Derniers Avis : Cashback - Page 28

Ahem, le seul concept intéressant du film (héros qui arrête le temps) n'est pas le principal aspect (contrairement à ce qu'on pourrait croire en voyant le film). Hormis les beaux, mais courts "arrêts dans le temps" très esthétiques, le film ne fait pas dans la dentelle et est remplit d'un vide intersidéral.

Ce film n'est même pas pour les amateurs de teen-movies potaches, les quelques bouffonneries ras-des-pâquerettes n'arrivant même pas à sauver celles s'enfonçant dans la glaise.

Sublime. Film touchant, avec quelque touche d'humour trés bien adéquat. Une réalisation parfaite, soignée, et tellement belle. Le film nous plonge dans l'univers de Ben, où il donne de la beauté au temps en le stoppant net. On peut prendre ce film pour un ovni, mélangeant cinéma, peinture, sensualité, poésie... Un superbe mélange qui en fait un excellent film qu'on ne peut qu'apprécier. Les acteurs sont extraordinaires et accrochants. J'ai beaucoup aimé ce film, il m'a fait voyager dans un monde haut en couleurs, avec tendresse et sourire. Ce film est une petite perle qui se fait (trop) rarement, tellement beau, émouvant et magique, il nous fait rêver le temps d'une 1h30, mais le bonheur qu'il procure est infini...

Cashback est un film sans prétention. C' est l' histoire d' un post-ado qui supporte trés mal la rupture avec sa premiére petite amie sérieuse. Il en devient insomniaque et se fait embaucher pour travailler de nuit dans une superette. Ca ne casse pas la baraque. D' autant plus que la suite est tout à fait prévisible : Il va rencontrer une femme et ça va être l' extase totale qui va le sortir de son insomnie. Quoi d' autre? Une panoplie d' effets spéciaux trés ludiques, une série de personnages tous plus louffoque les uns que les autres et une réflexion sur la beauté dans le temps. On voyage dans la tête du protagoniste dans ses désirs, ses souvenirs le temps d' un instant ... L'image figée, précisément belle, le temps d' une pause dans une superette froide, qui sent fort le consumérisme et qui inspire plutot du dégout. Vous ne ressortirez pas éclairés de Cashback, vous ne vous direz pas que ce film est un véritable chef d' oeuvre ...
Mais il se pourrait qu' il le devienne.

Et bien ma foi, c'est très frais tout ça... On sent bien qu'avant d'être réalisateur, Ellis a été photographe, et tant mieux, parce que ça donne de bien belles images.
Je regrette quand même certains passages qui m'ont semblé longuets et inappropriés, notamment celui du match de foot... Mais l'ensemble reste tout à fait agréable !

Après un excellent début qui fait immanquablement penser à "American beauty" de par son ton béat et décalé, "Cashback" a du mal à tenir le coup sur la distance. On y trouve ainsi un match de football particulièrement raté - et le cinéaste insiste en plus - ainsi qu'un humour qui alterne le franchement bon et la facilité la plus vulgaire. Au final, les réflexions de l'artiste restent à l'état d'ébauche et on ne peut que regretter l'évidente immaturité de l'ensemble. C'est d'autant plus dommage que la mise en scène est sans cesse inspirée et que de vrais moments de pure magie sont fréquents dans ce très joli film d'amour. Cela en fait une formidable comédie romantique, un brin narcissique et parfois trop superficielle pour emporter totalement le morceau.

Dommage qu'il ait une telle affiche raccoleuse ! En effet, ce sont normalement les oeuvres dont le contenu est pauvre, qui tentent d'appâter le chaland par de tels artifices.
Même si, une fois le film vu, on peut retrouver dans cette affiche les éléments qui font l'excellence du film (beauté, poésie, onirisme), j'avoue que c'est la raison pour laquelle j'ai failli ne pas aller le voir. Mais la bande-annonce m'a convaincu du contraire.
Qu'ajouter aux autres critiques : on sort du cinéma avec une impression de beauté dans la tête, et tout le reste, incroyablement bien intégré au film pourtant (l'humour parfois graveleux, souvent vraiment drôle, notamment), se fond derrière cette impression. J'y allais curieux, je suis sortir conquis : la preuve, j'ai créé mon compte pour écrire ma critique de ce film !
Allez-y !

Ode émouvante et drôle dédiée à la finesse des courbes féminines, mises à nue sans pudeur aucune dans ce petit chef-d'oeuvre à la réalisation parfaite. Cashback est un court métrage étiré qui nous surprend par un charisme boulversant et une recherche esthétique raffinée, le tout entrecoupé de scènes, certes sans rapport avec le sujet, mais efficacement humoristiques, à l'anglaise de surccroît. Il accomplit aussi le rêve de tout mâle hétérosexuel de cette planète, arreter le temps pour déshabiller les demoiselles, cependant il réussit à nous faire fantasmer de façon purement sensuelle, sans tomber dans l'érotique malvenu. A ne manquer sous aucun prétexte.

Cashback, sous ses allures de réflexion philosophique, n'est qu'un ordinaire teen movie, enrobé de belles phrases et d'effets visuels. Il manque au long métrage de Sean Ellis, une maturité évidente autant sur la forme que sur le fond. Il étire son unique bonne idée (réflexion sur la notion d'instant, sur l'ennui et le temps qui passe) de manière grossière et répétitive. Une bonne trouvaille ne fait pas tout un film! Il assène au spectateur des dialogues creux - et qui se veulent profonds- et ponctue son film de blagues potaches aussi vulgaires que puériles.
En ce qui concerne la mise en scène, et malgré quelques jolis moments, le réalisateur brasse également du vide, répétant encore et encore ses mêmes effets de style. Sans compter que sous couvert d'une pseudo réflexion sur le rapport entre un peintre et ses modèles (féminins) et sur l'art en général, le film réduit la femme à des seins et des fesses. Très fin. Etrangement surestimé, Cashback cache sa vacuité et son manque d'imagination (sur la durée) derrière une esthétique certes singulière mais vaine. Reste deux ou trois bonnes blagues par ci, par là et des comédiens, plutôt convaincants. Malheureusement, la déception est à la hauteur de l'attente: énorme.

Bonne récette pour Cashback qui n'a pas payé le prix fort pour cette réalisation britanique. Bonne mise en scène, excellent bande son, Cashback se prend même au petit-dej'!!

Un bon film original et attrayant mais qui ne casse pas la baraque... ceci dit quelques idées super sympas et novatrices, portées par une bonne interpretation font passer un très bon moment de cinéma.

On entre dans un monde parallèle. La photographie est grandiose, les acteurs jouent juste, il reste comme une petite mélodie quand le film s'arrête. Parfois, on est rattrapé par des moments un poil commerciaux, la fin est gentiment convenue. Le film passe juste à côté du chef-d'oeuvre... Mais comme l'ensemble est beau, bien vu et bien ressenti! La BO est impeccable.
Les fans de Sam Mendes (American Beauty, Jarhead) y trouveront une filiation. Un grand moment de cinéma, j'ai aimé.

Pour une première critique je choisis cashback, non par hasard, mais parce que ce film ne laisse forcément pas indifférent. Soit on aime, soit on déteste. C'est un mélange original d'humour 5ème degré, de situations irréalistes complètement décalées et de poésie fraiche et émouvante. Mélange bizarre qu'il faut tester pour au moins se faire un avis... le mien est fait... j'en ressors émue et déroutée, j'adore!

Sean Ellis est un ancien réalisateur de clips.Autant le dire tout de suite:ça se voit.Son idée de départ(à l'origine,"cashback" est un court-métrage du même rélisateur,sur le même thème)est interessante:un jeune homme,Ben,plaqué par sa petite amie,en revient à ne plus pouvoir dormir,et intègre alors un supermarché ou il fantasmera sur des clientes gaulées comme des dieus(es) en stoppant le temps.Et bien,n'ayant toutefois pas vu le court,il est clair et net que le format long est inapproprié.Si le film,durant ses 25 premières minutes,commence très bien,il s'effondre après dans un enchainement de scènes sans rapports,certes drôles mais dont on se demande bien ce qu'elles font là.L'histoire est très mal exploitée,et à vouloir à tout prix faire du court un long,on sent bien une extension scénaristique relativement médiocre.La scène fantasmatique dans les rayons du magasin terminée,le reste du film se barre dans tous les sens(un match de foot,des clins d'oeil dénués de sens aux films d'horreur,ou encore une scène de fiesta consternante).Que Sean Ellis termine son film sous une neige de pacotille avec la notion du temps en moins,cela reste de très mauvais gout,tout comme les nombreux choix esthétiques douteux.Reste à sauver un discours(quand il en parle seulement)sur la rupture et l'art franchement pas con,mais son film ressemble au final plus à une longue pub qu'à autre chose,et le passage du même court au long passe visiblement très mal,dans la mesure qu'au bout de 20 minutes,il a fait le tour de son sujet,et qu'il a fatalement du mal à l'exploiter pendant 1h30.Longuet,fatiguant,acteurs mollassons(les meilleurs sont les seconds rôles),ce trip fantasque s'égare en de trop nombreuses scènes pour finir aspergé de romantisme mielleux.Si tout était aussi beau que la musique du film,on aurait été ravi.Malheureusement,c'est loin d'être le cas.

L’idée de départ est plutôt sympa (un étudiant aux Beaux-arts devient insomniaque après une rupture et travaille de nuit dans un supermarché pour meubler ses nuits), les personnages sont franchement délirants, certaines scènes sont drôlissimes, mais la fin est vraiment Q-Q (quand on aime, le temps est suspendu…). Je pensais aller voir un film novateur genre Kronenberg. Au final, je me suis retrouvé avec un film pour ados ! Remboursez ! I want my cash back !

Sur le papier, on peut penser à une extension, un produit dérivé à but lucratif. Il n'en est rien. On rit mais aussi on réfléchit et on observe ce film quon qualifierait d'ovni moderne. Au delà de la simplicité apparente du script et d'un esthétisme soigné qui peut déplaire, avec quelques abus de ralentis mais de sublimes passages accélérés, on savoure cette galerie de personnages haut en couleurs, Sean Biggerstaff en tête qui donne sa première grande interprétaion, tout en retenue, d'un jeune insomniaque qui doit s'adapter dans une atmosphère froide où il cotoit des tueurs de temps (rien que ça). Il s'exprime donc par l'art, en utilisant son don de freiner le temps dans un monde chronométré. Sean Ellis magnifie avec un certain art dans sa mise en scène ces instants que notre héros perd en ne parvenant plus à dormir. Il livre ici une fresque éléctrique avec par exemple effets de transitions qui rapellent le style de Gondry. On lui souhaite bonne chance pour la suite.