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Aulanius
177 abonnés
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4,0
Publiée le 12 février 2009
Ce long métrage veut nous faire passer un message, c'est certain. Une idée très originale, du moins tournée de façon originale. Les décors, les attitudes, les musiques, tout est mit en scène pour nous plonger dans ce monde qui n'en n'est peut être pas un. Tel est l'objet du film norvégien qui nous plonge au plus profond de notre pensée. L'acteur principal est plutôt convaincant, la bande originale accompagne admirablement les différents moments du film, l'environnement, tout est honorable. Cet univers à découvrir fait penser à certains réalisateurs qui adorent nous faire gamberger sur leurs œuvres. Ce n'est pas anodin si ce "Norway Of Life" a rafler autant de prix. Un cinéma que je ne connaissais pas du tout et qui m'a séduit même si tout n'est pas parfait. Une curiosité à découvrir pour tous. Bon film !
Un film d'une beauté aussi froide qu'un catalogue IKEA. Car c'est bien là la thématique de ce petit bijou: la standardisation du monde et des hommes; le bonheur vendu en kit; les relations amoureuses prédécoupées et jetables... Comme si Jacques Tati avait provoqué en duel Kafka, que Monsieur Hulot était mort dans la bataille, et que l'homme s'était résigné à accepter l' absurdité... Tout est sobre dans ce film: du jeu des acteurs aux cadrages, de la lumière aux décors... Seule la musique (magnifique par ailleurs) vient colorer d' élans lyriques à cette histoire plus que loufoque. Un OVNI impossible à décrire, au dénouement un peu trop étrange, mais qui mérite vraiment d'être vu...
Bilan contrasté. D'un côté une belle allégorie de notre meilleur des mondes bétonnisé, inhumain et conventionnel, d'un autre une mise en scène qui ne permet pas toujours de problématiser l'intention de l'auteur.
Histoire plus ou moins originale servie par une réalisation dans le ton. Malgrès cela il est difficile de ne pas tomber sous l'ennui car le personnage avance peu et son point d'arrivée nous paraît fort loin.
Un petit peu déçu, mais difficile de dire pourquoi... Curieusement, ça m'a rappelé quelques plan de "Play Time" ; mais tout le monde n'est pas Tati, qui, avec un sujet similaire, avait fait beaucoup mieux dans la peinture d'une société engluée inconsciemment dans des pratiques absurdes. Les meilleurs moments sont les "échanges sociaux" dans l'appartement, assez burlesques. Ce qui est le plus glaçant dans le monde décrit par Jens Lien, c'est que personne n'est vraiment méchant, comme si toute réaction émotionnelle, même négative, était devenue impossible !
La bande annonce avait montré tous les moments drôles du film, je m'attendais donc à quelque chose de très décalé et amusant. Au final ce film n'est pas mauvais, même bien fait pour certaines choses (le côté aseptisé, l'interprétation, quelques scènes sympa comme dans le métro ou au resto), mais au final je dirais : "Tout ça pour ça ?" Un film long, n'allant nulle part, au final, chiant.
Le film vaut d'être vu rien que pour la première scène: une leçon d'esthétique et de mise en scène comme on en voit rarement. Norway of life est un film purement théâtral dans le jeu, on y retrouve la même énergie. Trond Fausa Aurvag, qui joue ici le rôle principal est profondément attachant, tant sa quête de vérité est essentielle. Il vit dans un monde en plastique ou l'émotion n'existe pas, la fantaisie non plus. Les rapports humains sont formels au possible, d'ailleurs il n'y a aucun enfant dans le film...
Norway of life pose la question de la dégradation des relations humaines au profit du superflu, de l'inutile et de l'ennui. C'est une critique très forte du monde d'aujourd'hui et du cocoon aseptisé dans lequel nous vivons. Le film est un mélange entre Le Direktor de Lars Von Trier pour le coté humour pince sans rire, et l'oeuvre de David Lynch (Lost highway en particulier) pour le coté glauque et oppressant.
L'issue est impossible, malgré tout ses efforts on en revient toujours au point de départ, preuve qu'on ne peut échapper à la réalité, aussi cruelle fut-elle...
une ville froide, des habitants sans émotions, mécanisés. tout est "parfais". très beau film, esthetique, effrayant. l'acteur principal est génial. la musique, magnifique. et la petite dose d'humour noir est la cerise sur le gateau comme on dit.
un film agreable qui se moque du catalogue ikea et nous rappele que n'importe quelle tentative de société qui se termine par un isme a toujours été, et sera toujours un echec.Rigolons en , qu'on le veuille où non on a de toute façon pas le choix
En amateur de cinémaS ouvert à tous les genres, sujets et origines, il n’y avait a priori aucune raison de ne pas s’essayer à un film norvégien. Qui plus est lorsque celui-ci a été apprécié par la critique et, cerise sur le gâteau, a tout raflé ou presque en 2007 au festival Fantastic’Arts, dont le Grand prix du jury. Une bonne surprise en perspective. C’est donc sans préjugés et avec un plaisir curieux que j’ai visionné ce Norway of life de Jens Lien (traduction du titre original joliment anglicisée mais quelque peu hâtive), sans doute le film de la décennie au pays des Vikings. Quelle claque j’ai pris ! Non, j’déconne. J’ai perdu une heure trente de mon temps. Mais ce n’est hélas ni la première ni la dernière fois que ça m’arrive. Dois-je vraiment et de façon pérenne remettre en question mon esprit (trop) cartésien ? Ou plus vraisemblablement y a-t-il une réelle supercherie vendue au spectateur dans ce long métrage ? Merci d’éclairer ma lanterne car là je ne vois absolument pas où est le génie ou, pour ne pas être hors-sujet, la qualité d’une œuvre qui nage tour à tour dans l’ébauche de vaudeville simpliste et poussif (la scène du restaurant est tout de même la meilleure du film), le gore hyper trash mais superflu et inepte puis enfin dans l’absurde absolu et inutile. Le tout étant conclu avec soudaineté mais non sans soulagement. Comme on dit : "J’te laisse réfléchir là-dessus !". On pourra toujours tenter une allusion avec la grande période surréaliste de Bertrand Blier (les scènes dans la rame de métro et les chiottes peuvent évoquer Buffet froid) mais sans la même verve et consistance. Une chose est sûre après ça, il n’y a pas qu’en France que le cinéma d’auteur dérive vers le non-sens et l’ennui. A oublier très vite. C’est clair que ce ne sera pas compliqué.
Hermétique, figé et soporifique : une explemple édifiant de film à message trop sûr de lui. Ca se veut original et décalé, c'est juste très long et irritant. Ou quand un film censé nous ouvrir les yeux nous donne une envie sévère de pioncer...
Un vrai film d'épouvante sans zombie... Un film étonnant et dérangeant bien dans la veine du cinéma scandinave... Avec cet humour (enfin, ce cynisme) si particulier ! J'adhère !
( film norvégien. Attention : contient une fille pratiquant une sexualité de groupe et bien vue de tout le monde ! D'autre part ce film ne parle pas - bien curieusement... - des différences de mentalité entre la Bretagne & l'autre île. - )
D'ordinaire pas fan de ce type de film aux plans larges, avec un mouvement de caméra volontairement lent et avec peu de dialogues, il n'en est pas moins que Norway of life captive par sa satire sur le monde moderne actuel.