grandes qualités, comme ses acteurs, qui sont tous excellents, même si j'ai une réserve sur Eva Mendes, dont le personnage me semble assez creux, assez inutile, et sa disparition durant la dernière partie prouve cela. Sa relation avec Joaquin Phoenix est intéressante quand ils commencent à s'éloigner l'un de l'autre à cause du programme de protection dans lequel Phoenix est, mais cela n'aboutit à rien. Pourtant le personnage de Charlize Theron dans The Yards prouve que Gray sait écrire des personnages féminins intéressants, dommage donc. Le film compte nombre de scènes marquantes, avec en tête celle où Phoenix infiltre le repaire de Vadim, aussi tendu que la scène dans l'hôpital dans The Yards. James Gray sait mettre en valeur le pivot narratif de son film. Je cite encore une fois la scène de la mort de Robert Duvall, magnifique visuellement et vraiment très impactante. La scène d'ouverture (passé la succession d'images) est aussi très réussi, même si je ne pense pas qu'il en faille beaucoup pour faire une bonne scène sur Heart of Glass de Blondie. La trilogie "Crimes et Famille" de James Gray s'achève donc sur le moins bon film des trois, même si ce film reste vraiment très sympa, et The Yards m'a mis une telle claque que je ne pouvais qu'être déçu.
    pierrelegrand
    pierrelegrand

    8 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2020
    Un film exceptionnel. Tout au long, la fatalité s'abat sur les personnages, implacablement. Les acteurs sont grandioses. Un must du cinéma noir.
    bobbyfun
    bobbyfun

    30 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2020
    Du crépuscule à l'aube, Gray confond les genres, abonde les sentiments, cristallise les angoisses, pour en ressortir une oeuvre brillante.
    Ghighi19
    Ghighi19

    53 abonnés 1 772 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2020
    Revu en dvd il y a quelques jours ...Très belle réalisation de James Gray avec cette ambiance 70 . De belles séquences comme cette poursuite en voiture dans les rues de New York qui rivalise avec celle de French Connection . Les comédiens sont tous très bons Phoenix bien sûr mais Walberg s'en tire très bien dans le rôle du fils aimé par le grand Robert Duval . Un film Shakespearien
    Jérémy J.
    Jérémy J.

    14 abonnés 704 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2019
    Pas de plein de scènes d'action, d'explosion, de gros bras et de course poursuite pour parler d'un sujet comme la mafia et la police. Ce film est tout simplement parfait, du scénario aux acteurs en passant par la réalisation. En lisant le synopsis, je m'attendais à un énième film avec des méchants, un gentil et la bagarre et rideau c'est fini. Non ce film par d'une histoire basique, mais complexifie terriblement les liens sociaux étroit entre CHAQUE personnage. Tout est complexe, et le film ne prend pas de partie pris en disant ce sont eux les méchants et eux les gentils. Chaque personnage a des doutes et des regrets. Tout les personnages ont une part touchante. Et le plus intéressant c'est qu'à aucun moment, nous ne savons quels seront les rebondissement, il n'y a que très peu de clichés. Bref, un film qu'il faut voir!
    Incertitudes
    Incertitudes

    177 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2019
    La Nuit nous appartient n'est peut-être pas du niveau des grandes fresques criminelles de Coppola, Scorsese, De Palma ou Leone mais on n'en est pas loin. C'est un diamant noir. Un joyau. Bobby est toujours à la frontière du bien et du mal. Pas tout à fait gangster. Sûrement pas flic comme son frère zélé. Sans parler du père qui aura fait toute sa carrière au sein des forces de l'ordre et avec qui le dialogue est compliqué. Bobby n'est pas complétement pourri non plus. Quand sa copine est en danger, quand son frère se fait tirer dessus, il est le premier à rappliquer. A vouloir se mettre en danger pour les protéger. Car la famille est au-dessus de tout. Au-dessus d'une guerre de territoire entre Polonais et Russes qui n'ont aucun sens de l'honneur. Il faudra que Bobby prenne une décision et sache qui il est vraiment alors que tout s'effondre autour de lui. Son empire qu'il avait commencé à bâtir. Sa copine qui ne veut pas d'une telle vie où ils seraient constamment en train de fuir, de déménager, de vivre sous protection policière. La course-poursuite en voiture sous la pluie, dans le brouillard (d'ailleurs à la liste de réalisateurs, j'aurais pu ajouter Friedkin dont c'était la spécialité) n'est pas filmée comme une scène d'action mais un cauchemar. Il laissera des traces mais le réveil est porteur de plein de promesses finalement.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 039 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2019
    La carrière de James Gray me fascine : il est ce qu'il y a de plus proche actuellement des réalisateurs classiques des années 40 à 50, de ces faiseurs aussi engagés comme metteurs en scène qu'en tant que scénaristes, tout aussi excellents dans l'un comme l'autre de ces deux métiers extrêmement techniques. Il en ce sens proche, avec ses trois premiers films (Little Odessa, The Yards et La nuit nous appartient), proche de Billy Wilder quand il écrivait et réalisait, coups sur coups, les magnifiques Boulevard du crépuscule et Le Gouffre aux chimères.

    Auteur intemporel à la carrière aussi longue que restreinte (il n'en est actuellement qu'à 7 films en 25 ans), il signait ici une nouvelle oeuvre incroyablement aboutie, belle et émouvante, de ces drames shakespeariens dont il semble détenir le secret. Gray a ceci d'incroyable et qu'il n'a pas perdu de son premier film à son dernier en date, le très joli Ad Astra : seul à le faire actuellement, il prend toujours le contexte du film de genre pour explorer une jungle hostile, ici jungle urbaine, d'où jaillira la quête de vie d'un homme perdu dans son quotidien étouffant.

    Il s'agit toujours, avec Gray, de détruire les habitudes de la routine par le retour de la figure du père, représentant le plus imposant de ce que l'auteur recherche à chaque film, le mariage entre vie actuelle de ses personnages et l'héritage familial qui s'offre à eux, tout aussi mauvais qu'il soit. Alors qu'il représentait avec The Yards la tentative de corruption d'un repris de justice (Mark Wahlberg) par sa belle famille mafieuse, il place We Own the Night en miroir direct : Phoenix, qui interprétait précédemment le jeune malfrat plus ou moins mauvais, campe ici le fils de policier directeur de boite de nuit pour qui retrouvailles familiales sera synonyme, à première lecture, d'entrave à sa vie.

    Du frère qui s'incruste dans son quotidien, on retient aussi le père qui le détruit entièrement : Robert Duvall, autre grand acteur à passer dans le moule de James Gray, incarne une figure de mentor charismatique et touchant, toujours proche de ses enfants avec une faiblesse émotionnelle dissimulée derrière ses grands airs de policier incorruptible et expérimenté. Il gère avec une grande maîtrise ses deux fils que tout oppose, et qui seront voués à se reconnaître comme plus proches que ce qu'ils croient.

    Jolie du début à la fin et portée par la photographie et la mise en scène magnifique de James Gray (il suffira de voir le magnifique plan de présentation d'Eva Mendes, la clope à la main, pour finir bouche-bée dès les 15 premières minutes), la relation que partagent les personnages de Phoenix et Wahlberg (le fils de flic prévu futur directeur de la police) est tantôt touchante tantôt énervante, passe par toutes les étapes de la colère, du deuil et des retrouvailles, caractérisant à la perfection deux protagonistes interprétés de manière majestueuse (Phoenix est une nouvelle fois électrisant) et jouissant d'une personnalité propre, nuancée, constamment postée sur la frontière de ce qui fait le bien et de ce qui fait que l'on peut se rabaisser à faire le mal.

    Il y a toujours eu de cela dans le cinéma de Gray, mais la thématique de la dualité de l'homme trouve ici l'apogée du talent de son réalisateur/scénariste : du père qui pâtit d'avoir aidé les autres toute sa vie au russe dealer pour qui la loi fait office de texte fondateur du mal, le développement des différents personnages secondaires à importance variable sera travaillé avec assez de soin et de talent pour offrir au spectateur une réflexion intéressante sur la question du point de vue, jamais vraiment formulée.

    C'est à ce jeu qu'il excelle : La nuit nous appartient est à ce point intelligent qu'il décide de placer ses thématiques les plus intéressantes en simple interprétation, sans jamais porter de jugement de valeur sur ses personnages (à part, peut-être, sur les agissements de plus en plus cruels du dealer), et les mêlant à une action progressive, gère la tension de ses scènes de combats/course-poursuite jusqu'à les rendre haletantes, terribles, attristantes.

    Car il ne fait pas bon vivre, chez James Gray, d'être partisan de métiers des armes; qui que l'on soit, si l'on est lié de prêt ou de loin à la mort, si l'on tente de la propager ou qu'on la propage en tentant de l'endiguer, le résultat sera le même : famille et honneur s'en verront détruits à petit feu, et finiront aussi annihilés que les relations sociales des personnages de James Gray (le couple que partage Phoenix avec Eva Mendes en est à la fois le plus bel et le plus terrible exemple). Quelle importance de tuer des innocents ou de tuer ceux qui ont tué les innocents? La finalité est la même, et des vies sont détruites.

    Enfin, il suffit de briser la routine d'une vie basée sur la violence pour inverser la balance; que Phoenix comprenne, par la destruction de son cercle proche, qu'il ratait sa vie à gâcher inconsciemment celle des autres était l'étape essentielle du cheminement du héros chez Gray. Un chemin inévitable qui conduira à son inéluctable résurrection en milieu de champ de maïs en flammes, tel un... Phoenix?

    Un grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 août 2019
    La Nuit nous appartient de James Gray reste avec les Infiltrés mon thriller préféré. Suite d'une trilogie entamée en 92 avec Little Odessa suivie en 2000 de The Yards, James Gray nous délivre un polar sombre avec beaucoup de tension. L'univers familial englobe une histoire prenante où l'ennemi--la mafia russe- y est dépeinte avec beaucoup de réalisme. La B.O. est géante accompagnant bien les scènes poignantes du film. Robert Duvall et Mark Wahlberg interprètent à merveille leurs rôles d' officiers de la police New-Yorkaise en tentant à tout prix de sauver Bobby- Joaquin Phoenix- d'ailleurs totalement habité de l'emprise de la mafia Russe. L'une des scènes marquantes du film, voire d'anthologie, reste la course poursuite sous la pluie battante qui se conclue par la mort du père de J. Phoenix et Mark Wahlberg, Robert Duvall. Superbement bien filmée on se croit à leurs côtés tout au long de la scène. Eva Mendes et Joaquin Phoenix forment un couple séduisant et totalement glamour, d'ailleurs la première scène de leurs ebats erotique reste l'une des meilleures du cinéma de ces dernières années. L. ambiance sombre et pluvieuse du film, tourné en grande partie de nuit rajoute à l'atmosphère prenante nous tenant en haleine tout du long. La lutte Police New-Yorkaise-Mafia Russe est excellemment bien dépeinte, tous les acteurs sont criants de réalisme. Une réussite totale et inoubliable.
    Estonius
    Estonius

    2 571 abonnés 5 260 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2019
    Le film commence par une scène d'anthologie avec une Eva Mendes chaude comme la braise, la scène est peut-être "gratuite", mais ne laisse pas indifférent. L'intrigue est menée sans temps morts avec des acteurs parfaitement dirigés et on est scotchés dans notre fauteuil pendant deux heures. Ce film ne reprend pas les clichés habituels de ce genre de récit, peu de gunfight mais une poursuite automobile d'une originalité époustouflante. Le film s'attarde plutôt sur le comportement des personnages. A ce propos balayons la critique estimant farfelu voire invraisemblable le retournement de Phoenix, car c'est vrai que ça va très loin, mais on est au cinéma et rien n'empêche le récit de tourner à la fable. L'autre critique serait de dire que le film serait réac, se faisant le défenseur d'exécution policière sans procès, sauf que le propos final nous parle de tout à fait autre chose, dans le genre "grand moment de solitude". On fera juste deux critiques mineures : le personnage de Jumbo dont on devine plus ou moins le rôle assez vite, et puis à la fin la scène de l'illusion qui est loin d'être claire. On a frôlé le chef d'œuvre et en plus la musique est bonne.
    -JohnnyPlastic-
    -JohnnyPlastic-

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 juin 2019
    Le film passe d'un drame sérieux à un film d'action Américanisé avec un méchant en carton complètement cliché digne d'un film de "Steven Seagal", et aussi un Joaquin Phoenix agaçant. Bref une déception !
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