Une bonne surprise que cette adaptation d'un roman de Marc Levy par sa soeur Lorraine. Mes amis, mes amours est l'histoire d'une bande de français bobos expatriés à Londres qui recréent dans la capitale anglaise une sorte de petit village français. Le film décrit les élans amoureux des uns et des autres dans un Londres de carte postale. Rien de bouleversant mais une comédie romantique très agréable, portée par un casting judicieux. Virginie Ledoyen est radieuse, Florence Foresti est sobre à contre-emploi, Bernadette Lafont apporte la touche tragique, Lindon fait du Lindon, Elbé fait du Elbé, mais la mayonnaise prend, et on se surprend à rêver de partager cette colocation idéale. Ca m'a même donné envie de relire l'oeuvre intégrale de Marc Levy en édition la Pléiade (nan là je déconne...doublement!)
Bon film avec d'excellentes reparties frais , se regarde en famille sans problème . Vincent Lindon et Pascal Elbe sauve se film c est clair par leurs jeux d'acteur excellent , on se prend d'affection pour les deux
Revoici Marc Levy qui après une adaptation plus que approximative de son livre Et si c’était vrai revient ici pour une nouvelle adaptation d’un de ses films. Mais au final et ce malgré un casting 4 étoiles, le film n’est en rien une comédie car celle-ci n’est pas drôle du tout et les dialogues sont assez mal écrits au point qu’on attend la fin avec impatience. Le film souffre comme beaucoup de films dans ce domaine du syndrome « téléfilm », syndrome qui revient assez souvent sur le devant de la scène pour de nombreux films français dont on se demande encore comment il a été possible de les voir adapter sur grand écran. Marc Levy se contente du minimum pour l’adaptation sans chercher à aller plus loin dans l’histoire, déjà l’histoire partait avec un sacré handicap. Parler de deux pères célibataires trentenaires paumés dans leurs vies sentimentales, décidant de tenter la cohabitation, on savait que cela ne sentirait pas bon pour nous, néanmoins on se laisse alpaguer au cas-où Mes amis, mes amours ne déroge pas à la règle et propose un peu de fraicheur (dû à son adaptation) pour une histoire qui n’en avait pas dès le départ. Il suffit par moment aussi que le réalisateur propose une vision assez novatrice rendant alors le film tout à fait intéressant et effaçant considérablement le scénario. Or ici ce n’est pas du tout le cas, dès le début on sent que le film va être difficile. Une voix off qui arrive dès le début cherche à chaque fois à nous expliquer tout avant même que l’intrigue ne commence et le film commence et fini par s’enfoncer dans un bourbier qu’il ne pourra sortir. Les acteurs se content ici du minimum se demandant sans doute qu’ils ont fait le film pour aller à Londres, la réalisatrice n’arrive pas à les mettre alaise, proposant ainsi de très beaux rôles. Ils ne font ici que récités un vulgaire texte sans saveurs et intérêts. Les seconds rôles font tapisseries. La mise en scène et le décore ne propose rien d’intéressant, l’action se déroule dans un Londres sans saveur, sorte de Londres en carte postale. Bref le film dispose trop d’éléments négatifs qui peuvent rendre le film savoureux et appréciables à sa juste valeur. Seules les comédiennes apportent quelques choses de léger et d’appréciables dans leurs petites boutiques de cette rue qui semble si agréable à vivre. Virginie Ledoyen qu’on a plaisir à retrouver marque ici son jolie retour mais on notera la jolie surprise de Florence Foresti est juste impeccable et nous propose quelques scènes de rires qui remontera un peu le moral.
Tout d'abord, j'ai été surpris par le casting... j'imaginais difficilement Florence Forresti partageant l'affiche avec Vincent Lindon et surtout Virginie Ledoyen. Mais cependant la mayonnaise prend plutôt bien. Non ce n'est pas ça qui est gênant dans ce film, c'est... tout le reste. Bizarrement je ne l'ai pas trouvé ennuyeux, mais plutôt "vide". Je trouve l'ensemble bien fade. Si "Mes amis, mes amours" était un plat, je pense que le jury de masterchef ne lui aurait trouvé aucune saveur.
Mes amis, mes amours est une comédie simple et sans prétention, portée par de bons acteurs.
On ne s’ennuie pas pendant le film, la comédie dramatique ici présentée ce suit très bien car elle est portée par une bonne troupe d’acteur, dont les personnages forment d’ailleurs un groupe attachant dans le film. L’idée de départ est assez originale et elle fonctionne bien tout au long du film, même si l’on pourra reprocher quelques petits moments prévisibles comme par exemple la scène où ce sont les enfants qui arrangent tout. C’est très mignon mais ça a déjà été vu de nombreuses fois.
Vincent Lindon tire une belle prestation, tout comme Pascal Elbé, même Florence Foresti qui d’habitude semble avoir du mal devant la caméra, s’en sort bien et c’est d’ailleurs agréable de la voir dans un rôle plus dramatique. Notons aussi la bonne performance de la magnifique Virginie Ledoyen.
Mes amis, mes amours est donc une petite comédie sympathique, qui n’évite pas quelques clichés mais en soit c’est assez réussit.
Fans d'Elbé à vos lecteurs, il est toujours aussi génial ! Foresti égale à elle-même Comédie bien plaisante ! Rythme soutenu , beau début, belle fin, belle histoire. Seul hic, les scènes d'amour entre Lindon et Ledoyen sont moyennes ou plutôt assez mièvres, peut être à cause du choix de la musique.
Je ne voudrai pas m'attirer les foudres des fans de Marc Levy (dont le roman du même nom a été en quelques sorte la genèse de ce film) et pour ce faire, je ne dirai rien. Je pourrai dire que ce film était niais, lassant, garni d'autant de bons mots qu'une flûte à bec de trous, ni plus ni moins ; je pourrai dire qu'il est garni de bon sentiment qui le font tourner à la mièvrerie et enfin, je pourrai dire que ce « happy end » prévisible le rend déplorable mais non, je préfères encore me taire. Face à une telle chose, on ne peut que se taire, de crainte de tomber dans une vulgarité obscène.
L'histoire d'un père divorcé qui change tout sur un coup de tête. A ma grande surprise, sur ce sujet téléphoné, mais quand même un peu original (en situant le divorcé dans la communauté française à Londres) on obtient un film certes fade et sirupeux, mais très correct grâce au charme de la présentation d'une famille recomposée ... sans femmes. Bien sûr, j'y allais uniquement pour La Virginie, toujours aussi étrange et cependant belle, en tout cas pas mal photographiée, mais la surprise vient de Lindon, captivant d'imperfection. Les saynettes annexes sont sympas, sans plus, car quand même irréalistes et fleur bleue, mais il faut bien meubler sur un scénario trop mince et limitatif. Il reste un sympathique voyage à Londres, une belle évocation des familles recomposées sans pathos, et une humanité à fleur de peau qui est plaisante, à défaut d'être réussie sur la longueur. A ne pas ranger en tout cas dans le tiroir trop rempli « comédie trentenaire spéciale Meetic ». Enfin, si, j'oubliais, on nous épargne la litanie d'Aznavour, soit parce qu'il n'ont pas pu se l'offrir (quoiqu'avec 10 millions d'Euros de budget pour une romance sans aucun effet spéciaux...), soit parce que la réalisatrice a trouvé que ça ferait ... « trop », et pas assez ... Levy. Même si le côté communautaire de son précédent long métrage insupportable (je ne suis pas allé le voir, la bande annonce m'avait suffit) est largement et heureusement atténué.