Derniers Avis : Saw 3 - Page 3

Pas forcément le meilleur mais la machine ne s'essouffle pas vraiment puisque l'on est vraiment dans le continuum scenaristique de ce qui forme une trilogie parfaitement cohérente avec un début dans le premier saw et ici une fin du moins un épilogue qui peut être la conclusion finale emportant tous les personnages des 3 opus. C'est encore une fois orchestré de façon géniale, on découvre peu à peu ce qui relie toutes les victimes de ce jeu et la fin est encore une fois diabolique et sanglante. On pourra regretter cependant des ruptures de rythme et de tension par des moments de bavardage et de pseudo tension psychologique à l'intérieur du poste de commande, pas toujours utiles et passionnants et un peu tirés par les cheveux mais l'ensemble reste un monument des films d'horreur avec une trilogie qui forme un tout quasi impossible à dissocier.

Un troisième film encore plus terrifiant que ses prédécesseurs. Une bonne réalisation, un casting convaincant et une histoire bien qu'elle devienne classique, reste intéressante. La musique fait toujours autant d'effet. Le scénario est bien écrit avec des rebondissements incroyables et des pièges bien imaginés et originaux. Le twist final est une nouvelle fois surprenant, mais demeure (un peu) basique. Inférieur aux deux premiers, mais un film super et bien plus violent et gore. La performance de Tobin Bell est remarquable.

Toute la tension psychologique qui faisait l’intérêt des premiers Saw s’est effacée au profit d’une succession de séquences gores... Scénario un peu faible, mais histoire toujours aussi captivante autour de Jigsaw. L’ambiance est toujours aussi sombre et glauque, mais il est un poil en dessous des deux premiers.

Troisième opus de la saga du tueur au puzzle alias jigsaw réalisé par le même réalisateur que le deuxième .

Le film commence là où le deuxième s est arrêté avec le flic enfermé dans la même pièce que la pièce du premier en gardant le pied du médecin , le cadavre mort de faim et le costaud de deuxième égorgé.
Et ça commence fort dès les premières images !
Le film est un vrai film d horreur que l on pas faire voir à des personnes sensibles . Les morts sont horribles !
Scène d horreur ultime : L opération du crâne de jigsaw.... insoutenable à regarder
Comme la torsion des membres avec les fractures ouvertes !

Le montage est un peu différent des premiers car on voit les enlèvements par le cochon et on voit rapidement le tueur au puzzle. Ce tueur alias john jigsaw est mourant . Et son ex ressuscité l’aide à ne pas mourir et à continuer son œuvre de mort

Plusieurs histoires en même temps et parfois on s y perd même si les jeux de mort sont souvent ingénieux .
Choses surprenante dans le film, on a le making of de la scène du premier opus avec la mise en place de la salle où on doit se trancher le pied et aussi la scène ultime du deuxième épisode .
La fin connaît des rebondissements toutes les minutes pour finir dans un bain sanglant

Un épisode 3 dans la lignée des deux premiers , plus sanglant et plus fouillis dans son déroulement

Très bon film comme les premiers, certe sanglant, mais par rapport à d autre film comme hostellerie. Celui là a une vrai histoire

De toute la franchise consacrée à Jigsaw, si certains opus m'ont paru anecdotiques, je gardais un mauvais souvenir de ce "Saw 3". Me refaisant l'intégralité de la saga, c'est donc dans l'espoir de le réhabiliter un peu dans mon esprit que je me suis mis à revoir ce long métrage.

Malheureusement pour ce film, le miracle n'a pas eu lieu. J'ai toujours beaucoup de mal avec ce scénario écrit par Leigh Whannell et James Wan. J'avoue que ce nouveau visionnage l'a remonté un peu dans mon estime. Le fait de savoir à quoi m'attendre m'a mieux fait passer la pilule cependant, cette dernière reste quand même amère au point que je reste malgré tout sur mes premières impressions.

Pourtant, on garde globalement la même base de départ. Des pièges machiavélique, un serial killer qui a de la gueule, du sang, de la tension et un twist final sensé nous cloué sur notre siège. Mais au passage, ce troisième film a perdu ce qui lui faisait sa véritable force, une âme et une certaine authenticité.

En fait, si j'ai du mal avec cet opus, je pense que c'est principalement parce que c'est celui qui marque la transition avec ce que sera à l'avenir le reste de la saga. Le côté thriller est totalement abandonné. On exploite un peu la psychologie des personnages, on tente de creuser un peu mais c'est beaucoup trop léger. Le gore prend cette fois-ci le dessus sur le récit. C'est totalement assumé mais je le regrette.

Cette sensation d'avoir une idée de génie à la base et de gâcher tout ce qui avait été mis en place me laisse sur ma faim. Ici, on n'a plus qu'une simple succession de scènes sanglantes plus ou moins efficace. Certaines font leurs petits effets, d'autres font plus sourire qu'autre chose mais faire le deuil d'un thriller pour retomber dans un film d'épouvante des plus classique me déçoit surtout après avoir réussi lors d'un premier film à faire de Jigsaw une icône cinématographique.

On aime ou pas les films, ce mythique tueur se place facilement au panthéon des monstres du cinéma aux côtés de Leatherface, Freddy Krueger, Michael Myers et autre Jason Voorhes. On oublie un peu les épisodes mais on retient paradoxalement l’œuvre et les méthodes de ses personnages emblématiques. Finalement, ce troisième film n'est juste qu'une accumulation de bonnes idées qu'on n'exploite jamais de la bonne manière.

Ma note ressentie joue surtout sur ma déception car après, en termes de divertissement horrifique, même si ça n'apporte rien, j'ai quand même déjà vu bien pire et peu passionnant. Là, on ne voit pas trop le temps passé sauf peut-être vers la fin qui s'étire un peu trop alors que toutes les étapes sont prévisibles. On essaie de rester cohérent dans cette mythologie, on tente de développer certains points mais à chaque fois, on se tire une balle dans le pied. On est dans une cuisine gastronomique, mais on se contente juste de faire un Big Mac sans saveur et prévisible, vite consommé, vite oublié.

Devant la caméra, je ne boude pas mon plaisir de retrouver Tobin Bell (John Kramer / Jigsaw). Même mal au point, l'aura de son personnage est toujours charismatique et l'acteur semble vraiment l'interpréter avec le plus de sérieux possible. Ironiquement, même limité dans ses actes à cause de son traitement dans le scénario, c'est sans nul doute l'acteur qui s'en sort le mieux. Quel dommage encore une fois d'en faire un mourant rapide...

C'est assez sympathique également de revoir Shawnee Smith (Amanda). Niveau psychopathe, l'actrice reprend bien son personnage et lui amène une nouvelle facette qui n'est pas inintéressante. Elle manque peut-être un peu de carrure mais elle s'impose quand même facilement à l'écran en tant que jeune disciple qui a tout à apprendre. Son interprétation aurait peut-être mérité un peu plus de retenue.

Dans ce volet, parmi les nouvelles victimes, Angus Macfadyen (Jeff Reinhart) fait le job. J'ai eu un peu de mal au début, je trouve qu'il ne souffre vraiment pas beaucoup pour quelqu'un qui est au centre d'une épreuve (du moins, il souffre moins que d'autre physiquement) mais il tient la route et réussit à aller jusqu'au bout sans trop d'encombre.

Bahar Soomekh (Le Docteur Lynn Denlon) fait aussi ce qu'on lui demande. Je n'ai pas trouvé la comédienne foncièrement mauvaise c'est juste qu'elle est souvent transparente. Au-delà de son utilité dans le scénario, on cherche un peu à comprendre ce que son personnage apporte réellement. Il manque un peu de saveur. Ce n'est pas trop la faute de l'actrice mais du coup, sa présence ne me marque pas plus que ça.

Le reste de la distribution est du même acabit. Tout le monde reste bien dans le moule sans jamais se transcender. Ça fait quand même plaisir de revoir le temps de quelques scènes Dina Meyer (Kerry) ou encore Donnie Wahlberg (Eric Mathews) même si j'aurais aimé une meilleure exploitation. Personne ne sort vraiment du lot même si niveau look, J. LaRose (Troy) marque les esprits le temps d'un piège bien trop vite expédié pour que sa présence soit justifié.

C'est à partir de ce volet que j'ai commencé à avoir un peu plus de mal avec le travail de Darren Lynn Bousman. Si dans le deuxième film, le réalisateur tentait de mettre sa patte tout en gardant une cohérence avec l'univers et l'ambiance qu'avait su créer James Wan, dans cette troisième aventure, il ne fait que ressortir son passé de réalisateur de clips et de publicités.

Visuellement, il en fait beaucoup trop. Il est trop dans le tape à l’œil, trop dans la provocation visuelle gratuite. A part une ou deux scènes qui fonctionne, le résultat pour les autres est que l'on perd toute tension dramatique. Oui c'est gore mais c'est tellement dans la surenchère que le dégoût et le mal ne se fait pas ressentir. L'ensemble est dédramatisé et c'est dommage.

La tension que génére cette mise en scène est du coup déséquilibré par rapport au sadisme des pièges que l'on nous propose. Si c'est toujours sympa de vouloir faire des liens avec les autres films, le réalisateur semble être un peu passé à côté de son sujet selon moi et est grandement responsable de la perte de qualité que va subir la saga par la suite à partir de cette aventure.

Après, contrairement à l'épisode précédent, le cinéaste exploite un peu plus ses décors, on retrouve un peu plus la crasse et le côté labyrinthe des lieux ce qui est une bonne chose mais la photographie et la lumière ne rende pas justice à la mise en scène. Certains passages ne sont vraiment pas beaux je trouve à force de vouloir forcer sur l'esthétisme.

A l'image des différents costumes, c'est assez fade. Ça manque de personnalité. Cela fait trop calibré et tous les artifices visuels ne rattrapent pas cette sensation. On reste sur du très classique et c'est dommage. Après deux films, la bande originale de Charlie Clouser aussi est très classique. A la fin, elle peut même sembler trop lourde à force de trop jouer avec mais le thème phare est toujours là et je dois bien avouer que je suis toujours client.

Pour résumer, revoir "Saw 3" en connaissance de cause et en sachant à quoi m'attendre fut bénéfique pour ce film. Je le trouve toujours raté, je reste toujours sur ma faim et je lui en veux toujours d'avoir pris cette direction qu'il gardera pour la suite mais à côté, je dois bien admettre que je me suis quand même moins ennuyé que la première fois. Je trouve le film un peu moins détestable maintenant sans pour autant dire qu'il est bon. Je prends juste le parti de rentrer dans le jeu, je me divertis avec ses pièges malsain et gratuit. J'ai conscience que le scénario a perdu son âme, que la violence visuelle a pris le dessus sur la psychologie des personnages et je consomme ce film comme un shot très rapide avant de passer à autre chose. Vite oubliable, il y a quand même de quoi être déçu de voir toute ses bonnes idées jamais concrétisé. Dommage.

Mr Vladdy – 8 avril 2016.

Saw III est la suite directe des deux premiers donc il faut nécessairement les avoir vus .
L'interdiction -18 ans n'est pas justifié, le moins de 16 aurait suffit même si c'est très gore.
La fin du film est comme les deux précédents, c'est-à-dire génial et insoupçonnable mais il n'y a pas d'énormes révélations pendant l'histoire comme les autres Saw, ces révélations sont sur le personnage d'Amanda plus particulièrement.
On remarquera l'absence d'une enquête policière.
Le scénario est ingénieux.
Tobin Bell, ... sont très bons .
Légèrement moins bien que les deux premiers mais tout de même efficace.

Le terrible Tueur au Puzzle est mourant, il s'essouffle... et la saga avec, malheureusement. Autant le deuxième opus était très différent de son prédécesseur mais tout aussi bien, que ce troisième volet est peut-être trop différent, et en moins bien. La tension précédemment installée s'en va petit à petit, même les pièges ne nous font plus frissonner (mis à part le premier piège, selon moi le plus dérangeant parmi les 3 premiers films), et le scénario n'est plus aussi captivant : ça devient comme un psychodrame autour de la disciple de Jigsaw, fille que je ne supporte pas. En prime : une scène digne d'une série médicale, parfaitement inutile si ce n'est dégoûter le spectateur. Bref, seul le tout dernier twist relève véritablement le niveau.

La descente aux enfers commence pour Jigsaw et la saga Saw… Autant les deux premiers opus étaient de très bonne facture, autant ce troisième épisode s’avère très décevant. Le scénario est bâclé, les personnages sont transparents et on ne retrouve pas le twist final, le dénouement si imprévisible des deux premiers épisodes qui sublimait le film. A partir de ce troisième épisode, la franchise prend un nouveau virage, privilégiant le gore à outrance plutôt que l’intrigue en elle-même. Dommage...

Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)

Toujours aussi machiavélique, pas mal d'explication même si il y a quelques longueurs. Les scènes de tortures sont diaboliques à souhait !

Oulala, c'est l'escalade ! Force est de reconnaître que le slogan de ce troisième « Saw » pourrait être : « Toujours plus de gore et de moins en moins d'histoire ». En effet, cette fois les scénaristes se sont totalement lâchés et la première partie du film est presque gênante à force d'être sanglante. Mais le plus ennuyeux, c'est qu'il n'y a aucune explication et, bien sûr, pas la moindre morale dans cette avalanche de meurtres sadiques. Toutefois, en seconde partie, une ébauche de scénario vient, tant bien que mal, relever un peu la barre qui était tombée au ras des pâquerettes. Ces quelques justifications, un peu abracadabrantes et nauséeuses, sont tout de mêmes les bienvenues mais attention... Si la franchise continue sur cette lancée, elle pourrait bien provoquer une overdose qui lui serait sans doute fatale. Il est urgent de redonner du fond à tout cela, sinon...

Sordide comme les deux premiers,ce troisième volet du "tueur au puzzle" essaye d’être inventif et original ,mais le résultat reste le même.On a le droit au même genre de scénario et le twist final est visible à des kilomètres.Certes c'est gore,mais le suspens est totalement absent.

Moins bien que les deux premiers mais toujours un plaisir pour les fans de la saga .. avec des pièges de plus en plus tordu 14/20

Le thème de ce SAW 3 est le pardon, savoir pardonner. C'est sur ça que Jeff est testé durant le film, il doit savoir pardonner ses vieux démons qui ont bouleversé sa vie.

Le scénario est sympa mais les règles du jeu ont du mal à être respecté dans cette épisode, il y a également la notion de qui mérite ou non de vivre qui prend le dessus sur la philosophie de base de John Kramer qui est de testé et de laisser une chance de survie.

Comme je m'en doutais, on a déjà là l'épisode de trop, alors quand on sait qu'il va y en avoir au moins six... Dans ce nouveau volet, finalement bien moins sanglant que ce que j'aurais craint (il n'est pas pire que les deux précédents je trouve), l'intrigue est vraiment très mauvaise. Qu'on veuille volontairement perdre le spectateur pour le surprendre à la fin du film, c'est une chose, mais là, on décroche carrément tellement tout ça n'a ni queue ni tête. Alors oui, à la fin, tout concorde, mais bon, on a un peu envie de se dire "Tout ça pour ça ?". Le pire, c'est qu'ici, tout est chiant à mourir, que ce soit les dialogues du tueur avec sa protégée et le médecin, les prises de tête de la protégée, ou les casse-têtes auxquels la nouvelle victime est confrontée. Tout est assez pénible, à commencer d'ailleurs par la première partie du film mise là juste pour se débarrasser d'un personnage qui était là depuis le début de la saga et dont les scénaristes ne savaient sans doute plus quoi faire. Ici on ne s'attache pas du tout aux personnages, surtout au fameux personnage central dont on ne comprend pas du tout l'histoire avant la fin, si bien qu'on reste assez passif devant le film. On regarde, et on s'en fout un peu. La fin de ce volet annonçait la fin totale de la saga, et puis finalement, l'appel de l'argent aura encore été le plus fort, et les scénaristes auront réussi à faire des suites. Par curiosité, je demande à voir, mais franchement, je ne m'attends plus à grand-chose vu comment la saga a dégringolé dans le ridicule à la vitesse grand V