Derniers Avis : La Nuit nous appartient - Page 5

La nuit nous appartient fait partie de ces films aux scénarios simples, mais aux acteurs époustouflants et à la mise en scène soignée. Logique donc, que le résultat soit un thriller implacable d'une tension remarquable. Une plongée dans le monde de la nuit , dans la famille, celle qu'on a et celle qu'on choisit ( les forces de police ).
Pour résumer : une plongée fascinante dans la décision de ce héros, et les conséquences de ce choix.

Quel film ! Un de mes films préférés dans tout ce que j'ai pu voir !
Au delà d'un scénario assez classique cest la mise en scène qui fais des étincelles !

Une Véritable Perle. Aprés le brillant The Yards, le cinéaste James Gray livre une véritable perle cinématographique tout en renouant avec la plus grande tradition du Polar Noir d'antan. Pour commencer la Mise en Scène est tout simplement Majestueusement filmée tout en disposant au passage de sublimes plans séquences qui est servie par une BO envoûtante de Wojciech Kilar qui apporte une touche de lyrisme au long métrage. Ensuite le Scénario est quand a lui Captivant et Dense du début jusqu’à la dernière seconde tout en traitant telles une tragédie grecque les déboires familiales et sentimentales d'une famille au bord du gouffre dont le rythme est maîtriser avec finesse tout au long des 1h54 de film, ajouter a cela une Tension Permanente qui s'accroitre de plus en plus en passant par quelques séquences de Fusillades et de Courses Poursuites digne des grands Polars d''antan mais aussi quelques Séquences particulièrement Marquantes qui reste dans les mémoires tout en n'oubliant pas d'y doser intelligemment Émotion et Violence avec brio. Enfin le Casting se révèle quand a lui Magistral avec en tete un quatuor d'acteurs au diapason composer de Joaquin Phoenix,Mark Whalberg,Robert Duvall et Eva Mendes qui livrent une époustouflante performance d'acteurs dans la peau des ces personnages en eaux troubles dont leurs psychologie a chaque protagoniste est poussé jusqu'a son paroxysme. En Conclusion, La Nuit Nous Appartient entre incontestablement au panthéon des plus grands Films de Gangsters aux cotés des incontournables Affranchies et Le Parrain tout en prouvant que James Gray est un cinéaste Virtusoe qui livre ici une Oeuvre Crépusculaire,Sombre,Romanesque et Poignant qui fait partie au passage comme l'un des Films Majeurs des années 2000 dont les inconditionnels du Réalisateur et des Polars Mafieux seront littéralement envoûté par ce grand film.

Un film exceptionnel qui a le luxe de cumuler avec autant de force polar et drame psychologique. Je trouve d'ailleurs que le titre du film est plutôt mal choisi car réducteur, il plante le décor qui est certes le monde de la nuit, mais il (m')insinue à tort l'idée d'une gué-guerre mafieuse assez binaire alors que le film est beaucoup plus. On est bien loin d'un film de mafia "de base", et selon moi ce n'est même pas du tout un film de mafia. La réalisation est extrêmement brillante dans la manière de faire cohabiter ces deux dimensions. Il me semble que la dimension psychologique et familiale domine les dialogues mais ce conflit police/mafia est tellement cash que tout en restant à sa place, il ne se fait jamais oublier et vient toujours rendre un peu plus bancale la dimension psychologique. Enfin, les quatre têtes d'affiches sont exceptionnelles avec une mention spéciale et personnelle pour Mark Wahlberg.

Après "Little Odessa" et "The Yards", James Gray rempile avec un troisième polar. Bobby (Joaquin Phoenix magnifique) est un jeune patron d'une boîte de nuit et se trouve face à un dilemme. Il va devoir choisir entre une offre de la mafia et une collaboration avec la police, entre un chef mafieux pour qui il s'est pris d'affection et ses proches (son père et son frère) avec lesquels les relations sont tendues. Outre le choix que devra faire Bobby, le film est travaillé par l'idée d'une réconciliation, possible seulement si les rivalités fraternelles et les préférences du père sont dépassées. La famille, thème central de la filmographie de Gray et porteur d'une dimension tragique, se confronte ici au monde des gangsters, un choc qui fait basculer "We Own the Night" dans l'action, à la fois nourrie par l'enquête et par un désir de vengeance du protagoniste, démultiplié après la sublime course-poursuite en voiture sous la pluie, d'une beauté formelle étourdissante et d'une violence inouïe. Le film parvient avec un sens du récit impressionnant à concilier jusqu'au bout la volonté d'une arrestation des gangsters et le destin d'un personnage constamment évolutif, tant dans son état d'esprit que dans son rapport aux autres. Toujours passionnant, on pourrait néanmoins reprocher au film de ne pas véritablement monter en puissance dans sa seconde partie, moins en tout cas que dans d'autres films de Gray ("The Yards", "Two Lovers"), certainement parce qu'il reste meilleur dans l'observation des changements des rapports de force que dans l'action pure. "We Own the Night" reste un excellent film, maîtrisé et qui donne chair aux stéréotypes du genre grâce aux obsessions de son cinéaste.

Après The Yards, James Gray reprend le duo Mark Wahlberg/Joaquin Phoenix et nous plonge une nouvelle fois dans un univers sombre, où loyauté et trahison sont déterminants dans une affaire de trafic de drogues. Si j'avais déjà bien aimé The Yards malgré un scénario un peu convenu, La Nuit Nous Appartient m'a vraiment conquis! L'écriture de ce film est vraiment irréprochable et nous tient en haleine pendant près de 2h, magnifiquement mis en scène par James Gray qui nous offre des scènes de tensions incroyables. spoiler: Que ce soit l'infiltration de J.Phoenix dans le labo des Russes, et bien évidemment la poursuite en voiture!

Ce film est doté d'un casting de folie, avec en tête Joaquin Phoenix, vraiment au dessus, mais également Robert Duvall, excellent dans son rôle de père flic, sans oublier Mark Wahlberg, bien qu'un peu en retrait. Tout cela est sublimé par une très belle BO de Wojciech Kilar et rend ce film vraiment excellent! --> 4.5/5

Bon film policier, les personnages sont crédibles, certaines scènes sont incroyablement bien réalisé c'est vraiment le plus du film. Les acteurs Joaquin PHOENIX et Mark Walhberg sont au top. Malgré cela, le scénario traîne un peu en longueur et l'histoire n'est pas très originale.

Dernier opus de la trilogie sur la Famille, "La nuit nous appartient", troisième métrage de James Gray, confirme le génie du metteur en scène ainsi que de sa peinture d'un New York toujours aussi sombre.
Scénario : N.Y., fin des années 1980. La mafia russe étend son pouvoir sur le marché de la drogue. Bobby, jeune patron d'une boîte de nuit branchée, va vouloir continuer son ascension. Mais c'est sans compter sur la police, comme son frère et son père, qui vont vouloir à tout prix coincer les russes.
Encore une fois, la machine est briguée pour un spectacle stylé et de qualité.
Le scénario, malgré une baisse de régime par rapport à "The yards", offre un niveau de lecture classieux qui n'est pas pour déplaire, car cela rappelle une délicieuse onctuosité, la patte Gray de "Little Odessa". Il y a donc cette part de radiographie d'un New York ténébreux et anxiogène à la "Little Odessa" mais aussi ce côté sombrement lumineux de Gray à vouloir décrire les tourments des personnages, très bien écrits, mais qui perdent de leur superbe par rapport au précédent volet sur la Famille.
Pour parler casting, dans la peau de Bobby, on retrouve Joaquin Phoenix, flippant et transcendant dans son jeu d'acteur, qui mène le film sur ses (étroites !) épaules. Tout comme Tim Roth l'avait fait sur le premier chef d’œuvre de maître Gray, mais avec plus de génie. Une grande interprétation (!) de la part de Joaquin, en somme. Mark Wahlberg est toujours de la partie, et dans un rôle tout aussi sobre que son précédent (il est ici le frère de Phoenix), se fait légèrement effacé par son aîné : il n'en est pas moins magistral ! Pour parler du père, c'est Robert Duvall qui endosse le rôle juste après James Caan. Avec Duvall, on peut dire que la famille est au complet et que le trio (Wahlberg, Phoenix et Robert) nous enivre par leur prouesse d'interprétation. Au cordeau ! En tutoyant tous les sommets... . Ces deux figures du "Parrain" semblent nous indiquer que le peintre de New York (Gray) est le nouveau Coppola du cinéma d'aujourd'hui. Pourquoi pas ? A leurs côtés, Eva Mendes ("Training day", "Cleaner" de Renny Harlin) se fait toute petite mais parvient à tirer son épingle du jeu. Bingo !
Pour parler technique ou esthétique, tout est toujours méticuleusement préparé et travaillé jusque dans les moindres détails : plans, montage, décors, couleurs, photo, musique, BO (comment ne pas reconnaître le cultissime "Let's dance" de Bowie, les Blondie... ?)... . Avec des anciens qui restent ; tels Clancy et Sano ; et des nouveaux qui apparaissent, Joaquin Baca-Asay et le regretté Wojciech Kilar (compositeur césarisé du "Pianiste", il avait travaillé pour Coppola, Campion, Wajda) qui dirige ici l'Orchestre philharmonique de Varsovie comme l'avait fait Dana sur "Little Odessa" ; James Gray, alors en pleine possession de son art, assoie son empreinte de metteur en scène confirmé sur ce drame intimiste (en comparaison que les personnages sont moins esquissés que dans les précédents Gray).
Pour conclure, "La nuit nous appartient" (2007) est un film policier porté par l'excellence du trio Phoenix-Kilar-Gray.
Deuxième chef d''œuvre du peintre new-yorkais. Accord parental souhaitable.
Spectateurs, prendriez vous une vodka russe en compagnie du futur... Commodus ?
A noter : Joaquin Phoenix et Mark Wahlberg sont les producteurs exécutifs du film.

La nuit nous appartient m'avait laissé une excellente impression au premier visionnage. Malheureusement la deuxième fois, l'effet n'est plus le même et le film qui date de 2007 a vu quelques polars plus récent lui passer devant. Sombre et plutôt bien interprété ce film reste captivant mais il lui manque un supplément d’âme pour nous garder en haleine tout du long et faire naitre quelques émotions en nous.
Il reste tout de mémé deux scènes d'anthologie dans ce film, la scène de la course poursuite haletante avec une tension hors norme et dans une moindre mesure le duel final dans le champ enfumé.
Ce qu'on retiendra surtout dans ce film c'est le talent des seconds rôles à savoir le père joué par Robert Duvall et la sublime et hypnotisante Eva Mendes trop peu utilisé dans ce film.

Super Polar, savamment scénarisé et interprété. Le choix d'un dilemme de vie, du dilemme de tout les dangers... L'image est belle, parfois sombre, et toujours dynamique. On ne s'ennuit jamais, on vibre avec les différents protagonistes, au fil des interrogations, des doutes, des peurs, de l'amour et de la haine.
Une belle réussite !

Déçu par cette réalisation de James Gray : la mise en scène ne révèle pas une grande prouesse, le scénario est attendu, classique, sans surprise avec quelques manques en crédibilité. Heureusement le jeu d’acteurs sauve la situation avec de bonnes interprétations de Robert Duvall et Joaquin Phoenix. Bonnes présences également d’Eva Mendes, la femme de Bobby, et de Mark Wahlberg, le frère de Bobby.
Le pitch : A New York, dans les années 80, Bobby (Joaquin Phoenix) est le jeune patron d'une boite de nuit. Son frère Joseph (Mark Wahlberg) et son père Burt (Robert Duvall), membres éminents de la police, lui demandent de les renseigner sur le trafic de drogue se passant dans sa boite de nuit. IL va devoir choisir entre sa famille (la police) et ses alliés russes trafiquants.

Une belle réalisation de James Gray qui resigne après the yards un film noir bien porté par son casting. C'est assurément un genre dans lequel le réalisateur excelle. A voir si vous êtes amateur de films policiers.

Élu le 5e meilleur film de la décennie des années 2000, La Nuit nous appartient est un film policier écrit et réalisé par James Gray qui a été présenté auparavant au Festival de Cannes. Un film possédant beaucoup de qualités et de sensibilités, ce qui se fait bien rare dans le paysage cinématographique américain mais qui hélas, se perd dans spoiler: des clichés et qui déçoit sur le manque d'action...
Bobby Green dirige le bar le plus populaire de Brooklyn mais un soir, une descente menée par son frère policier s'ensuit en mettant toute la famille en danger. Sous la protection de la police, Bobby tente d'arrêter un important trafiquant de drogue... Une histoire mature dans lequel la famille est plus important que tout car dans sa représentation de l'esprit de famille, La Nuit nous appartient dévoile une sensibilité profonde et offre les meilleurs moments. L'impuissance d'un père qui voudrait le meilleur pour ses enfants est incarnée par un Robert Duvall épatant. Ses fils, incarnés par un excellent Joaquin Phoenix et Mark Wahlberg, tout aussi bon dans un rôle spoiler: plus secondaire,
qui néanmoins n'était pas musclé à l'époque comparé à aujourd'hui. Eva Mendes parvient à tirer son épingle du jeu, en apportant de la douceur dans ce monde de brute. Alors oui, l'émotion y est gagnant mais certains clichés sont impardonnables et viennent gâcher l'ensemble de l'ouvrage spoiler: - être gentil, c'est de l'imprudence - et la finale, bien trop monotone pour s'attaquer au dilemme de la vengeance... Le thème du pardon est trop forcé.
On s'attendait à quelque chose de plus épique face aux truands ! Même si la scène de spoiler: la course poursuite en voitures sous une pluie battante
reste le passage le plus mémorable. Une musique compétente avec des cadres magnifiquement exécutés qui rend le film pertinent et souvent élégant dans le fond. Malgré quelques longueurs, La Nuit nous appartient est un film policier de James Gray satisfaisant mais qui demeure incomplet pour rendre une œuvre unique. Gray se pose les bonnes questions et aborde les bons sujets, le talent est là et pourtant le scénario s'avère maladroit... A jeter un coup d’œil pour les performances des acteurs, tous talentueux !

Petite déception en ce qui me concerne. Les acteurs sont excellents, y a pas à dire, la réalisation est bonne et l'esthétique du film est intéressante, mais c'est quand-même horriblement classique, on sait qui va mourir et comment ça va se finir. Gray n'insiste à mon goût pas assez sur le dilemme du personnage de Phoenix. Et puis un film aussi classique de la part du réalisateur de Little Odessa moi ça me déçoit, parce que le problème est là : rien d'original dans ce film.
Ça reste un bon film, avec une histoire sympa (mais pas non plus captivante), dommage qu'il ne sorte jamais des sentiers battus.

Un polar de grande qualité. Mise à part quelques invraisemblances du scénario un peu trop grosses pour que je réussisse à passer outre, tout le reste du film est absolument remarquable, la reconstitution et l ambiance du New-York de la fin des années 80 est parfaite. Concentré sur des personnages très bien écrits, le film ne laisse pas cependant l action de côté, notamment dans l excellente scène d infiltration dans le laboratoire clandestin. La mise en scène est absolument remarquable et offre quelques passages vraiment admirables. A coup sur un film à voir quand on aime les polars.